lundi 30 juillet 2007

Ha! Ha! Ha!


"Si on pouvait entendre le son qu'émet le coeur de l'univers, ce serait sûrement celui de millions et de millions de rires..."



Love You Bob!
xxx

dimanche 29 juillet 2007

Bonjour raton!

Bébé raton

J'ai un raton sur la tête!


samedi 28 juillet 2007

Amitié de vacances



Pendant mes vacances en Estrie, j'ai visité une de mes cousines (que j'adore!) et elle a un raton laveur domestique. Ce fut le coup de foudre pour moi. Jéjé était un peu moins sûr!

jeudi 12 juillet 2007

Avocado

C'est quoi ce nouveau travail qui me rend si heureux?
Je suis serveur pour un des meilleurs traiteurs à Montréal, chez Avocado
Pourquoi j'aime autant ce boulot?
Parce que chaque événement créé par Avocado est magique. On exige de nous un service 5 étoiles, ce qui veut un peu dire qu'on "entre en scène" à chaque plat qu'on apporte ou à chaque coupe qu'on remplit, mais ce qui veut surtout dire qu'on a le temps de bien faire les choses. On travaille pour le gratin de Montréal, on se doit donc d'être impeccable. Je dois avouer que je me trouve très beau dans mon habit de serveur, tout en noir, avec le long tablier noir et la cravate noir et blanche. À chaque soirée, l'ambiance est très glamour. Mes collègues féminines ont toutes des robes de soirée noires, et elles portent toutes des coiffures hautes à la mode des années soixantes. L'effet merveille est toujours garantie. Je m'entends bien avec mes collègues et mes boss, en plus!
Moi, qui cherche des prétextes à célébrer avec les gens que j'aime constamment. Moi, qui croit que parmi les plus grands bonheurs de la vie, il y a, sans contredit, ceux qui se goûtent autour d'une table, entouré d'une famille riante et joyeuse. Moi, qui adore recevoir les gens pour manger, boire un coup et peut-être même danser un peu... Je me retrouve à recevoir le beau monde à chaque fois que je travaille, et ce, dans les meilleurs conditions possibles: Bouffe excellente, ambiance recherchée, alcools abondants et vins à volontée... Je me sens à ma place. Je suis heureux comme un poisson dans l'eau! La vie est belle!

Et c'est quoi ce super-contrat qui m'a fait pousser des ailes?
L'écriture de livres de recettes... Je ne peux en dire plus pour l'instant!
;)

mardi 10 juillet 2007

Oenothère

Au cours de Yoga, il y a une petite table sur laquelle il y a un paquet de cartes. Au dernier cours, j'en ai pigé une. Comme ça. En passant.
Sur chaque carte, il y a une fleur. Cette fleur apporte quelque chose. J'ai pigé cette fleur, l'Oenothère: La guérison émotionnelle.
"L'oenothère m'apporte la guérison de l'enfant blessé en moi.
Je retrouve toute la chaleur de mon âme.
Je peux m'ouvrir et vivre des relations profondes et vraies avec les autres."

On peut dire que cette carte est arrivée juste au bon moment ce matin-là!
Je vais aller m'acheter un plan dès mon retour de vacances.


lundi 9 juillet 2007

Correspondance musclée

Ma coloc, Superbe, et moi nous écrivons souvent des petits messages... Car curieusement, nous ne nous voyons pas souvent, "Vie moderne d'urbains trop populaires oblige!!!" Et quand ça fait plusieurs jours qu'on ne s'est pas vu, on s'envoie des mails. Internet est si pratique pour rapprocher les gens! Évidemment, c'est souvent pour se dire des conneries, car, oui, je l'avoue, nous sommes très cons (!) comme en témoigne le message que je lui ai envoyé tantôt, en réponse au message qu'elle m'avait posté et où elle me disait:
"Depuis que tu t'entraînes, mon chum est jaloux de tes muscles!"
J'ai répondu:
"Et il a bien raison d'être jaloux parce que je suis très musclé. Je t'envoie d'ailleurs la dernière photo prise de moi. Bon, je ne suis pas à mon meilleur... Nous étions en train de défaire la salle où il y a eu le mariage hier. J'avais commencé à travailler à 9h00 am et il était rendu 5h00 am... Il faisait très chaud (c'est pour ça que j'avais enlevé ma chemise et qu'on avait installer des ventilos...) J'étais assez scrap (comme tu peux le constater sur la photo, où j'ai été pris par surprise!) mais sous la fatigue, on peut distinguer l'homme... Le vrai!
C'était une grosse journée (je suis rentré à 6h et quart ce matin - Margot était très contente de me voir, je pense qu'elle a eu sérieusement peur que sa vessie explose!) Et oui, j'ai travaillé quelque chose comme 20 heures et demie en ce samedi 07/07/07... Et j'adore toujours ce travail! Ce fut une journée magnifique!
Aujourd'hui, dimanche le 08/07/07, mon corps a fait la grève. J'ai dormi jusqu'à 15 heures... Ouf! Alors, je ne suis pas allé au gym. Il se peut donc que lorsqu'on se voit, je sois un peu moins musclé. N'ai surtout pas peur.
Soigne toi bien (je parle évidemment de ta maladie mentale!) et profite du soleil (Si tu le trouves à quelque part... Sinon, regarde dans ton coeur, je suis sûr qu'il y est!)
Je t'embrasse avec vigueur
Ton coloc
Montreal's most wanted celibataire
JOSS
xxx

vendredi 6 juillet 2007

À force de rêves

Hier soir, j'ai passé la soirée avec Sandy et nous avons écouté un très beau film, À force de rêves, dont Yannou avait monté la bande annonce. C'est un documentaire merveilleux, qui nous montre la vieillesse comme on la voit rarement. La vieillesse à travers des gens heureux, passionnés, en fin de parcours, évidemment, mais complètement vivants!
Sandy et moi, avons décidé de vous offrir une citation du film, réarrangée par nous deux (avec une bouteille de mousseux dans le corps pour célébrer mon super contrat):
"Et si c'était votre dernier été...
On ne sait pas , c'est peut-être le dernier été que je vois-là...
Si tous les gens pouvaient penser que ça pourrait être leur dernier été...
Mon Dieu que le monde irait mieux!
On aurait pas besoin de guerres, on en aurait pas besoin, y resterait rien qu'un été à voir... Pis on aurait pas besoin de détester le monde...
Pis je vous garantie que si c'était mon dernier été, je serais pas ici en train d'écrire pis vous seriez pas là en train de me lire si c'était votre dernier été...
Vous seriez chez vous à l'heure qu'il est en train d'aimer à tour de bras.
C'est ce qui faut...
Y'a rien que ça de vrai..."


Inspiré par Monsieur Péloquin,
Le sympathique homme aux avions.

Merci!

jeudi 5 juillet 2007

Contre toute attente...

How can i just let you walk away, just let you leave without a trace
When i stand here taking every breath with you, ooh
You're the only one who really knew me at all

How can you just walk away from me,
When all i can do is watch you leave
Cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears
You're the only one who really knew me at all

So take a look at me now, oh there's just an empty space
And there's nothing left here to remind me,
Just the memory of your face
Ooh take a look at me now, well there's just an empty space
And you coming back to me is against all odds and that's what i've got to face

I wish i could just make you turn around,
Turn around and see me cry
There's so much i need to say to you,
So many reasons why
You're the only one who really knew me at all

So take a look at me now, well there's just an empty space
And there's nothing left here to remind me, just the memory of your face
Now take a look at me now, cos there's just an empty space

But to wait for you, is all i can do and that's what i've got to face
Take a good look at me now, cos i'll still be standing here
And you coming back to me is against all odds
It's the chance i've gotta take


Le genre de chanson qui m’est revenue en tête la semaine passé.
Je préparais la liste des chansons que j’allais faire jouer au mariage de Yannou et de Sylvain. Parce que, même si on est convaincu du boheur possible pour les amis-tourtereaux, c'est toujours un peu difficile de croire au bonheur pour nous-même quand on a tout perdu soudainement... Encore un peu d'amertume dans le fond de la gorge, je pense. Parce que le pardon est long à venir, je pense... Et puis, comme ça, une envie de ré-entendre du Phil Collins. Du vieux Phil Collins. Je trouve que c’est une de ses plus belles chansons. Triste à fond, bien sûr! Et pourtant, je suis pas triste. Pas du tout même...

J’ai reçu un torchon de lettre la semaine passé. Un vrai torchon qui m’a coûté 140 piasses ! Voyez-vous, pour être un auteur reconnu par l’élite théâtrale Montréalaise (bon, ça se veut Québécois, mais l’élite se commet à Montréal, tout le monde le sait !) et pour éventuellement voir mes pièces joués dans un des grands théâtres de Montréal, le CEAD est un mal nécessaire. Ça coûte 140$ pour qu’ils aient la gentillesse de pencher leurs gracieuses têtes sur un de nos écrits. Qu’ils jugent de haut. Très haut… Que voulez-vous, le Théâtre est une monarchie et n’est pas un théâtreux qui le veut. Et après quelques mois, ils rendent un verdict, à savoir si, oui ou non, nous sommes apte à recevoir le bienfait de leur miséricorde… Ils n’en ont rien à foutre de rencontrer l’auteur, de savoir son parcours, d’aller voir ses autres réalisations… Non : Un texte=140$ et un jugement… L’important, c’est de voir si on a « le talent » de l’auteur de théâtre…
Et bien, je vous annonce qu’à en croire mes juges dramaturges qui siègent avec grandeur au CEAD, je serais mieux d’oublier mon désir d’écrire :
"Monsieur,
Le comité de lecture du Centre des auteurs dramatiques s’est réuni récemment et a décidé de ne pas recommander votre texte La plus belle journée de notre vie en seconde lecture. Les lignes qui suivent vous feront part des commentaires que les membres du comité m’ont demandé de vous transmettre.
La plus belle journée de notre vie est une comédie légère écrite pour le théâtre d’été. Sur ce plan, le projet rencontre son objectif. Le regard offert par les membres du comité de lecture ne se situe donc pas au sujet du genre théâtral proposé, puisque le CEAD est au service de toutes les écritures. Cependant, en l’état, l’œuvre n’offre malheureusement pas de point de vue original sur la situation déjà souvent traitée. Elle se cantonne également dans des gags usés, tous déjà vus. La langue est quant à elle bancale, sans rythme particulier, ce qui est problématique pour la comédie. Par contre, la grande majorité des scènes est bavarde ; on y parle trop.
Dans La plus belle journée de notre vie, l’auteur gère bien la circulation de ses nombreux personnages. Toutefois, le type de gens qu’il nous fait rencontrer et le genre de blagues qu’il met en scène apparaissent rapidement vieillot. Ils questionnent fortement le comité sur l’année durant laquelle l’action se déroule.
Le texte présente surtout un sérieux problème de base en mettant en scène une jeune fille de 22 ans qui invente à peu près n’importe quoi pour ne pas choquer sa mère, laquelle n’apprécierait pas que sa fille vive avec un homme hors du lien du mariage. Sommes-nous bien dans les années 2000 ? De même, il y a énormément de personnages et beaucoup d’activité dans le texte. Il n’est pas évident de savoir quel personnage le lecteur doit suivre en priorité. En d’autres termes, La plus belle journée de notre vie raconte l’histoire de qui exactement ?
Toujours au plan des personnages, ils apparaissent trop schématiques et stéréotypés pour qu’on puisse véritablement s’y accrocher. D’autant plus qu’il s’agit de personnages qu’on a vus à de multiples reprises, leur crédibilité devient ainsi problématique. Par contre, le comité a beaucoup aimé le personnage de la mère alcoolo et dégourdie. Elle est extraordinaire et, finalement, pas mal plus vivante que le reste de la famille. On se demande quand même pourquoi sa fille fait tant de chichis, considérant qu’Antoinette soit si dégourdie…
Au plan de l’action et de la structure, l’ensemble se tient. Toutefois la situation de base est tellement improbable que cette construction ne peut être que minimale, la mécanique fonctionnant difficilement. Quant à elles, les situations manquent de finesses et reposent sur des trucs piégés, fortement usés et téléphonés : les gags sur les homosexuelles et les situations fondées sur la présumée orientation de François sont un domaine qui peut faire encore rire, mais dans ce cas-ci ils sont véritablement évident et au ras des pâquerettes. L’ensemble des gags est, de toute façon, éculé ou déjà entendu. Encore une fois, en quelle année sommes-nous ? Les situations s’enchaînent et on finit par arriver à un dénouement. On ne peut cependant pas dire qu’il ait progression dramatique, les scènes s’étendent en longueur, l’ensemble devient lourd et difficile. Mêmes les meilleures scènes devraient être resserrées, car elles manquent de rythme. Par ailleurs, le quiproquo qui repose sur le fait d’apporter des joints plutôt que des joncs au mariage est improbable.
La rencontre entre la mère et la fille représente la partie la plus savoureuse du texte. Toutefois, pourquoi faut-il qu’elle soit jouée par un homme ? Pour des économies de distribution ? Il est dommage que le plus beau personnage de votre texte doive souffrir d’une telle béquille.
En espérant le tout à votre convenance, veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos sentiments les meilleurs."
...
Dans la vie, la condescendance et la mauvaise foi me mettent toujours hors de moi. Et je trouve que cette lettre en est bourrée! Bien sûr que cette pièce n’a pas de bon sens ! C’est complètement fou les quiproquos que les personnages s’inventent pour se sortir du pétrin. C’est un des moteurs en comédie, le personnage ne prendra pas la solution facile pour s’en sortir, il va automatiquement opter pour la situation qui va le mettre encore plus dans le pétrin… Que la pièce ait été montée une dizaine de fois depuis 5 ans, qu’à chaque fois ça ait été un gros succès, que j’ai reçu des tonnes et des tonnes de bons commentaires à son sujet, par des acteurs, des jeunes, des parents, des profs, des metteurs en scènes… Que j’ai écrit 17 autres textes déjà publiés et qui sont joués un peu partout au Québec, en Ontario et dernièrement au Nouveau Brunswick et qu’en plus j’y ait reçu un prix… Ça ne compte pas. Savez-vous pourquoi? Parce que ces commentaires viennent d’amateurs. Pour l’élite théâtrale, l’amateurisme n’a pas lieu d’exister et d’être pris en considération… Je pense que ce sera le combat de ma vie !
...
Me revoici redevenu Don Quichotte qui se bat contre des moulins à vent!!! L’important dans un théâtre vivant, c’est d’être joué ! C’est sur scène que la pièce vit… C’est dans la bouche des acteurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels, qu’on voit si un texte fonctionne… Et je dois avouer avoir assisté à environs 5 versions différentes de cette pièce, et les 5 fois, la salle était pliée en deux, le rythme était là et… Ça fonctionnait. On y croyait. Que ça se passe de nos jours ou dans les années 70, quelle importance ? Le côté vieillot de certaines situations vient du fait que cette pièce est écrite dans un sens pour rendre hommage au théâtre comique du Québec. J’ai presque fait une recherche étymologique en humour et en comédie pour reprendre des paturns comiques célèbres. Donner le rôle d’une femme à un homme en est un procédé comique reconnu et fortement utilisé pour faire rire (Est-ce qu’on reproche le choix d’un homme pour faire Moman dans La p’tite vie ?) Vraiment, la comédie sera toujours mal vue! Comme si c'était facile de faire rire! Cibole!
Je garde cette lettre précieusement (sans la relire trop souvent) et je fais serment que le jour où je gagnerai un prix pour un de mes textes, je vais la ressortir et la lire à haute voix, et j’espère que les têtes couronnées du CEAD seront dans la salle. In your face, assholes !!!

Après un beau torchon comme celui-là, on n’a pas le choix d’avoir le bec cloué. Pas pu se défendre. Le verdict est rendu sans qu’on soit invité au banc des accusés. Réussir comme auteur de théâtre me paraissait être against all odds

Pourtant, mon nouveau boss de mon nouveau travail, qui m'avait demandé s’il pouvait lire mon travail, parce qu’il avait peut-être quelque chose à me proposer et à qui j'avais refilé deux de mes pièces la semaine dernière me rappelle avant hier. Il a beaucoup aimé mon travail. Il a été touché. Il a pleuré, il a ri, qu’il m’a dit…
Genre de boss idéal qui arrive dans ta vie juste au bon moment, against all odds, vous allez me dire…
Ouais, que je vais vous répondre, il arrive non seulement au bon moment, mais il n’arrive pas les mains vide, il m’offre un contrat d’écriture incroyable. Quelque chose que je pourrais qualifier d’inespéré et d’inattendu ! Un projet stimulant et… Payant !!! Vraiment contre toute attente!!!

Alors, je smile en criss !
...
Voici mes mots heureux laissés chez Yannou:
« Merci pour ces deux beaux grands jours de purs bonheurs!!!
Je surfe avec le sourire depuis la St-Jean, depuis vos noces, depuis ce feu fou du Solstice d'été... Enfin, une vraie de vraie Bacchanale! Une vraie célébration de l'été... Je surfe avec le sourire... Je suis la vague.... Et quelle vague! C'est la vague du bonheur ça, ma belle!
Grâce à vous, je ne m'ennuie plus du Chalet du bonheur... Je sais qu'il y a mieux, qu'il y a tellement mieux pour moi...
Je suis comme on pourrait dire "re-viendu" à la vie... Je suis "re-né" de mes cendres... Et je suis bel et bien moi...
J'ai hâte de te voir. J'ai des bonnes et des moins bonnes nouvelles, comme la vie qui a continué pendant ton absence... Mais je ne m'en fais pas... J’ai retrouvé le vrai goût du bonheur... Y'a pas de mauvaises nouvelles pour me tuer... I'm a Phoénix, baby! »

Allez ! Suivez mon conseil : Profitez donc des beaux jours d’été... Qu'il fasse beau ou pluvieux... Profitez... Contre toute attente!
XXX

mardi 3 juillet 2007

Dieu qu'elle est belle!!!!