jeudi 5 juillet 2007

Contre toute attente...

How can i just let you walk away, just let you leave without a trace
When i stand here taking every breath with you, ooh
You're the only one who really knew me at all

How can you just walk away from me,
When all i can do is watch you leave
Cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears
You're the only one who really knew me at all

So take a look at me now, oh there's just an empty space
And there's nothing left here to remind me,
Just the memory of your face
Ooh take a look at me now, well there's just an empty space
And you coming back to me is against all odds and that's what i've got to face

I wish i could just make you turn around,
Turn around and see me cry
There's so much i need to say to you,
So many reasons why
You're the only one who really knew me at all

So take a look at me now, well there's just an empty space
And there's nothing left here to remind me, just the memory of your face
Now take a look at me now, cos there's just an empty space

But to wait for you, is all i can do and that's what i've got to face
Take a good look at me now, cos i'll still be standing here
And you coming back to me is against all odds
It's the chance i've gotta take


Le genre de chanson qui m’est revenue en tête la semaine passé.
Je préparais la liste des chansons que j’allais faire jouer au mariage de Yannou et de Sylvain. Parce que, même si on est convaincu du boheur possible pour les amis-tourtereaux, c'est toujours un peu difficile de croire au bonheur pour nous-même quand on a tout perdu soudainement... Encore un peu d'amertume dans le fond de la gorge, je pense. Parce que le pardon est long à venir, je pense... Et puis, comme ça, une envie de ré-entendre du Phil Collins. Du vieux Phil Collins. Je trouve que c’est une de ses plus belles chansons. Triste à fond, bien sûr! Et pourtant, je suis pas triste. Pas du tout même...

J’ai reçu un torchon de lettre la semaine passé. Un vrai torchon qui m’a coûté 140 piasses ! Voyez-vous, pour être un auteur reconnu par l’élite théâtrale Montréalaise (bon, ça se veut Québécois, mais l’élite se commet à Montréal, tout le monde le sait !) et pour éventuellement voir mes pièces joués dans un des grands théâtres de Montréal, le CEAD est un mal nécessaire. Ça coûte 140$ pour qu’ils aient la gentillesse de pencher leurs gracieuses têtes sur un de nos écrits. Qu’ils jugent de haut. Très haut… Que voulez-vous, le Théâtre est une monarchie et n’est pas un théâtreux qui le veut. Et après quelques mois, ils rendent un verdict, à savoir si, oui ou non, nous sommes apte à recevoir le bienfait de leur miséricorde… Ils n’en ont rien à foutre de rencontrer l’auteur, de savoir son parcours, d’aller voir ses autres réalisations… Non : Un texte=140$ et un jugement… L’important, c’est de voir si on a « le talent » de l’auteur de théâtre…
Et bien, je vous annonce qu’à en croire mes juges dramaturges qui siègent avec grandeur au CEAD, je serais mieux d’oublier mon désir d’écrire :
"Monsieur,
Le comité de lecture du Centre des auteurs dramatiques s’est réuni récemment et a décidé de ne pas recommander votre texte La plus belle journée de notre vie en seconde lecture. Les lignes qui suivent vous feront part des commentaires que les membres du comité m’ont demandé de vous transmettre.
La plus belle journée de notre vie est une comédie légère écrite pour le théâtre d’été. Sur ce plan, le projet rencontre son objectif. Le regard offert par les membres du comité de lecture ne se situe donc pas au sujet du genre théâtral proposé, puisque le CEAD est au service de toutes les écritures. Cependant, en l’état, l’œuvre n’offre malheureusement pas de point de vue original sur la situation déjà souvent traitée. Elle se cantonne également dans des gags usés, tous déjà vus. La langue est quant à elle bancale, sans rythme particulier, ce qui est problématique pour la comédie. Par contre, la grande majorité des scènes est bavarde ; on y parle trop.
Dans La plus belle journée de notre vie, l’auteur gère bien la circulation de ses nombreux personnages. Toutefois, le type de gens qu’il nous fait rencontrer et le genre de blagues qu’il met en scène apparaissent rapidement vieillot. Ils questionnent fortement le comité sur l’année durant laquelle l’action se déroule.
Le texte présente surtout un sérieux problème de base en mettant en scène une jeune fille de 22 ans qui invente à peu près n’importe quoi pour ne pas choquer sa mère, laquelle n’apprécierait pas que sa fille vive avec un homme hors du lien du mariage. Sommes-nous bien dans les années 2000 ? De même, il y a énormément de personnages et beaucoup d’activité dans le texte. Il n’est pas évident de savoir quel personnage le lecteur doit suivre en priorité. En d’autres termes, La plus belle journée de notre vie raconte l’histoire de qui exactement ?
Toujours au plan des personnages, ils apparaissent trop schématiques et stéréotypés pour qu’on puisse véritablement s’y accrocher. D’autant plus qu’il s’agit de personnages qu’on a vus à de multiples reprises, leur crédibilité devient ainsi problématique. Par contre, le comité a beaucoup aimé le personnage de la mère alcoolo et dégourdie. Elle est extraordinaire et, finalement, pas mal plus vivante que le reste de la famille. On se demande quand même pourquoi sa fille fait tant de chichis, considérant qu’Antoinette soit si dégourdie…
Au plan de l’action et de la structure, l’ensemble se tient. Toutefois la situation de base est tellement improbable que cette construction ne peut être que minimale, la mécanique fonctionnant difficilement. Quant à elles, les situations manquent de finesses et reposent sur des trucs piégés, fortement usés et téléphonés : les gags sur les homosexuelles et les situations fondées sur la présumée orientation de François sont un domaine qui peut faire encore rire, mais dans ce cas-ci ils sont véritablement évident et au ras des pâquerettes. L’ensemble des gags est, de toute façon, éculé ou déjà entendu. Encore une fois, en quelle année sommes-nous ? Les situations s’enchaînent et on finit par arriver à un dénouement. On ne peut cependant pas dire qu’il ait progression dramatique, les scènes s’étendent en longueur, l’ensemble devient lourd et difficile. Mêmes les meilleures scènes devraient être resserrées, car elles manquent de rythme. Par ailleurs, le quiproquo qui repose sur le fait d’apporter des joints plutôt que des joncs au mariage est improbable.
La rencontre entre la mère et la fille représente la partie la plus savoureuse du texte. Toutefois, pourquoi faut-il qu’elle soit jouée par un homme ? Pour des économies de distribution ? Il est dommage que le plus beau personnage de votre texte doive souffrir d’une telle béquille.
En espérant le tout à votre convenance, veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos sentiments les meilleurs."
...
Dans la vie, la condescendance et la mauvaise foi me mettent toujours hors de moi. Et je trouve que cette lettre en est bourrée! Bien sûr que cette pièce n’a pas de bon sens ! C’est complètement fou les quiproquos que les personnages s’inventent pour se sortir du pétrin. C’est un des moteurs en comédie, le personnage ne prendra pas la solution facile pour s’en sortir, il va automatiquement opter pour la situation qui va le mettre encore plus dans le pétrin… Que la pièce ait été montée une dizaine de fois depuis 5 ans, qu’à chaque fois ça ait été un gros succès, que j’ai reçu des tonnes et des tonnes de bons commentaires à son sujet, par des acteurs, des jeunes, des parents, des profs, des metteurs en scènes… Que j’ai écrit 17 autres textes déjà publiés et qui sont joués un peu partout au Québec, en Ontario et dernièrement au Nouveau Brunswick et qu’en plus j’y ait reçu un prix… Ça ne compte pas. Savez-vous pourquoi? Parce que ces commentaires viennent d’amateurs. Pour l’élite théâtrale, l’amateurisme n’a pas lieu d’exister et d’être pris en considération… Je pense que ce sera le combat de ma vie !
...
Me revoici redevenu Don Quichotte qui se bat contre des moulins à vent!!! L’important dans un théâtre vivant, c’est d’être joué ! C’est sur scène que la pièce vit… C’est dans la bouche des acteurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels, qu’on voit si un texte fonctionne… Et je dois avouer avoir assisté à environs 5 versions différentes de cette pièce, et les 5 fois, la salle était pliée en deux, le rythme était là et… Ça fonctionnait. On y croyait. Que ça se passe de nos jours ou dans les années 70, quelle importance ? Le côté vieillot de certaines situations vient du fait que cette pièce est écrite dans un sens pour rendre hommage au théâtre comique du Québec. J’ai presque fait une recherche étymologique en humour et en comédie pour reprendre des paturns comiques célèbres. Donner le rôle d’une femme à un homme en est un procédé comique reconnu et fortement utilisé pour faire rire (Est-ce qu’on reproche le choix d’un homme pour faire Moman dans La p’tite vie ?) Vraiment, la comédie sera toujours mal vue! Comme si c'était facile de faire rire! Cibole!
Je garde cette lettre précieusement (sans la relire trop souvent) et je fais serment que le jour où je gagnerai un prix pour un de mes textes, je vais la ressortir et la lire à haute voix, et j’espère que les têtes couronnées du CEAD seront dans la salle. In your face, assholes !!!

Après un beau torchon comme celui-là, on n’a pas le choix d’avoir le bec cloué. Pas pu se défendre. Le verdict est rendu sans qu’on soit invité au banc des accusés. Réussir comme auteur de théâtre me paraissait être against all odds

Pourtant, mon nouveau boss de mon nouveau travail, qui m'avait demandé s’il pouvait lire mon travail, parce qu’il avait peut-être quelque chose à me proposer et à qui j'avais refilé deux de mes pièces la semaine dernière me rappelle avant hier. Il a beaucoup aimé mon travail. Il a été touché. Il a pleuré, il a ri, qu’il m’a dit…
Genre de boss idéal qui arrive dans ta vie juste au bon moment, against all odds, vous allez me dire…
Ouais, que je vais vous répondre, il arrive non seulement au bon moment, mais il n’arrive pas les mains vide, il m’offre un contrat d’écriture incroyable. Quelque chose que je pourrais qualifier d’inespéré et d’inattendu ! Un projet stimulant et… Payant !!! Vraiment contre toute attente!!!

Alors, je smile en criss !
...
Voici mes mots heureux laissés chez Yannou:
« Merci pour ces deux beaux grands jours de purs bonheurs!!!
Je surfe avec le sourire depuis la St-Jean, depuis vos noces, depuis ce feu fou du Solstice d'été... Enfin, une vraie de vraie Bacchanale! Une vraie célébration de l'été... Je surfe avec le sourire... Je suis la vague.... Et quelle vague! C'est la vague du bonheur ça, ma belle!
Grâce à vous, je ne m'ennuie plus du Chalet du bonheur... Je sais qu'il y a mieux, qu'il y a tellement mieux pour moi...
Je suis comme on pourrait dire "re-viendu" à la vie... Je suis "re-né" de mes cendres... Et je suis bel et bien moi...
J'ai hâte de te voir. J'ai des bonnes et des moins bonnes nouvelles, comme la vie qui a continué pendant ton absence... Mais je ne m'en fais pas... J’ai retrouvé le vrai goût du bonheur... Y'a pas de mauvaises nouvelles pour me tuer... I'm a Phoénix, baby! »

Allez ! Suivez mon conseil : Profitez donc des beaux jours d’été... Qu'il fasse beau ou pluvieux... Profitez... Contre toute attente!
XXX

11 Commentaires:

Anonymous Anonyme a ajouté...

Dans le domaine artistique, quand on est pas assez bon pour le faire, on l'enseigne.

Quand on est pas assez bon pour l'enseigner, on le critique.

6:27 a.m.  
Blogger Cath a ajouté...

Je suis totalement d'accord avec le commentaire d'Étienne!!

Quelle lettre cheap et remplie de commentaires de mauvais goût!

Ça donne presque le goût d'analyser leur propre critique et de leur réenvoyer!

9:02 a.m.  
Blogger Joss a ajouté...

C'est un peu ma manière de penser aussi, sauf que je connais des profs qui ont énormément de talent, ils ont juste manqué un peu de "plogues" ou de "guts" pour pousser les autres...
Par rapport aux critiques, en effet, la plupart des juges au CEAD sont des dramaturges avec des maîtrises, qui n'ont jamais ou presque jamais monté un show ou dirigés un acteur, mais ILS SAVENT c'est quoi le théâtre, sur papier, il va sans dire...
Anyway, Merci Étienne!
You make my day!
xxx

9:04 a.m.  
Blogger Joss a ajouté...

Oh! J'avais pas vu que tu étais là aussi SuperCath!
You make my day too!
XXX

9:06 a.m.  
Anonymous Anonyme a ajouté...

Quelle tristesse qui m'accable !! Je suis presque autant touchée que toi... moi qui a fait la mise en scène de cette pièce ce printemps. Ces gens n'étaient pas derrière le rideau quand mes jeunes sont sortis de scène les yeux tout ronds et tout brillants de fierté d'avoir joué, oui, mais surtout d'avoir fait rire. Et pour faire rire, ça prend un texte et de beaux personnages. Et ils étaient là. Je les ai vus.
Pour moi, le vrai théâtre, c'est ça. Quand des jeunes le découvrent et se découvrent eux-mêmes à travers celui-ci, c'est que la magie a opéré. Fuck l'intelligentsia du théâtre montréalais ! Ils ont oublié ce qu'était le vrai théâtre... et ont probalement oublié aussi ce qu'ils sont vraiment eux-mêmes.
Martine
Collège Héritage de Châteauguay

1:49 p.m.  
Blogger Catherine a ajouté...

"Pour l’élite théâtrale, l’amateurisme n’a pas lieu d’exister et d’être pris en considération… "

Et pourtant, ce sont nous les amateurs qui "payont" pour passer des soirées dans les théâtres!

Franchement je trouve que ça manque de classe d'envoyer une lettre comme ça!!

Tu sais.. tant pis pour eux!! Après tout, toi tu continue d'être apprécié et d'être joué un peu partout.. 3 provinces déjà c'est excellent non?!

9:58 p.m.  
Anonymous Anonyme a ajouté...

Hmmmm...c'est peut-etre que la vie essaie de te confronter a la mesure réelle de ton talent...ces commentaires ne proviennent quand meme pas de l'ordre professionnel des patissiers du Québec. C'est bien difficile d'accepter que l'idée que l'on se fait de notre talent n'a rien a voir avec la réalité. Tu sembles dire dans tes entrées que tu buches depuis tant d'années dans le milieu sans grand succes. Tu as peut-etre eu l'ébauche de la cause de ton insucces comme auteur. Pendant 8 ans j'ai fais de la danse et je croyais que j'étais faite pour ce monde. J'ai réalisé apres bien des années que oui je pouvais danser mais que jamais je n'aurais cette petite flamme géniale qui sépare les grands des justes correct. Je regardais des danseurs qui avaient commencé dans le milieu APRES moi et qui étaient déja rendus tellement plus loin. Le jour ou j'ai accepté cette réalité, ma vie a vraiment changer pour le mieux. J'ai focussé sur autre chose et je suis tellement plus épanouie depuis. Et pourtant je dansais depuis que j'avais 12 ans...Mon entourage me trouvais tellement bonne que j'en suis venue a croire que j'étais extraordinaire. C'est sur que ma famille et mes amis me voyaient comme une star mais je voyais bien que malgré ma passion j'en arrachais dans mes cours et avec mes profs. Jusqu'au jour ou j'ai éclatée de découragement et qu'une prof m'a dit que jamais je ne serais une GRANDE DANSEUSE. J'ai pleuré pendant trois semaines et puis soudainement le nuage noir que j'avais au-dessus de la téte s'est évanoui et j'ai accepté MA réalité. Avec le recul aujourd'hui je me dis que j'aurais pu continuer encore pendant bien des années a vouloir vivre de la danse. Finalement a ne pas accepter la réalité. Je suis dans les coulisses de la danse aujourd'hui et je vois tellement de jeunes qui vivent avec des illusions. Et ca on le voit dans tellement de domaines artistiques de gens qui veulent etre comédiens, chanteurs, peintres etc. Faut-il croire sincerement que parce que tous ces gens ont les aspirations qu'ils ont nécessairement le talent ? Tout le monde peut rever mais malheureusement pour percer il faut de la chance mais AUSSI un talent hors du commun. Je n'avais pas ce talent extraordinaire. Tu dois peut-etre te poser la meme question pour ne pas te donner dans quelque chose qui n'est pas réellement pour toi...C'est un travail extremement hardu. Je te souhaite la meilleure des chances mais taches de te mesurer impartialement et réellement. Je ne connais pas ton age mais si tu as 20 ans je te dis FONCES et PERSISTES. C'est normal les refus et les échecs a cet age. Si tu en a 35 je te dis...

9:04 a.m.  
Blogger Joss a ajouté...

@ Martine: Merci Martine pour ton commentaire, je pensais en effet à ta production quand j'ai lu la lettre et je me disais: "C'était pourtant excellent! Ils avaient du rythme, du coeur..." Enfin, que peut-on y faire? À part persister et signer...
Je suis content dans un sens que tu m'ais écrit ce commentaire. j'espérais, en publiant la lettre, que quelqu'un qui avait travaillé sur un de mes textes lise la lettre et réagisse... J'ai hésité car je me disais que je serais pris pour un gars qui n'est pas capable de prendre une critique... Ou encore de me faire dire d,aller me faire soigner! ;)
Mais tu as réagis, et dans uns sens ça vient encore une fois de prouver que je ne suis pas complètement à côté de la track...
Merci.
Et encore bravo pour la prouction d'Avril!
@ Anonyme de 9h04: Bien sûr que j'y pense... Mais je me raccroche à autre chose. Tu sais si Clémence Desrochers, ou Dominique Michel ou Yvon Deschamps avaient écouté les "conseils" des pros à leur époque, ils n'auraient jamais fait carrière... Ils se sont tous fait dire qu'ils n'étaient pas fait pour ce métier... Yvon même jusqu'à presque 40 ans...
Bref, je me pose évidemment la question, mais j'écris... Qu,est-ce que j'y peux? J'écris... Peut-être que je n'écrirai plus de théâtre un jour, qu'il faut juste que je trouve la manière "payante" d'écrire??? Je l'écoute, la vie, et je suis son courant...
Avec me spièces, je gagne quand même 1/4 de mon salaire annuel, et ça fait juste depuis 2003 que j'écris à temps pleins...
Depuis mars, à toute les semaines une de me spièces a été montée à quelque part... De ce côté, je pense que ça va quelque part...
D'un autre, je viens de signer un contrat d'écriture très payant et très stimulant, qui n'est pas en théâtre, mais dans un tout autre domaine... Alors, peut-être qu'en que je passerai par un autre chemin...
Qui sait?
L'important, c'est de ne pas fermer une porte...
Merci à tous pour vos commentaires...
XXX

3:43 p.m.  
Anonymous Anonyme a ajouté...

Alors je te dis CONTINUES si c'est ce qui te rend heureux...toi seul le sait

9:07 p.m.  
Anonymous Anonyme a ajouté...

Un mot pour que tu saches... les commentaires de lectures au CEAD viennent des pairs, donc d'autres auteurs engagés comme comité de lecture. Ce ne sont pas les conseillers dramaturgiques qui recommandent ou non pour une 2e évalutation en première lecture, ce sont d'autres membres... Des membres qui écrivent et qui connaissent les réalités du métier, comme la tienne, comme celle des shows étudiants et amateurs (comme toi, ils sont très souvent aussi membre de l'AQAD et leurs textes sont montés dans des écoles... et oui! Il n'y a pas que le TNM... et on ne pourrait pas vivre QUE du TNM de toute façon... alors ceux qui t'ont lu ont sûrement, eux aussi, des textes monté par des étudiants dans des polyvalentes...). Bref: les conseillers dramaturgiques ne lisent et ne rencontrent que ceux qui ont été suggérés en 2e lecture par les comités de lecteurs. Ce ne sont donc pas ni des critiques, ni des universitaires, ni des artistes frustrés qui t'ont fait ces commentaires, mais des auteurs de théâtre... Il faut juste remettre les pendules à l'heure.

En ce qui me concerne, je suis vraiment désolé de ces mauvais commentaires... ce sont ceux d'UNE personne. UNE subjectivité (il y a un lecteur d'attitré pour chaque texte)... 140$, c'est cher payé pour ce faire dire non! Surtout de cette façon. Étant membre moi-même (mais jamais lecteur, je te rassure...!) j'ai passé le commentaire souvent. Mais c'est juste con. Il suffit que tu ai pogné UN condescendant et tu reçois ça... Si tu avais pogné quelqu'un d'autre, peut-être que ça aurait été une lettre complètement différente... C'est comme pour les Conseils des Arts... Tout dépend de si tu pognes quelqu'un qui est dans ton "style" sur le jury ou pas. Jamais de critères objectifs... c'est la réalité du métier, Joss. Faut apprendre à vivre (et à jouer) avec... Y a des auteurs qui se sont tappé 3 ans d'école pour, en bout de ligne, se faire dire non au CEAD,... Comme si il n'avaient pas passé par des tonnes de comités de lecture pendant leur formation!!! Il n'y a pas de voie tracée, et il n'y a surtout pas qu'UNE seule voie! Ce n'est pas :"hors du CEAD, point de Salut!" Y a des tas de gens qui réussissent sans être membre... Par l'AQAD, entre autres... comme tu le fais. Si on ne se blinde pas sur les "non" qu'on recoit, on veut mourir à chaque refus de bourse ou de subvention... Pour un oui, il faut souvent se tapper 4 ou 5 non... c'est la vie!

Ne te décourage surtout pas, et ne crache pas sur tout le milieu comme tu le fais en le traitant d'Élite à cinq cennes ... Tous ne sont pas cons. Je suis membre du CEAD, et j'aime ton travail... Je suis membre du CEAD, et je ne suis pas dans la "clique" (si clique il y a...)! 140$ c'est cher payé, oui. Trop cher. Je te l'accorde. Mais après ça, il faut faire la part des choses... Il y a des tas d'autres chemins.

Mais tout ça, on se l'est déjà dit souvent. Désolé de te retrouver avec cette réponse plate, moi qui ne vient jamais sur ton blogue! J'espérais seulement prendre de tes nouvelles (parce qu'on se voit plus!), mais j'avoue que c'est poche, comme nouvelle... Je te souhaite (et tu le sais), des tonnes de oui! Avec ou sans le CEAD.

Viens-tu aux Îles cet été, ou t'as eu trop peur la dernière fois? héhéhéhé....

En tout cas, à bientôt j'espère...

xxx

Pascal C.

PS: J'espère que tu lis mes commentaires de la bonne oreille, et qu'ils ne te blesseront pas. Ce n'est pas le but, au contraire... Juste te donner un point de vue extérieur, "relativisé"...

9:16 p.m.  
Blogger Joss a ajouté...

Salut Pascal,
Ben non, je n'ai pas été choqué du tout par ta réponse, à vraie dire, je ne l'avais pas encore lu... Tu vois, souvent, après que le message soit "descendue" un peu, les gens laissent rarement des commentaires neufs, ils se contentent d'écrire sur les nouveaux billets, alors, je n'étais pas descendu pour lire ton commentaire. je vais beaucoup moins sur mon blog vu que c'est l'été et que je joue dehors! ;)
Ton commentaire m'éclaire, au contraire de me froisser. D'après ce quie st écrit, j'avais vraiment l'impression d'un "gros commité" qui donne son avie, ben là, je vois très bien que c'est le gars qui a signé ma lettre qui pense ça... Anyway, ça me fait du bien de savoir que vous essayez de changer les choses... Et je réessayerai à l,automne avec un autre texte, en espérant que la nouvelle personne qui lira saura lire entre les lignes. Merci de ton appuie.
Pour ce qui estd e sÎles. Non, j'ai décidé de ne pas y aller cette année. Bien que me stourments de 'été passé était beaucoup plus dû à mon couple qui battaient de l'aile en criss, et que je voulais absolument sauver de la noyade... C'était plus facile de mettre ça sur le dos des Îles que de mettre ça sur le dos du Chum qui se crissait pas mal de moi depuis un bout... (Y'avait un intérêt ailleurs, et je pense qu'il s'ennuyait de son gros roux!)
Je vais très bien, en passant, Pascal. J,ai eu un contrat payant pour rédiger des textes dans des livres de recettes et je dois t'avouer que je trouve ça vraiment trippant. Ma nouvelle job pour le traiteur AVOCADO me plait vraiment beaucoup. J,aime ça recevoir à souper... Et là, j,ai l'impression de recevoir dans les meilleurs conditions...
Ce qui est plus difficile, c'est la rage qui m'ahbite toujours... Cette rage sourde qui me fait souhaiter qu'il arrive des attrocités à Nico et surtout à on chum... Le pardon ne vient pas... Je ne sais pas trop quoi y faire... Je me sens toujours autant trahis, humilié et con... Oui, très très con d'y avoir cru à ce gars-là, d,avoir enduré de passer en deuxième et troisième... D'avoir fait beaucoup trop de sacrifices de ce que moi j'aimais pour me retrouver assez ébranlé aujourd'hui... Le morceau ne passe pas. je l'avale pas pentoute! Pis c'est vrai que je prends mes distances par rapport au monde... Pas de vous, mais des couples, des familles, des enfants... Honnêtement, y'a rien de réconfortant de se retrouver avec des couples et des p'tites familles quand tu te retrouves célibataire du jour au lendemain. C'est plutôt déprimant. C'est vraiment confrontant... Tu sais le genre de choses qui te passe dans la tête: "Pourquoi ça m'arrive à moi?", "Qu'est-ce qu'ils font eux pour que ça craquent pas..?"... J'aime pas ce venin qui m'ahbite. Mais je m'en sens pleins... On va attendre que ce venin se dilue avant de poursuivre si tu veux bien...
Rien de personnelle, je te rassure.
C'est la vie.
Les coups durs se prennent en pleines gueule... Et il faut gérer ça comme on peut...

Merci pour tes mots.
bon été!
Gros becs à Karine!

4:56 p.m.  

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