Pieds dans l'eau, tête en ville: octobre 2006

La samba des jours avec toi

Mon dieu que c'est lâche
Que c'est fâcheux
Quelle tragédie, quel tracas
Mon dieu que c'est vache
Mon amoureux est reparti là-bas
Mon dieu que c'est triste
Il m'aimait si peu
Moi je l'aimais tant je crois
Mon dieu tu t'en fiches
Toi tu n'as d'yeux
Que pour un autre que moi

Même si le temps passe
Je n'oublie pas...

La samba
La samba des jours avec toi
La samba des jours avec toi
La samba de mon coeur qui bat
La samba
La samba des jours avec toi
La samba des jours avec toi
La samba de mon coeur qui bat
Samba de mon coeur qui bat

Mon dieu que c'est moche
C'est ennuyeux
Tu t'es joué de moi
Mon dieu que c'est cloche
De se dire adieu
Et Montréal est si froid
Mon dieu si tu existes même un peu
Ramène-moi
Mon ébéniste au cœur joyeux
Si vaniteux
Qui ne voyait que moi

Même si le temps passe
Je n'oublie pas...

La samba
La samba des jours avec toi
La samba des jours avec toi
La samba de mon coeur qui bat
La samba
La samba des jours avec toi
La samba des jours avec toi
La samba de mon coeur qui bat
Samba de mon coeur qui bat

C'est la chanson qui joue en boucle depuis plusieurs jours, partout dans ma vie. Elle porte mon coeur.

Elle m'emporte sur son rythme tout en douceur...
J'ai changé quelques mots, juste pour qu'elle me colle vraiment à la peau...
Mon Dieu, s'il pouvait écouter la samba de mon coeur qui bat...

Juste un peu...

Nos cinq années ensemble ont vraiment été dansée sur ce rythme de samba confortable...

Adieux Ti-Cul

Il fallait s'y attendre, les valves se sont à nouveau ouvertes ce matin. Quoi faire d'autre que de laisser couler? Rien! Alors, on laisse couler. Et coule chagrin d'amour... Coule hors de mon corps...

Hier, je suis retourné danser dans le Village suite à l'invitation de mon bon ami Jy. Après 1 heure de "je vais et je viens" (entre aucuns reins!) sur la piste de danse, l'évidence m'a sauté au visage. L'ennuie m'a mordu une cheville: "Criss que c'est plate!!!" (Attention, ici n'allez pas penser que le PARKING est un bar ennuyant - non! - Je pense que l'ambiance y est bonne, que les gars y sont beaux et qu'il y a de quoi y faire la fête... Non, c'est moi. Je suis plate!) Comme le sentiment de perte de forces dans le fond de la gorge: Ça va trop vite. Je suis pas dans mes basquettes. Je voudrais être déjà rendu là, mais non... Alors, j'ai embrassé Jy en lui disant que ça faisait une heure que je faisais semblant de trouver ça cool, mais que je m'emmerdais profondément. Comme une girouette, j'ai tourné les talons et je suis rentré dans le froid. Un vrai générique de film... Y a t'il un cinéaste dans la salle?

Ce matin, une belle surprise. Mon cellulaire sonne. Je réponds. Une voix trop rare à l'autre bout. Mon ancienne belle-soeur avec qui j'ai tissé de si beaux liens. Je lui avais écrit un message hier, en m'excusant de ce geste déplacé, mais que j'avais simplement envie de lui dire à quel point je les avais appréciés, elle et toute la famille, spécialement son fiston Christophe, Ti-Cul d'amour, avec qui j'ai tellement joué à inventer des jeux... Elle m'a dit que Christophe avait pleuré quand l'Ex homme de ma vie lui a appris que je n'étais plus son amoureux. Ce qui veux dire, en fait, qu'il ne jouera plus avec "mon'oncle" Joss. C'est pas juste la vie des fois. C'est absolument ingrat. En plus de faire le deuil d'un amoureux, il faut faire le deuil d'une famille... Parce qu'on a beau se dire qu'on va garder contact... Entre adultes, ça se peut... Mais avec un enfant... Si je ne fais plus parti de son quotidien, il va grandir tellement vite... Et puis, il y aura un autre "mon'oncle" niaiseux pour le faire jouer aux combats d'épées sur la plage du Bic à marée basse ou encore pour lui lire des histoires dans le gros divan confortable de son père...

Vraiment, ce matin, je réalise ce que je perds et j'ai complètement le coeur brisé...

P.S. Les deux photos furent prises en juillet 2005, lors de nos fabuleuses vacances dans Charlevoix.

3 jours merveilleux avec la belle famille.

Déménagement

Grâce à Cool, qui a été là, toute la journée, sous la pluie, comme un frère, et à Framboise, le déménagement s'est bien passé. Heureusement qu'ils sont là. Je leur ai payé le comfort food. Fini le Chalet du bonheur.

Je suis rentré en métro. Gratuit. Il a 40 ans aujourd'hui.

APOCALYPSE NOW!

Chum + Joss = The End

Ceci sera le message qui marquera la fin de ce blog. Terminé de Blogguer. J'ai l'impression que si je continuais, je ne ferais que répéter les mêmes choses... Ce qui a été dit ici est ce que je pense de la vie. Elle est belle la vie. Même si parfois elle nous crache des haches dans le dos au moment ou on s'y attendait le moins.
Mon instinct est extraordinaire. Je ne l'avais pas vu venir celle-là, mais je la sentais ramper vers moi avec sa peau de serpent venimeux. Ssssshh!
Celui avec qui je me suis vu devenir vieux ne m'aime plus. L'abset a explosé! POW!
Mes angoisses étaient donc fondées. Toutes ces inquiétudes, ces mauvais rêves, ces petites idées noires que je chassais de mon ciel bleu étaient fondées.
Si tout ça était arrivé la semaine dernière, je serais sûrement inconsolable. Bien que ma gorge se noue en ce moment, j'ai décidé que je ne prendrais plus ma vie par le chignon du cou. J'ai décidé de faire confiance, de la laisser me mener par le bout du nez pendant un bon p'tit bout. Ceci n'incluait pas seulement ma carrière, ça incluait toute ma vie, de la tête au coeur, en passant par les pieds...
Quand la personne qu'on aime dit qu'elle ne nous aime plus, qu'elle ne nous désire plus... Qu'elle n'est plus heureuse avec nous... Ça fait mal, ça ne se dit même pas. Ça ne s'explique pas. Mais quand on aime quelqu'un, pour vrai, on veut son bonheur... Alors on laisse partir. On lâche prise. On laisse aller... En espérant très fort que la vie va nous amener dans un endroit ou on sera encore plus heureux, ou on sera encore plus près de ce qu'on est dans le coeur... On peut se demander "Si j'avais moins travaillé...", "Si j'avais moins chialé...", "Si je n'avais pas laissé ce message...", "Si j'avais un peu plus... un peu moins..."... Mais à quoi ça sert au fond...?

J'ai fait ce que j'ai pu pour qu'il continue de m'aimer toujours. J'ai été moi-même à tous les matins en me levant et moi-même à tous les soirs en me couchant. Si j'avais continué de vouloir le combler, c'est moi que je blessais pour toujours. Je mérite mieux qu'un amour en demie teinte...
Ce matin, avec ma fidèle Margot, je m'en vais grimper le Mont Royal. Aller en haut d'une montagne... Je sais plus qui a dit: "Chaque homme, chaque matin, devrait monter une montagne..."
Je termine ce blog, parce qu'il ne pourra pas vivre sans le Chalet du bonheur... Et Chum, ne pourra jamais être Ex-Chum ici.
Fin

... Ou recommencement?

Blabla-Proutprout!

Entendu ce matin à l'émission de Christiane Charette à la Première chaîne de Radio Canada:
"...Je suis un observateur du réel donc, je suis un observateur de l'irréel,puisque c'est la même chose..."
Cette phrase ronflante, et qui ne veut absolument rien dire, fut prononcée par un auteur Français (qui a sûrement la tête grosse de même!!!) Franchouillard à fond, avec le petit accent de pêteux de Paris... J'adore la France. J'adore les Français. Mais quand ils s'amusent à dire des choses qui veulent rien dire (donc qui veulent tout dire) ça m'emmerde profondément... Surtout avant mon café!
Je m'ennuie de Marie-France Bazzo!