Mon rêve

Mon rêve.
Je rêve de bord du fleuve.

Levé de lune sur notre fabuleux Fleuve. Juillet 2005.

Oui, je rêve d’écrire des sitcoms et des séries télés. Je rêve aussi de voir mes textes montés et joués par de grands metteurs en scène et de grands acteurs. Je rêve de partir en tournées. Voyager. Découvrir. Partager.
Je rêve que mes écrits vivent et touchent. Je rêve que les gens y découvrent un style particulier et l’accepte tel quel, sans vouloir m’imposer la façon qu’on doit faire. Ce qui est fait à été fait! Laissez-moi faire ce que je dois faire… Et tant pis si ça ne ressemble à rien de ce que vous ne connaissez. Laissez-moi explorer. Découvrir. Partager. Laissez-vous surprendre.
Je rêve que le théâtre, la danse et l’art soit accessible à tous, sans devenir débile. Je ne veux pas écrire et produire pour que seulement une élite comprenne et accepte. Il n’y a rien de pire que la condescendance de la supposé élite. Les choses sont. Je suis.

Cet été, j’ai redécouvert un pays merveilleux.
Tadoussac et Charlevoix.

Tadoussac et sa baie.

J’ai découvert le kayak de mer. Il y a eu une baleine qui est sortie juste derrière moi, à trois-quatre mètres. Le cœur qui débat. Je riais, nerveux.
Je n’ai jamais rien vu de si beau que ce fleuve noir d’où sortent des dos luisants en crachant. Glisser en kayak sur cette mer de tranquillités et de vie était la pure communion avec le sens même de la vie.

Petite baleine tranquille.

Je rêve de déménager là. Dans ce pays merveilleux. Avec le Fleuve. Et partager mes jours entre l’écriture et le kayak. Et mes soirées entre les bons repas et les visites occasionnelles d'amis.
Chum qui jouera avec ses machines qui font du bruit et ses bouts de bois. Margot qui dormira au soleil en attendant que je me lève de ma chaise. Les minous un peu partout. Ou ils voudront. Et moi. Et ceux qui veulent être là. Bien.

Oui, je rêve au bonheur.

Halloween

C'est officiel, ma coloc Naine a une Mini-me!!!

Des nouvelles d'Empi!

Empi s'est fait faire un porte folio... Paraît-il qu'à Hong Kong sa beauté est très recherché par les photographes pour jouer au top modèle...
Vas-y Empi! Tu es magnifique!

Ma forêt

Mon frigo

TOUTES LES PHOTOS QU'IL IL A SUR MON FRIGO À L'APPART...
Ma photo en 1ère année (1980-1981)

Ma fête de 31 ans, avec mon amie Jade et Mahée à 6 semaines.

MiniL à sa naissance à eu des problèmes d'infections. Toute fragile mais forte à la fois à quelques jours...

Mon cadeau de 26 ans par mes deux amies Marseillaises: Les demoiselles de Rochefort LIVE!

La bande de presque 20 ans d'amitié au mariage de Empi en septembre 2005.

Naine et Joss à LaPatrie dans des chutes en 1993.

Le trio infernal en 1990.

Moi et ma cousine Jo à Noël 1977. J'ai 4 ans.

Moi avec mes deux frères et ma mère en 1976 aux Chutes Niagara.

Bain de boue dans Charlevoix en juillet 2005.

Bain de soleil (et fesses!) pure moment de bonheur dans Charlevoix à l'été 2005.

Chum et moi, heureux et amoureux à l'été 2005 dans Charlevoix.

Homards au Chalet du Bonheur... La journée où on a décidé de le prendre...

Crémaillère au Chalet du Bonheur! Septembre 2005.

Ma première pièce de théâtre avec Cool et Betty. Décembre 1997.

Chum et moi au Parc du Bic.

Margot

Félix

Les filles de la gang du Cégep en Octobre 2003. Aux Graffitis, bar de notre folle jeunesse!!!

La gang du Cégep, lors du premier party en septembre 1991. C'était dans mon premier appart, rue Kennedy à Sherbrooke...

Mon oiseau

J’ai aussi un oiseau. Il roucoule et roule. Il embellit l’ambiance, déjà joviale, du chalet.

Bonjour Léopold!

Nos chatons

MOKA (chatte en garderie - Deuxième chatte de Naine)
ROXY (Première chatte de Naine)
POLUX (Chat de coloc Adry)
GUMBY (alias "Gros Chat Jaune" - Premier chat de Chum)
Gépéto (deuxième chat de Chum)
Barbouille (mon chat!)

Ma rue

Ma ville - 7 heures du mat

Ma ville, toute endormie, qui se réveille.

Ce matin, 7h00 A.M. Avenue Mont-Royal Est.

Mon bureau

Ou est Joss?

Vous connaissez "Ou est Charlie?" Et bien voici "Ou est Joss?"

Dans cette image, vous devez trouver: Joss, Chum, Li, une asiatique, un moustachu avec des lunettes noires, une femme qui prend une photo, un serveur pressé, une femme avec un doigt dans la bouche, un bébé en jaune et trois hommes chauves

Dieu existe!

Cette photo en est la preuve!

Lors de son mariage, le 3 septembre dernier, mon amie Empi fut touchée par la grâce de Dieu!

Hi!Hi!Hi!

Elle est à HongKong avec son mari et elle me manque

Grand-papa Oscar

Photo prise en 1937. L'homme à la pipe, c'est mon grand-père Oscar. Les deux petits garçons à gauche, c'est Florian et Roger, les deux petites filles à droite, c'est Monique (qui tire la langue) et Pauline. Liliane devait être dans son berceau et Petite n'était pas encore née.
Ce que je sais. La genèse. Oscar était un roux. Il travaillait à l'usine de papiers de East Angust, en Estrie. Il a épousé la belle Armoza, qui avait 20 ans, en 1927. Un an après, elle accouche d'un garçon, Bertrand, qui meurt de problèmes de reins trois jours plus tard. Un an après, elle met au monde une petite fille, Pauline... Ainsi de suite, Armoza et Oscar auront cinq autres enfants. La dernière, Petite, naîtra en février 1939. Oscar meurt un mois après de problèmes cardiaque à 34 ans. En plus de faire son travail de contremaître, il faisait le travail de drave à l'embouchure de la rivière. Marchant sur les billots de bois qui flottent, il tombait souvent dans l'eau glacée. Et c'est comme ça que le malheur est entré par la grande porte, comme on dit, dans cette famille. Armoza n'est pas restée belle longtemps. Elle ne s'est jamais battue pour que ses enfants rient. Elle n'a pas chassé la malchance de sa cuisine à grand coup de balais. Elle a entretenu le malheur, l'a nourri, l'a même chéri.

La petite maison dans la forêt

Nous sommes au chalet

Repos du corps et de l'âme

Chum fait du bruit avec ses bouts de bois et ses jouets géants dans l'atelier

Moi, j'écris en buvant un bon café

Margot dort à mes pieds, après avoir couru dehors toute la matinée

Les chats ronronnent et se lavent le bout des pattes et du nez

C'est le Chalet du bonheur.

Chalet en août, de devant. Margot fait la garde sur le perron.

Chalet en août (aussi) de derrière. Chum prend du soleil sur la roche.

Le monologue de Bay Window

Il y a plein de monde qui m'ont dit avoir vraiment aimé que je publie un extrait de pièce sur mon Blog.

Alors, en voici un deuxième, tiré de "Simulacres épisodes de quelques singeries pour têtes couronnées". Il s'agit du monologue d'une chanteuse disco sur le retour.

Bay Window est derrière un micro et elle se prépare à chanter. Elle a des écouteurs, elle est en séance d’enregistrement.

Bay- Okay… (Elle chante) Nous irons sur la neige blanche… Par ce beau jour de décembre… À travers les sapins verts… C’est l’hiver… C’est l’hiver… C’est l’hiver…. (Elle tousse) Oh! Fuck! Fuck! Excuse- moi Bernard!… J’y arrive pas… Cibole! que c’est haut! … Quoi? … Non, non… J’ai dit que j’allais faire un disque de Noël! Je vas faire un disque de Noël! Y’a pas meilleur moyen de faire de l’argent pis de se remettre sur la mappe qu’en faisant un disque de Noël! Ciboire! J’ai été la reine du Disco, moé! T’en connais-tu ben, toé, des chanteuses qui ont eu 15 numéros 1 au Hit parade? 15 dans même année, ciboire! « Je t’aime d’amour et de disco », « 1-2-3-4-5-6-7-8-9- 10-co!», « L’amour en dansant le disco », « Tu me quitteras sur un air de disco », « L'amour à la plage, le disco dans l'auto », « Amour toujours, disco, coco », « Tu m'as crié :"Let me disco!"», « Ma vie en tecni-disco », « je suis le disco, tu es l’amour », « Tant qu’il y aura le disco », « Je t’ai connu en même temps que le disco », « Disco, oui, disco, non», « L’amour rime avec disco », « Je parle amour, je chante disco » et finalement, « Jamais sans mon disco»!!! Toutes des numéros un! (temps) Ha! Le disco… C’était le bon temps… Dans ce temps-là, tu travaillais fort pour arriver à faire un succès… C’est pas comme aujourd’hui… Quoi? T’es prêt! Ha! Ben okay, Bernard… On reprend… (Elle se racle la gorge et chante) Nous irons sur la neige blanche… Par ce beau jour de décembre… À travers les sapins verts… C’est l’hiver… C’est l’hiver… C’est l’hiver…

Scène 5

Entrent Mercedes et Charlie.

Mercedes- Ta gueule, moman!

Charlie- Si vous nous laissez faire, on vous fera pas trop mal, Madame Window!

Bay- HePublier le messagey! Elle était bonne celle-là! Ciboire! Combien tu veux, fatigante? Moman, est occupée-là! Elle travaille fort!…

...

Belle Vieillesse

Hier, au travail, j'ai revu un couple que je croise souvent à l'Agora. Ils ont plus de 80 ans. Elle marche difficilement et lentement avec une canne et demande qu'on l'aide pour se relever. Lui est paralyser des deux bras. Ils viennent presqu'à tous les spectacles de l'Agora. Depuis six ans que j'y travaille, ils n'en manquent pas beaucoup. Ils aiment la danse. Ils sont magnifiques. Maintenant, il me reconnaissent. Une fois, Madame a eu un malaise pendant un spectacle et je l'ai aidé à sortir de la salle sans faire de bruits. Je suis resté avec elle, lui essuyant les joues avec un linge humide, le temps que l'ambulance arrive. J'avais peur de ne plus les revoir. Quand ils sont revenus, le spectacle d'ensuite, j'étais tout ému. Je n'ai pus m'empêcher de les accueillir encore plus chaleureusement que d'habitude. Ils m'appellent "gentil jeune homme". Je les trouve très beaux.

J'y pense souvent à la vieillesse. Pas que je me préoccupe pour des REER ou autre chose du genre... Je suis plutôt au jour le jour côté argent. Non. Je pense à bien vieillir. Ma plus grande peur, je crois, serait de vieillir seul. Malade et isolé.

Quand je vois des beaux vieux, ça me donne espoir. Il y en a des tonnes de magnifiques vieux. Beaux et rayonnants. Je veux vieillir comme eux.

Je pense à Françoise Sullivan, magnifique ancienne danseuse, pionnière de la danse contemporaine au Québec, qui vient aussi voir des shows à l'Agora... La première fois que je l'ai vu et surtout reconnu, je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire à quel point je l'admirais. Je lui ai aussi dit merci pour Le refus global. Elle est peintre maintenant. Toujours active.

La très belle Jeannine Sutto, qui vient voir pleins de shows de théâtre de la relève avec sa fille. Elle est minuscule. Mais toujours passionnée et curieuse de théâtre.

J'admire beaucoup aussi, étant auteur de comédie, des Monuments comme Dominique Michel, Yvon Deschamps ou Clémence Desrochers, qui sont un peu plus jeune, oui, mais qui ont fait tant pour la scène Québécoise, et qui continuent... J'ai toujours dit que travailler avec un de ces trois-là (ou les trois) serait pour moi un événement majeur dans ma vie!

C'est drôle, j'écoute en ce moment le fabuleux disque d'Henri Salvador - Chambre avec vue, lui aussi a 80 passé... Toujours beau, toujours amoureux, toujours chanteur fabuleux... Et qui sait profiter encore des plaisirs de la vie.

la liste est longue: Aznavour, Danielle Darrieux, Alain Resnais...

Quand je pense à eux, j'ai moins peur du temps qui passe si vite...

Mais il n'y a pas de secrets à bien vieillir, ces gens-là ne s'arrêtent pas... Ils créent, s'informent, demeurent curieux, passionnés...

C'est peut-être pour ça que je mets rien de côté pour mes vieux jours, je sais que je prendrai pas de retraite!

Ceci n'est pas un film Américain

J'ai envie de partager une scène d'un de mes nouveaux textes que j'ai envoyé hier. La pièce s'appelle "Ce ci n'est pas un film Américain" et c'est une satire de l'Amérique raciste et du 11 septembre.

Pour se situer un peu...

L'action se passe quelques jours après la fameuse attaque des tours jumelles de New York, dans un Montréal qui serait complètement paniqué par des invasions terrorristes. Dans la pièces, les médecins sont tous partis à New York soigner les victimes, et les petits mafiosos pas propres inventent des plans pour faire la passe de cash. Réal est un de ceux-là, joueur et endetté, il essaye de faire voler son propre restaurant de beignes par des adolescents, en leur promettant un abri anti-nucléaire s'ils rapportent l'argent du vol et lui empocherait l'argent des assurances. C'est pas une lumière, le beau Réal! Le problème c'est que son ex-femme, Mona, est serveuse dans ce restaurant. Mona rêve de la Californie, lit le dictionnaire (pour élargir son vocabulaire) et a le coeur sur la main. Elle remet tous les jeunes sur le droit chemin.

La scène commence quand Réal vient de s'apercevoir que Mona ruinait ses plans...

SCÈNE 16

Mona est dans son « Blue Moon Beignet’s ». Réal entre habillé dans une combinaison argent de style « spatiale ». Elle l’attend, un sourire en coin.

Mona
Bonjour! T’as-tu peur d’attraper la grippe? Un p’tit Kéfé, mon beau Réal.

Réal
Hé Merde! Laisse faire le café à matin! … T’as pas quèque chose à me conter, toé?

Mona
Hum? Pourquoi? Je suis-tu supposée avoir quelque chose à te conter, mon beau Réal?

Réal
Joues pas à la plus fine avec moé! Tu le sais ce que je veux dire…

Mona
Qu’est-ce que tu veux dire, mon beau Réal?

Réal
Hé Merde! Mona! Tu…Tu…Tu…Tu penses-tu que je m’habille de même pour me faire du fun?

Mona
Hum? C’est la dernière mode « anti-nucléaire » j’imagine? Ha! En passant, j’arrête pas d’avoir la visite de jeunes qui veulent me voler… Une chance que j’ai appris le karaté comme Farrah Fawcett!

Réal
Le karaté? LE KARATÉ???

Mona
Des abris anti-nucléaires, hein? Pis quoi encore? T’as pas honte, maudit vieux crotté? Mêler des enfants de collège privé à tes combines sordides! La prochaine fois que tu voudras fourrer le système, essaye donc de faire un plan qui tient la route, pis surtout engage des gars qui ont un peu de couilles! Jésus Marie! Ils sont tellement nerveux, les p’tits que tu m’envoies, qu’il y en a même un qui a pisser dans ses culottes! Ça sentait à trente miles que t’étais en dessous de ça!

Réal
T’aurais pu te mêler de tes affaires! Sais-tu comment ça m’a coûté c’te « suit » –là? Moé, le beau cave, j’passe mes grosses journées pour les convaincre que c’é la fin du monde, pis toé, tu vas leur promettre de finir leur jour en beauté! Veux-tu que je te le paye ton maudit voyage en Californie?

Mona
J’veux ben, mais trouve un autre plan. J’accepterai jamais de l’argent gagné sur la naïveté des jeunes.

Réal
C’é pas les jeunes que je fourre, c’é la compagnie d’assurance… Avoue qu’y fallait y penser quand même!

Mona
T’es pas mal britgh, mon beau crotté! T’as-tu pensé à t’assurer contre les avions qui s’écrasent? D’un coup que la prochaine attaque terroriste s’en prend aux restaurants de beignes!

Réal
Hey! Niaise pas!

Mona, prenant un des fusils que les ados ont oublié. Elle le pointe sur Réal
J’te vois une autre fois toucher à des enfants, pis je donne pas cher de ta peau…

Réal, qui a peur du fusil et de Mona
Mona, ma … ma… Ma belle… Hé Merde! Qu’est-ce que tu fais avec ça…

Mona
Y faut ben que je défende ma peau, avec tous les voleurs que tu m’envoies, c’est rendu dangereux être sarveuse de nuit! Envoye! Cours vite te cacher dans ton char avant de pisser dans tes culottes toé 'ssi! J’viens de nettoyer mon plancher!

Réal se sauve en courant. Mona rit.

Disco Night

Les célébrations de l'anniversaire de Belle Rousse ne s'arrêtaient pas à la fin de semaine dernière. Ce serait bien mal nous connaître! Hier, il y avait un "Super disco Night party" organisé chez la belle Lucie pour notre Belle Rousse qu'on aime tant. Ça faisait longtemps que je n'étais pas allé à un party privé qui lève autant. Que du gros fun! Tout le monde a dansé, dansé, dansé et encore dansé. Nous sommes rentrés nous coucher vers 1heure complètement épuisé, les pieds en feu... Mais comme le dit si bien la chanson: " Nous sommes né pour être en vie, c'est bon d'être en vie!"

Une partie des joyeux fêteurs: Un ami, Belle Rousse, Chum, Moi et Yan


Yan et moi, on se prend pour "Les Charlie's Angels"

Chum était blond pour l'occasion. Il s'était fait un beau brushing.

Jour et Night

Yan et moi, jour et night.

En haut, à Baie St-Paul en juillet 2005

En bas, à Montréal (Disco Night) hier soir.

Automne

Lors des célébrations pour l'anniversaire de Belle Rousse, la fin de semaine dernière, nous avons profité d'une accalmie dans le temps pluvieux pour aller nous promener dans le bois. Les couleurs de l'automne sont arrivées tard cette année. Un de nos trois chats, Gros chat jaune (C'est son nom) nous a accompagné un temps.

Amis pour la vie

Yan, Li et moi, en novembre 1991 - au Collège St-Hilaire

en septembre 2005 - au mariage de notre amie Empi.

J'ai pleins d'idées que j'ai le goût de lancer comme ça. J'avais le goût de dire à quel point j'ai passé un bel été. J'ai renoué solidement, sans les avoir vraiment jamais perdues, avec deux très bonnes amies. Li et Yan, amies du rire et de réflexions. Mes exploratrices amoureuses. On s'est connus au secondaire. Nous formions un trio infernal de gentils rebels. Quand j'étais en France, nous avions repris contact par les mails. Li était en Asie, Yan en Écosse. On a le voyage dans le sang! On dit souvent qu'on fait pleins de rencontres importantes dans une vie, mais que les vrais amis se comptent sur les doigts de la mains. Et bien, Li et Yan sont sûrement mon pouce et mon petit doigt. Comme une parenthèse qui encercle les autres. Et ce qui est merveilleux, c'est qu'avec le blog, j'ai l'impression d'être constamment en contact avec elles. Qu'elles soient loin ou près. Elles m'écrivent. On se lit, on se répond. 18 ans d'amitié, et ça continue! XXX