lundi 28 novembre 2005

Confitures sucrés

dimanche 27 novembre 2005

Promenons nous dans le bois

Entre deux pages de textes à écrire, j'ai vu le soleil entrer par la fenêtre et aller caresser les plumes de Léopold. J'ai pas pu résister. Je reviens de rendre visite à mon bois et ma rivière.
Margot et Hinty (la chienne joyeuse des voisins) m'ont accompagnées. Mon bois est en grande forme. L'hiver lui va si bien.
Ma rivière est toute endormie. Elle commence à tirer sa couverture de glace.
Le temps est doux aujourd'hui. La lumière est fraîche et claire. Un picbois m'a salué en morse. Margot lui a répondu en japant. Elle a de ces manières des fois, ma fille!
Bon... Au travail! C'est bien beau la nature, le soleil pis toute-là, mais si je veux faire quelque chose de ma vie, il faut que je produise des chef d'euvres... Et c'est beaucoup de travail créer des oeuvres marquantes.
J'ai mis une compil poussiéreuse de Motown, ça me donne du swing dans les doigts.
J'ai le coeur de bonne humeur.
Bonne journée d'hiver!

samedi 26 novembre 2005

After party d'huîtres

Quelques images de nos danses hivernales
Car, tout bon Montréalais branché
quand arrive le temps glacial,
se doit absolument d'aller
(Ivre de préférence)
spinner sur les trottoirs
chanter avec éloquence
glisser sur du miroir
et flirter avec l'enfance



L'amitié est une grande chose, qu'on se le tienne pour dit.

slourp!




Hé! Vous, là-bas... De l'autre côté de la Terre!


Deux photos juste pour donner une bonne dose de mal du pays à nos deux amies trop loin de nous, perdue dans leur Chine lointaine, en bon chien sale que je suis...
Hi! Hi! Hi!

jeudi 24 novembre 2005

Vie blanche

Ça fait 3 ans... Ouais, voici 3 ans, je me réveillais, et c'était fini. On venait de signer grandement, les 13 ensemble, la dernière de Vie blanche. Deux ans de travail de création, une semaine de shows en juin, et deux semaines à jouer, chanter, danser et crier sur la scène de l'Alizé... Et paf! Un vide.
Je ne suis pas peu fier de Vie blanche, ce spectacle pastiche des films d'horeur de série B, de vieux cabaret et de disco, c'était totalement moi. Bien qu'après le spectacle, certain membres du groupe ont commencé à douter de ma créadibilité comme créateur (je réclamais, et je réclame toujours, le droit à l'erreur et à la folie. On devrait pouvoir essayer des choses sur scène, explorer le jeu. Un peu comme le voulait Robert Gravel: la scène, c'est vivant. Moi, je sortais de l'école et j'ai eu toutes les subventions possibles pour débutants, j'ai eu des belles salles pleines, mais aucun journaliste et après rien!) moi, j'y crois encore. Je suis un fou. Je fais du théâtre pour toucher le monde, évidemment, pour changer les vies , ben oui!, mais aussi, égoïstement, pour m'entourer d'une famille... Là, j'avais été sevi!
Il faut comprendre qu'on a le vent dans les voiles après des subventions comme Jeune Volontaire, mais après, c'est le néant. parce que après, on est automatiquement sur le même échelon que les compagnies de théâtre établies et les grands metteurs en scène qui ont le nom ça de long... Alors, on investie de sa poche, on mange des toasts au beurre de peanuts. On continue... Mais rendu à 30 ans, on est écoeuré de se faire regarder croche par sa famille (pas encore de kids, pas de travail sérieux, pas encore de char... ) Mais on y croit... Je sais pas pourquoi, mais on continue d'y croire...
J'ai aimé Vie blanche, et je continue d'aimer ce spectacle. Il a changé ma vie.
Parmi tous les shows que j'ai vu et qui ont changés ma vie, il y en a 3 qui ont tout chaviré:
Cabaret Neige Noires en 1993, à la Licorne. J'ai vu ça pendant que je me faisais royalement chier en littérature et je suis sorti de là en me disant: " C'est ça que je veux faire dans la vie!"
La pornographie des âmes en 2004, à Tangente, de Dave St-Pierre. Parce que ce show-là est fort et puissant et parce qu'il fait éclater la médiocrité ambiante en milles morceaux. Après ce show-là, je me suis dit: "Rien en bas de ça! T'as pus le droit de botcher!"
et
Vie blanche, parce que c'est mon bébé. Ce show était drôle et fou. Il y avait 12 amours sur scène qui se donnaient à fond... Et je riais, et je ris encore en le regardant...
Que la folie peut être belle !
Allons! Soyons fous!

mardi 22 novembre 2005

L'Australie

21 ans et je flatte un kangourou! (Et croyez-le ou non, cette chemise bleue avec la veste orange en "draperie-coussin-velours" ont été mes vêtements préférés pendant ces premières années de vingtaine.
Un koalo, c'est très drôle. Ça grogne comme un petit cochon, mais ça sent le pipi.

Voici 10 ans aujourd'hui, j'arrivais en Australie... Après quatre longs mois d'ennuies et de lettres écritent quotidiennement, j'arrivais à Perth. Les multiples heures de vol (32 heures dans les airs -Montréal, Toronto - Toronto, Chicago - Chicago, Los Angeles - L.A, Honolulu - Honolulu, Jaquarta - Jacquarta, Bali -et finalement, Bali, Perth!!! Perth, c'est le point le plus éloigné de Montréal. Me connaisans, je ne pouvais pas tomber amoureux d'un gars de Chicoutimi ou de New York (genre distance plus raisonnable!) Non, c'était un Australien, pur et dur, de Perth, que ça me prennait pour vivre un amour longue distance.) les heures dans les nuages, donc, m'avaient embrumé les yeux. Je cherchais mon chum que j'avais quitté à un arrêt d'autobus à Prague (voir billet du 12 octobre "Leon's bithday"). La foule s'écarte et il est là... On se saute dans les bras... Suspension.
Malheureusement, le bonheur des retrouvailles fut de courte durée... À Prague, c'était un rêve romantique. Tout était merveilleux. Mais Chez lui, Monsieur est moins cool. Je sens que je le dérange, mais cibole! J'ai vendu toutes mes choses pour venir habiter ici! Je sens que ma réalitée me glisse sous les pieds... Après deux jours, il me demande si je ne voudrais pas aller passer une semaine à la ferme de ses parents, au centre de l'État. "On a passé 4 mois séparé, pis tu veux déjà qu'on se resépare???" - Je ne comprends rien, mais je décide de donner une chance à mon rêve. Il me jure qu'il y a encore de l'espoir. Je pogne un autobus, j'écoute "The winner takes it all" de Abba sur mon walkman et je pleure, je pleure, je pleure... Après quelques heures, le chauffeur me fait signe que c'est mon arrêt: On est sur une route, il y a une pancarte d'autobus, mais en avant et en arrière, il n'y a que de la route. À gauche et à droite, il n'y a que du désert. Pas de maison. Pas de voitures. Je débarque. L'autobus file. Désert.
J'ai plus de batteries dans mon walkman. Je me suis jamais senti aussi loin de chez nous. "Qu'est-ce que je suis venu foutre ici?" - Des interminables minutes plus tard, la mère de Leon arrive, en voiture. Elle stationne, elle sort et me tend les bras.
"Sorry, I'm late!"
"That's okay, me, I'm lost!"
Ce soir-là, cette femme merveilleuse m'a fait un massage complet, histoire de m'enlever les brides d'insomnies qui me tiraillaient le corps.
C'était tranquille la ferme. Leon est venu me rejoindre pendant cette semaine-là. Une nuit.
En revenant à Perth, on a bien essayé de faire marcher ce rêve... Mais il était déjà trop loin de nous. Leon, dans sa réalité n'était pas le même gars qu'à Prague. Moi, J'étais moi-même (il me l'a même reproché "I can't believe that you're the same that in Prague!") - Mais ça, c'est moi, que je sois en voyage ou chez nous, au travail ou dans un party, j'ai pas de masque. What you see is what you get! Enfin...
J'étais en Australie, câlisse! Il falait ben que j'en profite un peu! J'allais pas retourner chez ma mère de même... Il fallait au moins que je rapporte des photos de kangourous pis de koalas! Et pis, j'avais fait des démarches pour vivre là-bas... J'étais accepté à l'université de Perth en scénographie, j'avais trouvé un travail dans un resto, je m'étais installé dans une chambre vide de la maison de Leon... Qu'est-ce que j'allais faire de ma vie? Rester et assumer mes choix, ou retourner en looser chez nous... ? Ce fut la première fois de ma vie ou je me suis retrouvé confronté à ce genre de choix difficile. Vous savez, les "Y" sur les chemins... J'vas-tu à gauche ou à droite?
Finalement, noel approchant et cette impression de ne pas être chez nous, d'être loin de tout (Il y a rien qui est comme chez nous là-bas... Même les étoiles sont pas les mêmes!)me rongeait l'espoir de me tailler une place là-bas. J'ai pris l'avion le 24 décembre. Avec le L majuscule étampé dans le front. J'ai passé la nuit de la veille de noel seul à Bali à me saouler la gueule ben comme il faut. Le lendemain, je reprennais le voyage à rebourd. Arrêtant à L.A. chez une amie, (pas capable de faire tout le voyage d'une traite - et d'assumer ma défaite face à ma famille et mes amis) sa réaction en me voyant à l'aéroport fut: "Mon Dieu, Joss! T'as ben vieilli!"...
Ouais... J'avais pris un coup de vieux! C'est le genre d'histoire qui s'avale de travers pendant quelques mois. Mais une fois que le motton est passé, on se sent tellement plus fort.
Je suis arrivé à Dorval le 26 décembre au soir, acceuilli par une troupe d'amour... Le temps des fêtes a été très gris cette année-là.
Heureusement, j'ai jamais perdu espoir en l'amour - C'est un peu moins d'un an plus tard que je rencontrais Tin, et oui, mes doutes que quelqu'un pouvait retomber en amour avec moi furent anéantis... À part Chum (parce que c'est avec lui que je fais ma vie et que je suis bien - constamment), Tin est sûrement la personne qui m'a le plus aimé et démontré son amour, dans tous les sens (et toutes les positions! Hi! Hi!) Mais on est très con quand on est jeune. On a le feu au cul quand on a vingt ans, les gars! On se brûle les sens à vouloir vivre.
Je peux dire que le seul et unique regret que je porte au fond de la gorge, c'est de n'avoir pas assez cru en lui. En nous.
En octobre 1998, Leon est venu visiter Montréal. Il est resté un mois. Chez nous. On était resté en contact amical. Ma réaction en le voyant arriver au terminus d'autobus (il arrivait de Toronto) fut : "Ouch! Vraiment? J'ai été amoureux de lui?" - Hé!... C'est toujours bizarre de revoir une personne qu'on a aimé à vouloir mourir... Et d'avoir le nez qui retrousse tout seul... Comme quand on sent une odeur qui nous dégoûte un peu.
On a encore un contact par e-mail. De temps en temps. C'est toujours pratique connaître quelqu'un à l'autre bout du monde. J'aimerais bien y retourner en Australie, histoire de me bâtir des beaux souvenirs cette fois!

Le (2e)plus beau bébé du Québec de 1975

Bébé Joss à 1 an

Bon, la voici la fameuse photo (voir le billet "les 20 vérités (interdit au moins de 18 ans !) d'un bon garçon") qui auraît dû me donner le titre de plus beau bébé du Québec. À défaut de la revue le LUNDI, ce sera mon blog!

lundi 21 novembre 2005

Les 20 vérités (interdit au moins de 18 ans!) d'un bon garçon

Je viens de faire une tournée de blogs mémorables, voyage incroyable dans pleins d'univers de gens que je ne connais pas, j'ai beaucoup ri. Il y a un jeu qui circule en ce moment (à ce qu'il paraît) - j' ai lu deux résultats hillarants (Parce qu'y a pas juste les chips qui sont croustillantes ! et Patrick Brisebois "Lolita en poudre") - Bon, pas encore capable de bien mettre en lien! Besoin d'un cours "liens 101"! Désolé les inspirations...
En tout cas, tout ça depuis la fin de la matinée, le café froid à côté de moi, juste pour pas faire le travail que j'ai à rédiger...
Pas grave, j'assume!
Alors, attachez votre tuque, voici mes 20 vérités que je n'ai (presque) jamais osé avouer:
1- J'ai joué avec mes bonhommes(GIJOE, He-Man, Starwars...) dans mon sous-sol, jusqu' à la fin de secondaire 1. Et si j'ai arrêté, c'est que dans le vestiaire, après un cours de gym, un gars a fouillé dans mon sac et a trouvé un de mes bonhommes (ça a l'air que j'avais décidé d'en traîner un à l'école!) Tous les gars de la classe ont tellement ri de moi, pendant des jours et des jours, que c'est à ce moment-là que j'ai décidé de ranger mes bonhommes et de devenir un homme. J'ai aussi jamais fantasmé sur les vestiaires!
2- La première fois que j'ai fait l'amour avec une fille, j'avais 17 ans C'étais ma vraie première brosse (celle dont je ne parle pas, parce que je me rappelle de rien) J'étais donc très saoul, fait beaucoup de mélanges, et je me suis réveillé sur le carrelage froid de la salle de bain, les culottes baissées, une fille à côté de moi, du vomis séché sur le bord de la bouche... Et la fille m'a dit qu'on avait fait l'amour... En effet, ça se pouvait, j'étais encore tout dur (17 ans!)... Je ne saurai jamais si c'était vrai ou non, parce qu'après...
3- La fille en question m'a fait accroire qu'elle était enceinte. Pendant un mois, à 17 ans, j'ai cru, naivement, que j'allais devenir papa... Et que je serais accompagné d'une belle blonde enceinte de cinq mois à mon bal de finissants. Finalement, le bébé était pas de moi... Donc peut-être que mon numéro 2 est pas vrai! Ce qui est aussi très capoté, c'est que je pourrais avoir un kid de 15 ans aujourd'hui... Quelle genre de vie que j'aurais? J'aime mieux pas y penser...
4- À part si le numéro 2 est vrai, j'ai souvent fait l'amour avec des filles, mais j'ai jamais pénétré une de mes blondes. Toujours été avec des filles qui font la planche et qui ont peur (ou je sais pas quoi) bien que je prennais mon temps, j'y allais avec le doigt, longtemps... Dès que j'essayais monsieur Pénis, c'était des "Aouch! pas maintenant, ça fait trop mal... Ouach!" Ma mère m'a tellement rabattu les oreilles sur le fait que "Les hommes , c'est toute une gang de cochons!", j'avais tellement peur de manquer de respect, de faire mal... Vraiment, le gars, les deux pieds dans la même botine! J'ai même été très complexé en pensant que j'avais un trop gros engin... Ben non! Pas du tout, c'est très standard mon affaire! Je pense que c'est juste que le genre de filles qui m'attiraient, c'était le genre de fille à la "Sandy" dans Grease...
5- J'ai fantasmé à fond sur mon meilleur ami du CEGEP. Pas que j'aurais voulu que quelque chose se passe...(C'est pas vrai, je me censure, je pense qu'il aurait été le seul gars de l'époque avec qui j'aurais voulu essayer... Enfin!) J'étais vraiment pas rendu là, mais pour dire la vérité, je trippais dessus pas mal plus qu'en ami. Et je pense que c'est en parti pour ça qu'on a eu une grosse chicane quand il s'est mis à sortir avec sa nouvelle blonde, qui prennait évidemment beaucoup de place. Si tu lis ça, tu dois trouvé ça vraiment freackant. J'en ai jamais parlé!
6- À 5-6 ans, je suçais des adolescents qui venaient jouer au parc (dans un gros tuyau orange en plastique) ou je me tenais. C'était ma manière de me faire respecter. Souvent, ils me suçaient aussi, mais c'était pour la forme! Je sentais rien. (Ouch!)
7- Un de mes amis au primaire s'est fait cassé la gueule en sortant de l'école, un soir, par une gang de gars et au lieu de l'aider, je me suis sauvé en courant. On s'est jamais reparlé.
8- Des fois, quand Chum est parti travailler et que je me lève avec la trique, je me mets un petit porno. J'en ai pas beaucoup, deux-trois... Bon quatre! Le dernier que je me suis acheté, il se passe en Grèce... Ben maudit, les plages sont tellement belles et la mer tellement hallucinante que je m'excite plus à voir les paysages que les mecs... Je veux aller-là!
9- J'aime ça dire le contraire de ma boss, juste pour l'obstiner gratuitement. J'ai un vilain plaisir à chercher la bagarre avec elle. Juste pour être méchant. C'est pas correct.
10- J'ai tenter 3 fois de me suicider. 2 fois à 16 ans (tonne de pillules et tailler les veines (encore les cicatrices, Hé oui!) et 1 fois à 18 ans (avec un sac de plastique sur la tête) -Justement, dans le pire de ma chicane avec mon ami du CEGEP. 1 fois à l'hôpital, à 16 ans, et un lavage d'estomac... Depuis ce jour, je ne suis plus capable d'avaler des pilules. Je les croque et c'est dégueulasse...
11- J'ai eu très peur de la sodomie. Comme la pluspart des gars, je pense, on a un drôle de rapport avec notre anus (La Matou(e) en sait quelque chose!) J'ai donc été vierge du trou de pet jusqu'à 25 ans. D'autres fois, j'avais essayé avec deux autres chums (jamais des one-nigths! J'ai des principes!) mais ça faisait toujours très mal... Finalement, c'est Marco Polo qui a réussi... (et pas parce qu'il a une petite bite... Non, non, ça a pas rapport. Comme le chantait fabienne Thibeault: "C'est une question de feeling..." (N'importe quoi!!!)) WOW! Vous savez, on dit que le poing G de l'homme est là... Hé bien, en effet! C'est trippant en maudit. Tout un orgasme... larmes aux yeux pis toute après! Tout homme devrait essayer... Allez, un peu d'ouverture (ce n'est pas un mauvais jeu de mots!), demandez à vos blondes, ça va ranimer la flamme!
12- Mes faiblesses de l'esprit et du corps. Ma plus grande peur est de vieillir seul, de me retrouver en plein milieu de la mer, les pieds dans le vide. J'ai la phobie des profondeurs. Et je suis dyslecsique (vous l'avez sûrement déjà remarqué)
13- J'ai couché avec 31 personnes. Hommes et femmes confondus. Et je suis ni top, ni bottom, mais un peu des deux... J'ai le meilleur des deux mondes, autant en profiter!
14- Quand mon père a quitté ma mère, il est parti avec sa secrétaire, une fausse blonde un peu vulgaire. Bien que ma mère me défendait de l'aimer, j'avais ma propre oppinion sur elle. Je trouvais qu'elle puait.
15- La première fois que je me suis masturbé, j'avais 15 ans et je revenais du Cameroun. Voyage que j'avais fait avec mon amie Empi. Et bien, c'est à elle que je pensais lors de cette première expérience...
Ouf! C'est difficile... Plus que 5!
16- Je n'ai jamais pris d'autres drogues que des petits joints par-ci, par-là et de l'alcool. Jamais rien d'autre! Un enfant de choeur!
17- J'ai été élevé par une fervente catholique. Je suis allé à la messe longtemps. Même à ma première année de CEGEP, alors que j'étais en appartement seul (et libre) je mettais mon cadran le dimanche matin pour aller à la messe et faire freacker les têtes grises avec mes habits noirs, mes chaînes, mes cheveux longs, mes anneaux pis mes bottes d'armée.
18- Je suis allé une seule fois dans un sauna. J'étais avec Tin, la plus grosse passion amoureuse que j'ai jamais connu, et sans doute la personne qui m'a le plus fait mal dans ma vie et vice-versa(Peut-être même plus, j'ai été vraiment sale avec lui). Bref, c'est arrivé plusieurs fois qu'on reviennent se brûler un peu les ailes ensemble, retrouver nos chaleurs respectives, (il y a quelque chose de sécurisant de refaire l'amour avec un ex) quand on était célibataire en même temps. Donc, cette fois-là, on va danser, on a le goût de baiser comme des lions en chaleur... On peut pas aller chez-nous, j'habite encore avec mon ex, et ce serait pas correct. On peut pas aller chez lui non plus. je sais pus pourquoi. On est donc aller au sauna. Pas moyen de baiser en paix! Criss! Toujours deux, trois morons qui se ramassent sur toi. Un vieux bonhomme qui te pompe le manche avec frénésie, comme si c'était un biaphra sur un morceau de viande... ARK!!! Lâche-moi, ou applique-toi, Cibole! C'est poche en maudit, ça sent la sécheuse, t'entends pleins de bruits bizarres, le monde regarde à terre pis même si tout le monde est tout nu, je suis plus excité dans une église que là... Mais bon, vous devez commencer à trouver que je suis pervers en criss!
19- Je suis arrivé deuxième au concours du plus beau bébé du Québec en 1975. Selon ma mère, le concours était arrangé (évidemment!) parce que j'aurais dû gagner (et avoir ma photo dans le LUNDI!)
20- J'ai jamais fait de trippes à trois (si on enlève le mauvais trippe du sauna!), quatre ou dix... Mais je caresse le désir de faire l'amour avec Chum et une fille... Mais Chum veut pas. Je voudrais, aussi, me marier avec Chum. Pour vrai. Je sais pas pourquoi. Pour le party, je pense. Mais, par chance, il veut pas se marier non plus! (coudon! Y veut rien faire de l'fun! Hi! Hi!)
Ouf! J'ose pas trop relire... J'espère que vous prendrez ça avec humour...
De toute façon, et ça pourrait être ma 21e vérité, ça me dérange pas de me révéler, j'ai la peur d'être rejeté en moi, évidemment, mais sinon je suis assez exibitionniste pour assumer!

samedi 19 novembre 2005

Nous irons sur la neige blanche...

Ce matin, ouvert les yeux vers 9h30 et... "Oh! Il neige!!! Vite Margot, vite dehors!"... Pas eu besoin de la convaincre, elle tournait déjà sur elle-même tellement la perspective d'aller gambader sous les flocons l'excitait.
Nous aimons la neige! Margot dans la ruelle
La rue, ce matin, vue de ma fenêtre, à mon réveil

jeudi 17 novembre 2005

Lancez-vous!

J'ai re-vu: "Les bons débarras", un scénario de Réjean Ducharme, avec une mini Charlotte Laurier (de 8-9 ans), incroyablement juste et bonne... Un de nos grands classiques québécois, que j'ai déjà vu des dizaines de fois... Encore et encore... Les dialogues sont magnifiques:
Manon (Charlotte)- (À sa mère, au téléphone, pendant une fugue) J'vas t'amener pis j'vas te cacher là ou y'a pus personne qui va pouvoir te faire faire des affaires que tu veux pas faire...
Michelle (La mère - Marie Tiffault)- Où ça ? Dans ma tombe?
Manon- ... Dans mon coeur...
Juste un conseil, si vous avez encore jamais vu ce film-là... Ben, n'attendez plus! C'est ce que les années soixantes-dix ont fait de plus beau, je pense, en cinéma, au Québec...Avec "La mort d'un bucheron" de Gilles Carles...
...
J'ai lu: "Qui a tué Magellan? et autres nouvelles" un recueil de nouvelles de Mélanie Vincelette. En le terminant, j'ai écrit quelque chose dans la page couverture:
"Un an plus tard, je viens de terminer ce "petit recueil du bonheur interdit" - Cherchant. Est-ce que le bonheur est toujours petit? Est-ce qu'il doit être automatiquement interdit pour être jouissant? J'ai aimé ce livre comme on aime un chocolat chaud en rentrant de jouer dans la neige. J'y suis dans ce que je veux - plus que jamais - Plus que loin. Ça avance. J'ai l'impression à pas de tortue, mais sûrement que c'est parce que je dépasse des chars arrêtés sur le bord. J'aime. Heureux. J'écris publiquement tout. Ou presque. Et je suis lu."
Suivez mon conseil, lancez-vous donc aussi loin que possible, tant que vous avez vos jambes. Vous atterrirez sûrement un peu plus loin que prévu.

dimanche 13 novembre 2005

Petite famille

Plusieurs le savent déjà, Cool et Framboise compte parmi mes meilleurs amis. Maintenant qu'ils ont eu une petite poule ensemble, je dois avouer qu'ils restent les deux mêmes merveilleuses personnes. J'ai eu peur que les choses changent, je l'avoue. Mais Mini L est magnifique et ils sont toujours aussi chaleureux et festoyants!
Hier, je leur ai piqué quelques photos: La petite famille aux Îles de la Madeleine
Vraiment! Regardez-moi cette p'tite face! Cette Mini L a du sang de Madelinot en elle, c'est clair! Elle trippe trop sur le soleil et le vent du large!
Mon ami Cool en admiration devant sa fille, arrivée depuis à peine quelques heures
Maman et bébé se reposant
Mini L de profil. La petite tête ronde comme une planète.
Bon, j'avoue que j'ai hâte qu'elle ait l'âge que je lui mettes des perruques, que je la maquille et que je lui fasse faire du lipsinc sur des chansons de Jem et les Holograms ... Mais en attendant, j'avoue... je craque totalement pour ses beaux grands yeux.

Menoum!

Quelques scènes d'un autre souper gourmant (Très!) Autour de la table (improvisée par trois petites tables) :
Chevarie, Framboise, Cool, Hu et
Bobo et Enirak

Mini L était aussi de la fête, bien heureuse et bien en chair. Piquant une petite jasette avec Pénis (le chien en peluche!)

Barbouille, en observation de Léopold, que j'ai fait voler un peu pour la petite.

C'était une journée extraordinaire. Bobo, Cool et moi, nous sommes allés voir la pièce de théâtre "Mika l'enfant pleureur" écrite par notre ami Pascal Chevarie. C'était à 13h, à la Maison théâtre, un beau théâtre pour la jeunesse. Une pièce vraiment magnifique, belle, avec un texte beau , doux et poétique. Lisez plutôt:

"Noubi- Si on ne peut pas compter sur les enfants, sur qui on peut compter? Et puis d'autres gens vont nous entendre. Ils vont venir. Et ils vont demander: pourquoi est-ce que vous voulez faire trembler la terre avec vos petits pieds d'enfants sauvages? Et puis nous, on dira: on joue à ébranler le monde. On joue à croire aux rêves et à éteindre les volcans. Et ils vont se reconnaître. Et puis on sera plus seulement trois, mais quatre, et puis six, et puis cent, et bientôt mille! Et la terre va trembler pour de vrai."

N'est-ce pas que c'est beau? Imaginez vous faire bercer les oreilles par une si belle langue pendant presqu'une heure... Bravo Chevarie! (Et en passant, vous pouvez acheter la pièce de théâtre, elle vient d'être publiée par Dramaturges éditeurs - Un belle histoire à lire à des enfants le soir avant de s'endormir - Surtout si vous êtes capable de faire des voix différentes... Ce serait magnifique!)

Ensuite, toujours avec Bobo et Cool, nous sommes allés chercher la petite Mini L, et nous sommes allé faire les courses à l'épicerie. Cool était déchaîné, il achetait pour une armée d'affamés. hé hop! la viande! Hé hop! le fromage! Faut pas oublier la tarte au sucre! hé hop! Les sacs de chips!...

Finalement, on s'est tous retrouvé au chalet. On a bouffé. On a bu... Et le plaisir était de la partie!


samedi 12 novembre 2005

J'aurais voulu être Madelinot

Ce soir, je reçois à souper au chalet ma gang des Îles.
Êtes-vous déjà allés aux Îles de la Madeleine?Grosse plage sale! Avec Bobo, Framboise, Cool, Hu, San et Baboum
Deux belles, après un délicieux souper de soupe au palourdes
Un de mes grands amis (Cool) est Madelinot, et j'ai toujours admiré chez lui cette disposition à la gentillesse et à l'amitié.
Je suis allé le visiter dans son pays en juin-juillet 2004, avec Bobo et Framboise. Ça a commencé en folies: 22 heures de char (Croisé un arc-en ciel, frappé un Calinours, croisé un troupeau de vaches en quête de liberté, écouté du Angèle Arseneault en passant sur le pont qui relie le Nouveau Brunswick avec l'Île du Prince Édouard (concept!) et beaucoup de rires et de paroles inutiles...) pris le traversier à Souri et 5 heures plus tard (et un pichet de bière), les Îles s'offraient à nous... Sortant leur dos vert de la mer, le vent était glacial, le rire était encore au rendez-vous, mais j'étais tout ému... J'étais tombé amoureux!
Parmi tous les voyages que j'ai pu faire -et j'en ai fait:
1985 - Mali
1989 - Cameroun (avec Empi)
1993 - Tour de l'Europe avec trois amis en sac à dos et en train (France, Belgique, Pays bas, Allemagne, Autriche, Suisse, Italie, Côte d'Azur et Espagne)
1994 - Gaspésie (avec Yannou)
Été 1995 - Prague et Europe de l'Est
Novembre et décembre 1995- Australie et Bali
1996- Haiti (2 x)
1998 - Charlevoix et Tadoussac
1999-2000- Marseille et la France
2003 - Ukraine
Printemps 2004 - New York
Je pense que le plus beau voyage que j'ai pu faire, celui qui m'a ressemblé le plus, c'était ces deux semaines aux Îles de la Madeleine.
Quel pays magnifique! Les plages sont immenses. La mer est belle et forte! Les gens sont drôles, gentils, acceuillants...
Je m'y suis fait des belles amitiés, j'y carresse depuis des projets avec eux...

Un peu de vedettariat aux Îles... Michèle Richard était de passage pour tourner sa deuxième saison de son show de télé-réalitée. Après des heures de tournages, elle aime aller manger chez les gens au lieux du restaurant... Sa caméraman est la cousine de mon ami Cool, alors, Michèle Richard est venue souper (homards et accompagnements sur le bras... De Michèle!) avec nous. C'était notre dernière soirée aux Îles à Bobo et à moi... Ce fut une soirée mémorable. La grande Michèle a tenue à s'assoir à côté de moi : "Je m'assois toujours à côté des plus beaux gars de la place!" ... Et oui, j'étais très rouge! Elle est sympathique et spontanée, drôle et chaleureuse... Vraiment on a beaucoup ri... Et les homards étaient délicieux!
Ce soir, donc, je reçois quelques uns de ces gens fabuleux, ceux qui se sont exilés à Montréal.
Je suis tout content... Comme si c'était Noël avant le temps!
Hi! Hi! Hi!

jeudi 10 novembre 2005

Moment juste pour rire

Je viens de retrouver des photos très drôles...

Ne me demandez pas pourquoi, mais je sais qu'un après midi, dans la maison de la Pointe rouge, on a voulu tester ce que ça faisait des condoms, si on se les mettait sur la tête et qu'on soufflait dedans.
Le résultat est hillarant. Je me rappelle encore des crampes dans le ventre tellement on riait.
À faire lors d'une journée de pluie de novembre où vous vous sentez l'âme à la dérive... Grand rire garantie!

Marseille sera toujours Marseille


Tant qu'à en parler, autant les présenter. Me voici, en mai 2000, devant le Vieux Port de Marseille.


Voici les quatre mousquetaires de la Pointe rouge, Chambon et Aur, Marco Polo et moi, dans notre cuisine.

La maison, vu de la rue (Nous habitions le rez-de-chaussée- qu'on ne voit pas à cause du mur) Les voisins d'au-dessus étaient un couple de freacks. Lui, un nerveux, homo refoulé complètement victime de tout et elle, une ancienne fille de bar qui se meurt d'un cancer et qui fait chier tout le monde avec sa maladie. Ils guettaient nos allées et venues (Car ils n'avaient pas de vie.) Ils nous criaient qu'on faisait trop de bruits (à 19h00 un 24 décembre) et ils ont totalement empoisonné notre quotidien par petite dose pendant cette année-là.

Ma rue, avec notre voiture et Marco Polo qui embarquait quelque chose dans le coffre. Le blanc plus foncé, derrière, au fond, c'était la Méditerrannée.

Les premiers mois ont été merveilleux là-bas, mais juste avant les fêtes de noël, mon appartement à Montréal a passé au feu. Mes colocs (Naine l'était à l'époque aussi) m'ont appelée pour me dire que mes choses avaient brûlé, le lendemain de ma fête. J'ai quand même célébrer noël et le jour de l'an avec la famille de Marseille, mais l'angoisse me rongeait par en dedans... Je suis revenu à Montréal, en janvier, pour faire le tri dans mes choses. Je suis resté trois semaines. J'ai presque tout jeté de ce qui me restait et je suis reparti avec mon chat , Lancelot. J'allait vivre là-bas pour toujours...

Mais, la suite, vous la connaissez un peu déjà. L'atterrissage était trop abrupte. J'aimais ces gens, j'étais bien avec eux... Mais j'angoissais sur mon futur. Je me voyais devenir le bon petit mari à la maison, et je me disais que je valais mieux que ça (Hey! Tous ceux qui sont à la maison et qui sont bien, je trouve ça cool, si c'est votre choix!) Comme si j'étais investi d'une mission... J'ai toujours eu des grands mots (maux?)!

Bref, peut-être que ma nostalgie fait sourire les copains de Marseille qui me lisent, car à vrai dire, là-bas, je boudais beaucoup... Hé! Oui... J'ai été un boudeur dans ma vie! Je sais, c'est insupportable le maudit boudage! Mais, le choc (qui m'a fait changer) s'est produit quand Petite est venue me visiter. Ça faisait plusieurs mois que je l'avais pas vu, et elle boudait aussi quand ça ne faisait pas son affaire... Je suis tombé sur le dos! Ha! Les parents!!! On est pareil comme eux-autre! Exactement pareil... Nos mimiques, nos agissements, nos mécanismes de défence... TOUT est copié sur eux... C'est à ce moment que je suis devenu un vrai adulte, plus libre, parce que j'ai réalisé que peu importe ce que l'on fait pour s'en détacher, peu importe où on va pour s'en éloigner, on est comme nos parents... Parce que, l'éducation, faut pas se leurer, c'est du copiage. On copie nos parents. On les observe, et on reproduit...

Évidemment, ça a pas été de la magie, ça m'a pris du temps avant d'arrêter de bouder et de me plaindre. Mais, l'intension était là. Et j'y suis parvenu.

Le jour où on accepte qu'on est exactement pareil, la copie conforme de nos parents, c'est à ce moment-là qu'on commence à devenir différent, qu'on devient nous-même.

Et croyez-moi, ça m'a fait beaucoup chier aussi!

mercredi 9 novembre 2005

Ma petite soeur de Marseille


J'en parle souvent. Je sais. Je sais pas si c'est le mois de novembre qui me rend nostalgique, ou bien, le temps qui passe trop vite, mais je commence à être dû pour un petit vol plané au dessus de l'Atlantique, direction Marseille. Revoir la famille, là-bas... La mer...
J'ai été infiniement heureux à la Pointe-rouge (quartier où j'habitais à deux minutes à pied de la plage), mais j'étais trop jeune pour m'apercevoir que je l'étais- heureux. Trop inexpérimenté. J'avais pas encore trouvé ce que je faisais de ma peau... Je piochais dans le vide et je déprimais à savoir ce que je deviendrais... C'est pour cette raison que j'étais revenu à Montréal, pour trouver ce que je ferais de ma vie professionnelle... Le temps de me trouver, et je serais revenu en France. Avoir su que Marco Polo ne m'aurait pas suivi, je sais pas si j'aurais quitté la Méditerranée...
C'est fou, j'aurais pu écrire là-bas... À vraie dire, je n'étais pas rendu-là!
Quand je pense au chemin que j'ai parcourru depuis, ici, je ne regrette rien... Mais il n'y a pas une journée où je ne pense pas à ma famille de là-bas avec les boyaux qui me tordent. Parce que, là-bas, j'ai eu une famille. Une vraie. Peut-être qu'aujourd'hui c'est éronné de dire qu'ils sont toujours un peu ma famille, mais... C'était ma première fois. La première fois de ma vie que je me sentais appartenir à un noyau aussi tricotté serré. J'y avais ma place, totalement, entièrement, avec tout ce que j'étais en dedans et en dehors... C'était freackant des fois, mais la pluspart du temps, ça me réchauffait le bonheur... Si bien que quand Marco Polo et moi on a rompu, j'ai eu plus de difficultés à faire le deuil de sa famille que de lui... Quand je pense à son chum actuel, je pense à la place de privilégié qu'il a, entouré de Ric, Ju, Vivi, Catherine et André et j'avoue, je le jalouse, un peu, pour ça... J'aimais ça être le fils québécois autour de cette table.
Ju, ma petite soeur (celle sur la photo) on s'écrit encore. Je l'ai connue, elle avait 15 ans. Belle à couper le souffle, et tout de suite, Bang! Une sorte de coup de foudre: "T'es l'amoureux de mon frère: Tu es mon frère!" - logique indéniable, amour inmesurable. On est sorti ensemble dans le pub Irlandais sur le bord de la plage, on a ri, on a fait des pic-nics dans les Callanques, où elle me demandait conseils sur ses premières amours... On s'était promis qu'on ferait une croisière, moi pour mes 30 ans et elle pour ses 20 ans... Évidemment, on ne l'a pas faite. Elle a 22 ans maintenant. Elle s'est mariée en septembre (je n'ai pas eu les sous pour me rendre à la noce. Grosse déception!) et elle attend un bébé. La seule fois où je l'ai revue depuis, c'est lors d'un bref passage à Marseille en avril 2003. C'était devenu une femme, une belle femme. J'en était tout chaviré. Elle m'a serré très fort et longtemps avant que je reparte par l'ascenseur. Même chose pour Catherine, la maman. "Tu manges avec nous?" qu'elle m'a demandé. Ben non... D'autres choses à régler! (Et la gorge qui se noue, et le mottons qu'on tente de ravaler.)
Ça vous ai arrivé à vous d'avoir plus de difficulté à renoncer à la belle-famille qu'à l'amoureux?

mardi 8 novembre 2005

Bande-dessinée

Pour ceux que ça intéresse, voici quelques planches du projet de bande-dessinée que j'avais développé à Marseille entre mars et juin 2000. Il s'agit ici des premières esquisses et premiers croquis des pages 10-11-12, 37-38-39 et40. Souvent les dessins d'ensemble sont grossièrement griffonnés, avec une note à côté expliquant ce que ça devrait représenter... N'oubliez pas que c'est l'étape 1 d'un long processus.





Je me souviens que ma coloc Aur, qui croyait en moi et qui voulait m'aider, avait fait venir à la maison une amie à elle qui travaillait aux éditions Soleil, à Aix-en Provence, et lui avait montré mes croquis... À cette époque, j'étais encore un expert dans l'autodestruction (c'est le mot que je cherchais, Yannou!) et j'avais choké pour le reste du projet. Ce n'est pas grave, aujourd'hui, je suis ailleurs... Mais c'est toujours vertigineux de penser que notre vie pourrait être totalement différente si, ce jour-là, on avait pas choké. Au lieux d'écrire du théâtre, je ferais peut-être de la bande-dessinée et je vivrais peut-être encore à Marseille... au soleil... à côté de la Méditerranée!!! .... J'assume totalement!

lundi 7 novembre 2005

Pêle-Mêle d'automne



Gros Chat Jaune en scéance intense d'affection avec un de mes toutous d'enfance (fabriqué par ma marraine, Monique) que nous avons renommé récemment "Pénis" - Il porte la preuve qu'il ne faut jamais faire de baptême sous les effets de l'alcool. Mais un toutous orange qui s'appelle Pénis, c'est toujours moins pire que si c'était mon enfant!

Entendu: Au parc Lafontaine, en allant travailler, un midi, un papa qui chantait du Félix Leclerc (Je pense que c'était Bozo, vous savez: "Dans un jardin de vent mauvais, y'avait...") pour son bébé qu'il promenait en poussette. Il chantait sans pudeur, à pleins poumons. Dans les couleurs de l'automne. Entre un érable rouge et d'autres arbres jaunis d'or, j'ai vraiment trouvé ça d'une beauté inouie! Pourquoi les gens ne chantent pas plus en plein air?