lundi 17 juillet 2006

Vacances méritées!

Je pars en vacances au Bic, à l'ïle du Prince Édouard et ensuite rejoindre ma famille d'adoption aux Îles-de-la-Madeleine avec Chum, Bobo et Superbe. Nous ferons la route dans notre grosse familiale blanche 1989 (que Chum vient de s'acheter pour transporter ses meubles!)! Oh Yeah!... Donc, pas de blog jusqu'à mon retour... Mais pleins d'histoires et de photos dès le 2 août (Mettez cette date à votre agenda!) D'ici là... Voici un aperçu:


Profitez bien du soleil!
À dans deux semaines!
XXX

mardi 11 juillet 2006

Le retour de l'enfant prodigue

Daphnée - Chienne-girafe - est revenue cette après-midi. Elle était chez une voisine, qui après quatre jours a décidé d'appeller la SPCA. Chum était super content! Hi! Hi! Hi!

lundi 10 juillet 2006

L'Été c'est fait pour jouer

Pour accueillir Chum et célébrer l'été, nos trois "Charlie's Angles" personnelles sont venues passer un week end ensolleillé avec nous: Belle Rousse, Superbe et Bobo.

samedi 8 juillet 2006

L'épisode ou Chum revient et Daphnée disparait...


C'est aujourd'hui que Chum revient de Cuba. Ne le dites pas à personne, mais il m'a manqué pas mal, beaucoup. passionnément, à la folie, mon bel amoureux.
Par contre, je me sens en ce moment comme dans un épisode de Friends. Vous savez, le genre d'épisode de sitcom où un personnage a fait quelque chose de mal, et il ne sait pas comment l'avouer à la personne concernée...
Hier, Petite, Ju et son frère, ainsi que Bobo et Superbe sont venus prendre du soleil et se baigner. Nous étions dans la piscine et la vie était belle. Je regarde dans la cours. Je ne vois que Margot. Où est Daphnée? Sa corde est là, mais il y a pas de chien au bout... "Merde!" que je me dis, elle s'est sauvée (ENCORE!!!) Pars en vélo dans les rues avoisinantes. Demande aux voisins s'ils ont vu une chienne-girafe courir à toute allure vers la liberté... Personne ne l'a vu. Elle a dû partir dans le bois. Roulant dans les bois autour de la maison, j'appelle: "DaPhNée!!!"... Pas de réponse... Pas de "Wouf!"
Plus tard, avec Bobo et Superbe (qui restent avec nous pour tout le week end) nous avons marché jusqu'au village. Au stand de crème glacée, je parle avec des gens (J'adore l'esprit des villages) tous se sentent si impliqués. S'ils retrouvent mon chien, ils vont m'appeler. Ce matin, encore, elle manque à l'appelle...
J'ai un peu peur de la réaction de Chum. C'est son chien. Il l'aime beaucoup. Et il sait que j'ai beaucoup de difficulté à "aimer" ce chien fou qui saute, griffe, chigne, détruit, dérange, bardasse, barbouille... Des fois, je suis tellement découragé de Daphnée, j'ai l'impression qu'on arrivera jamais à rien avec cette chienne-girafe sans focus, j'en pleure. Et puis, on est toujours en train de crier après... J'aime pas ça crier ou entendre Chum crier... Mauvais père que je suis...
Enfin, j'en parlais avec Bobo et Superbe ce matin, en préparant le café (Margot, parfaite en tous points, à mes côtés.) - Est-ce que j'annonce à Chum la disparition de Daphnée dès qu'il sort de l'avion? J'attends dans l'auto vers le chalet? Ou j'attends au chalet?
-Où est Daphnée?
-Daphnée? Ha! J'oubliais, elle s'est sauvée hier...
Pas trop bon... Hein? Alors, si je faisais du déni:
-Où est Daphnée?
-Daphnée? Daphnée qui?
-Daphnée notre chienne-girafe?
-Je ne sais pas du tout de quoi tu parles, Chum?
(Et j'embarquerais dans mon déni Superbe et Bobo, évidemment)
-Chum de l'autre, tu n'as jamais eu de chienne du nom de Daphnée!
- Je crois que le soleil de Cuba t'as vraiment tappé sur la tête!
(Elles sont mes complices en toutes choses ces deux filles...)
Mais bon, je prends des notes pour écrire un futur épisode d'un de mes sitcom... Mais d'ici là... Où est-elle? Comment prendra-t-il la disparition de son chien? M'aimera-t-il encore???

jeudi 6 juillet 2006

Tomates


"Un jour vous verrez la serveuse automate s'en aller cultiver ses tomates au soleil - Qu'est-c'que j'vais faire aujourd'hui? Qu'est c'que j'vais faire demain? C'est c'que j'me dis tous les matins... J'veux pas travailler, juste pour travailler..."
C'est ça que ma radio racontait ce matin.
Fabienne Thibeault à son zénith.
Moi en robe de chambre. Ouais, c'est frrisquet.
Les deux pieds dans la rosée.
Ma tasse "Sagittaire" pleine de café entre les mains.
À tous les matins, je fais une petite tournée de mes plantations:
Je vais dire bonjour à mes plants de tomates,
Bon matin le lilas.
Réveillez-vous les bébés tournesols!

mardi 4 juillet 2006

Orage et beauté!

Conseil de moment de bonheur:
S’il y a un orage de malade mental qui arrive au-dessus de vos têtes, prenez votre CD préféré de musique classique – moi c’est Le lac des cygnes de Tchaïkovsky – et je vous le conseille! – Et mettez le volume au maximum!!!
Frissons garanties!
Larmes aux yeux aussi!
À chaque éclair, j’ai la chair de poule…
Y’a pas à dire, il me manque juste Chum à côté de moi, et toute la beauté, la force et la magie du monde seraient réunis dans mon petit chalet de bois ronds…
P.S. J’écris douze heures par jour. Ne le dites à personne, mais je m’ennuie de Chum un peu…
Ha! Maudit Tchaïkovsky à marde! Tu réussis toujours à ma tirer la petite larme!
BOUM!!!
HA!!!! C’est beau!!!
C’est gris comme la nuit!
C’est beau comme un premier orgasme!
Les arbres dansent la folie du vent!
J’me prends pour un chef d’orchestre. Allez les chiennes! Dansez!!!
BRRRROOUUUUUUMMMM!

lundi 3 juillet 2006

Europe 93

À l'été 1993, j'avais 19 ans. Avec 3 de mes amis, je suis parti faire le tour de l'Europe en train. 6 semaines, presque 10 pays, une nouvelle ville à tous les jours, et on voyage de nuit, comme ça on dort dans le train et on économise sur les chambres d'hotel. Aventure! J'y repense parce que hier, je suis tombé sur mon "journal de bord", pleins de souvenirs et de photos. J'avais fait ce collage sur la page couverture. À 19 ans, je voulais faire de la photo. Je mangeais de la pellicule. Je bouffais de l'image. J'étais avide de découverte et de liberté. Je réclamais ma vie à grands cris... Depuis des années, je rêvais de l'Europe, je l'imaginais, comme dans les vieux films français de Goddard ou de Bardot. J'étais un vrai ti-cul. Un ti-cul qui signait "L'Ange Noir" (Ouf!)...
Quelques mois avant ce grand départ, j'avais fait ma troisième et dernière tentative de suicide. J'avais été sauvé par Gente, un des quatre mousquetaires du Tour d'Europe... Je voulais que ma vie change. Que le malheur arrête. J'étais en train de changer mon attitude face aux choses. Je devenais un petit homme. Avant de partir, j'avais écrit de longues phrases sur des feuilles lignées d'écolier. Des feuilles encré de mes malheurs et de mes angoisses... J'étais allé à une rivière, et j'avais jeté les papiers dans le courant... J'ai fait la même chose lors de ma première journée sur le bord de la Méditerranée. Chiffonné mes cauchemars et je les ai confiés à la mer...
À cette époque, il était possible d'acheter une passe de train, bonne pour 1 mois (30 jours) Cette passe nous donnait accès à tous les trains, tous les pays d'Europe, toutes les villes... Toutes les merveilles... Et ce pour, si je me rappelle bien, seulement 250$... Dans notre itinéraire, nous avions prévu une boucle qui partait de Paris et qui revenait à Paris. Nous allions passer les 9 derniers jours dans la ville Lumière... 9 jours de bonheur. J'étais à Paris complètement libre. Complètement heureux... Contrairement à bien des histoires, je suis tombé amoureux de Paris dès ma sortie de train... Et cet amour n'a jamais failli. Pendant les 9 derniers jours, j'ai crevé de faim. Je n'avais plus d'argent, ou presque. Je préférais garder mes sous pour rentrer dans les Musées (Vive l'Art!) que pour manger... Alors, j'ai fouillé dans les poubelles de Paris (J'ai une certaine fierté de ça... Sûrement parce que c'est à Paris que ça s'est passé!) Je suis allé kémander de la bouffe dans les cuisines de restaurants (Les cuisiniers ont toujours été d'une sympatie exceptionnelle ("Bah! V'là que le Québec a faim! Faut le nourrir le petit Québécois... Allez! Dit-moi quelque chose..." et je leur disait "Tabarnack!" et ils riaient, et je bouffais... Hi! Hi! Hi!)
Extrait de mes premières lignes:
"Vendredi 28 mai 1993
C'est le départ!!!
J'ai littéralement des ailes! Je me sens bien et libre. Je me sens soulagé et rassuré... Hier, le party au chalet de Ju a été vraiment fantastique... Tant d'amitié... Europe me voici!!!"
"Samedi, le 29 mai 1993
Que d'aventure aujourd'hui!
Premièrement, on a atterri à Orly. On était pas mal excité. on a pris le bus et puis le métro pour se rendre au centre de Paris. Ce qui nous a frappé le plus en sortant du métro, ce sont les maisons. Les toits des maisons, en tuiles oranges et aussi les plaques des voitures. Avec nos gros sacs à dos, on avait l'air touriste. Je suis tombé en amour avec Paris. Je me verrais bien habiter ici. Ça a de l'esprit. Ça respire (!!! Intégral dans le texte... Première impression: Paris respire... Hum... Bizarre!) Nous avons mangé sur le bord de la Seine, en face de Notre Dame... Tant de siècles qui nous regardent à travers ces gargouilles. Et puis, on a marché... Marché... Et puis marché... Et le trouble a commencé quand nous sommes arrivés à l'auberge de jeunesse. Plus de places! On se retrouvais dans la rue pour coucher!!! Et ça faisait plus de 24 heures qu'on avait pas dormi. Finalement, on a voté pour utiliser tout de suite notre eurailpass. Nous allions tout de suite rouler vers Bruxelle. À la gare, ça a été l'enfer! Ça sentais la pisse, il y avait plein de bruits et de cries et on a attendu 2 heures pour monter dans notre train, mais on s'est trompé de wagon! Nous sommes débarqués, obligés, à Compiègne, à bout de nerfs et à bout de fatigue. Heureusement, la ville est sympatique. On était super découragés, car il était tard et on ne savait pas si on allait trouver une place pour dormir... Mais heureusement, nous avons croisé un gentil chauffeur d'autobus et il nous a aidé. Il disait être tombé en amour avec le Québec. Il nous a donné un lift jusqu'à l'auberge, gratuitement et la dame à l'auberge a été super gentille. Accueillante. J'écris présentement du dortoir, étendu sur le ventre, sur mon lit, par-dessus des draps blancs immaculés. Tout est tranquille ici. Une fenêtre est ouverte et des petits oiseaux gazouillent la fin de la journée. Le soleil se couche, ça me donne le goût de "deeper" (expression de ma jeunesse, qui voulait dire quelque chose comme "méditer" ou prendre du temps pour le silence... Je sais plus trop...) Enfin, après la pluie, viens le beau temps... "