Where all the good people go?

Hey... Ne vous inquiétez pas. Je ne vais pas bien comme je voudrais, mais je me débas. Je me bas en criss! Si je reparle du goût de la mort, ce n'est parce que je veux mourir. Ce n'est pas parce que je ne vois plus de solution à rien. Je sais qu'il est important d'en parler. Le suicide n'est pas un tabou pour moi. Sans doute parce que j'ai déjà fait 3 tentatives. Je connais cette aspiration vers le vide. Je ne pensais pas revenir flirter avec le bord du gouffre... Mais c'est revenu. Je ne suis pas à deux doigts de me faire sauter la vie. Je ne veux pas mourir comme ça. Je ne veux surtout pas mourir là. Maintenant. Mais, que cette pensée me retraverse l'esprit, ça m'a fait capoter... Juste repenser à mourir et j'ai su que tout n'était pas gagné. Oui, JE SUIS COMPLÈTEMENT FUCKÉ! Mais je suis en vie!

Quand on a le goût de mourir, il faut le dire. Parce que penser s'enlever la vie, c'est tellement triste. Il ne faut pas garder ça en dedans. Une fois sorti, ça va mieux. Et je n'étais pas capable d'appeler personne. Parce que j'avais trop honte. Parce qu'il était trop tard dans la nuit et que je ne voulais pas réveiller personne. Alors, je l'ai écrit. Et l'envie m'a passé. Même si j'ai censuré le billet. Je pensais que c'était important de le partager quand même... On peut en parler de la mort.
Vous le savez que je connais les solutions pour aller mieux. Le chemin des petits bonheurs qui réchauffent. Je me suis acheté ce disque de Jack Johnson hier. J'ai pas une cenne, mais tant pis pour le compte de téléphone... Sa musique ce matin me fait du bien. Vous voyez, y'a plus de raison de s'inquiéter. J'adore la photo sur la pochette de cet album. C'est une belle couleur, le jaune.
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Merci