lundi 28 novembre 2005
dimanche 27 novembre 2005
Promenons nous dans le bois



samedi 26 novembre 2005
After party d'huîtres




L'amitié est une grande chose, qu'on se le tienne pour dit.
jeudi 24 novembre 2005
Vie blanche


mardi 22 novembre 2005
L'Australie


Voici 10 ans aujourd'hui, j'arrivais en Australie... Après quatre longs mois d'ennuies et de lettres écritent quotidiennement, j'arrivais à Perth. Les multiples heures de vol (32 heures dans les airs -Montréal, Toronto - Toronto, Chicago - Chicago, Los Angeles - L.A, Honolulu - Honolulu, Jaquarta - Jacquarta, Bali -et finalement, Bali, Perth!!! Perth, c'est le point le plus éloigné de Montréal. Me connaisans, je ne pouvais pas tomber amoureux d'un gars de Chicoutimi ou de New York (genre distance plus raisonnable!) Non, c'était un Australien, pur et dur, de Perth, que ça me prennait pour vivre un amour longue distance.) les heures dans les nuages, donc, m'avaient embrumé les yeux. Je cherchais mon chum que j'avais quitté à un arrêt d'autobus à Prague (voir billet du 12 octobre "Leon's bithday"). La foule s'écarte et il est là... On se saute dans les bras... Suspension.
lundi 21 novembre 2005
Les 20 vérités (interdit au moins de 18 ans!) d'un bon garçon
samedi 19 novembre 2005
Nous irons sur la neige blanche...
jeudi 17 novembre 2005
Lancez-vous!
dimanche 13 novembre 2005
Petite famille






Menoum!


Mini L était aussi de la fête, bien heureuse et bien en chair. Piquant une petite jasette avec Pénis (le chien en peluche!)

Barbouille, en observation de Léopold, que j'ai fait voler un peu pour la petite.
C'était une journée extraordinaire. Bobo, Cool et moi, nous sommes allés voir la pièce de théâtre "Mika l'enfant pleureur" écrite par notre ami Pascal Chevarie. C'était à 13h, à la Maison théâtre, un beau théâtre pour la jeunesse. Une pièce vraiment magnifique, belle, avec un texte beau , doux et poétique. Lisez plutôt:
"Noubi- Si on ne peut pas compter sur les enfants, sur qui on peut compter? Et puis d'autres gens vont nous entendre. Ils vont venir. Et ils vont demander: pourquoi est-ce que vous voulez faire trembler la terre avec vos petits pieds d'enfants sauvages? Et puis nous, on dira: on joue à ébranler le monde. On joue à croire aux rêves et à éteindre les volcans. Et ils vont se reconnaître. Et puis on sera plus seulement trois, mais quatre, et puis six, et puis cent, et bientôt mille! Et la terre va trembler pour de vrai."
N'est-ce pas que c'est beau? Imaginez vous faire bercer les oreilles par une si belle langue pendant presqu'une heure... Bravo Chevarie! (Et en passant, vous pouvez acheter la pièce de théâtre, elle vient d'être publiée par Dramaturges éditeurs - Un belle histoire à lire à des enfants le soir avant de s'endormir - Surtout si vous êtes capable de faire des voix différentes... Ce serait magnifique!)
Ensuite, toujours avec Bobo et Cool, nous sommes allés chercher la petite Mini L, et nous sommes allé faire les courses à l'épicerie. Cool était déchaîné, il achetait pour une armée d'affamés. hé hop! la viande! Hé hop! le fromage! Faut pas oublier la tarte au sucre! hé hop! Les sacs de chips!...
Finalement, on s'est tous retrouvé au chalet. On a bouffé. On a bu... Et le plaisir était de la partie!
samedi 12 novembre 2005
J'aurais voulu être Madelinot



jeudi 10 novembre 2005
Moment juste pour rire



Marseille sera toujours Marseille

Tant qu'à en parler, autant les présenter. Me voici, en mai 2000, devant le Vieux Port de Marseille.


Ma rue, avec notre voiture et Marco Polo qui embarquait quelque chose dans le coffre. Le blanc plus foncé, derrière, au fond, c'était la Méditerrannée.
Les premiers mois ont été merveilleux là-bas, mais juste avant les fêtes de noël, mon appartement à Montréal a passé au feu. Mes colocs (Naine l'était à l'époque aussi) m'ont appelée pour me dire que mes choses avaient brûlé, le lendemain de ma fête. J'ai quand même célébrer noël et le jour de l'an avec la famille de Marseille, mais l'angoisse me rongeait par en dedans... Je suis revenu à Montréal, en janvier, pour faire le tri dans mes choses. Je suis resté trois semaines. J'ai presque tout jeté de ce qui me restait et je suis reparti avec mon chat , Lancelot. J'allait vivre là-bas pour toujours...
Mais, la suite, vous la connaissez un peu déjà. L'atterrissage était trop abrupte. J'aimais ces gens, j'étais bien avec eux... Mais j'angoissais sur mon futur. Je me voyais devenir le bon petit mari à la maison, et je me disais que je valais mieux que ça (Hey! Tous ceux qui sont à la maison et qui sont bien, je trouve ça cool, si c'est votre choix!) Comme si j'étais investi d'une mission... J'ai toujours eu des grands mots (maux?)!
Bref, peut-être que ma nostalgie fait sourire les copains de Marseille qui me lisent, car à vrai dire, là-bas, je boudais beaucoup... Hé! Oui... J'ai été un boudeur dans ma vie! Je sais, c'est insupportable le maudit boudage! Mais, le choc (qui m'a fait changer) s'est produit quand Petite est venue me visiter. Ça faisait plusieurs mois que je l'avais pas vu, et elle boudait aussi quand ça ne faisait pas son affaire... Je suis tombé sur le dos! Ha! Les parents!!! On est pareil comme eux-autre! Exactement pareil... Nos mimiques, nos agissements, nos mécanismes de défence... TOUT est copié sur eux... C'est à ce moment que je suis devenu un vrai adulte, plus libre, parce que j'ai réalisé que peu importe ce que l'on fait pour s'en détacher, peu importe où on va pour s'en éloigner, on est comme nos parents... Parce que, l'éducation, faut pas se leurer, c'est du copiage. On copie nos parents. On les observe, et on reproduit...
Évidemment, ça a pas été de la magie, ça m'a pris du temps avant d'arrêter de bouder et de me plaindre. Mais, l'intension était là. Et j'y suis parvenu.
Le jour où on accepte qu'on est exactement pareil, la copie conforme de nos parents, c'est à ce moment-là qu'on commence à devenir différent, qu'on devient nous-même.
Et croyez-moi, ça m'a fait beaucoup chier aussi!
mercredi 9 novembre 2005
Ma petite soeur de Marseille

J'en parle souvent. Je sais. Je sais pas si c'est le mois de novembre qui me rend nostalgique, ou bien, le temps qui passe trop vite, mais je commence à être dû pour un petit vol plané au dessus de l'Atlantique, direction Marseille. Revoir la famille, là-bas... La mer...
J'ai été infiniement heureux à la Pointe-rouge (quartier où j'habitais à deux minutes à pied de la plage), mais j'étais trop jeune pour m'apercevoir que je l'étais- heureux. Trop inexpérimenté. J'avais pas encore trouvé ce que je faisais de ma peau... Je piochais dans le vide et je déprimais à savoir ce que je deviendrais... C'est pour cette raison que j'étais revenu à Montréal, pour trouver ce que je ferais de ma vie professionnelle... Le temps de me trouver, et je serais revenu en France. Avoir su que Marco Polo ne m'aurait pas suivi, je sais pas si j'aurais quitté la Méditerranée...
C'est fou, j'aurais pu écrire là-bas... À vraie dire, je n'étais pas rendu-là!
Quand je pense au chemin que j'ai parcourru depuis, ici, je ne regrette rien... Mais il n'y a pas une journée où je ne pense pas à ma famille de là-bas avec les boyaux qui me tordent. Parce que, là-bas, j'ai eu une famille. Une vraie. Peut-être qu'aujourd'hui c'est éronné de dire qu'ils sont toujours un peu ma famille, mais... C'était ma première fois. La première fois de ma vie que je me sentais appartenir à un noyau aussi tricotté serré. J'y avais ma place, totalement, entièrement, avec tout ce que j'étais en dedans et en dehors... C'était freackant des fois, mais la pluspart du temps, ça me réchauffait le bonheur... Si bien que quand Marco Polo et moi on a rompu, j'ai eu plus de difficultés à faire le deuil de sa famille que de lui... Quand je pense à son chum actuel, je pense à la place de privilégié qu'il a, entouré de Ric, Ju, Vivi, Catherine et André et j'avoue, je le jalouse, un peu, pour ça... J'aimais ça être le fils québécois autour de cette table.
Ju, ma petite soeur (celle sur la photo) on s'écrit encore. Je l'ai connue, elle avait 15 ans. Belle à couper le souffle, et tout de suite, Bang! Une sorte de coup de foudre: "T'es l'amoureux de mon frère: Tu es mon frère!" - logique indéniable, amour inmesurable. On est sorti ensemble dans le pub Irlandais sur le bord de la plage, on a ri, on a fait des pic-nics dans les Callanques, où elle me demandait conseils sur ses premières amours... On s'était promis qu'on ferait une croisière, moi pour mes 30 ans et elle pour ses 20 ans... Évidemment, on ne l'a pas faite. Elle a 22 ans maintenant. Elle s'est mariée en septembre (je n'ai pas eu les sous pour me rendre à la noce. Grosse déception!) et elle attend un bébé. La seule fois où je l'ai revue depuis, c'est lors d'un bref passage à Marseille en avril 2003. C'était devenu une femme, une belle femme. J'en était tout chaviré. Elle m'a serré très fort et longtemps avant que je reparte par l'ascenseur. Même chose pour Catherine, la maman. "Tu manges avec nous?" qu'elle m'a demandé. Ben non... D'autres choses à régler! (Et la gorge qui se noue, et le mottons qu'on tente de ravaler.)
Ça vous ai arrivé à vous d'avoir plus de difficulté à renoncer à la belle-famille qu'à l'amoureux?
mardi 8 novembre 2005
Bande-dessinée


lundi 7 novembre 2005
Pêle-Mêle d'automne



