La mort de grand-maman
Devant: Roger, Petite, Liliane, Monique
Derrière: Florian, Armoza et Pauline
Ça fait un an que ma grand-mère maternelle est morte. Elle s'est éteinte... C'est à dire, elle a arrêté de respirer, son coeur s'est arrêté de battre à 97 ans, mais elle était éteinte depuis, à peu près, la guerre!
Voici un an, j'étais auprès de Petite pour la soutenir dans cette épreuve de perdre sa mère. Mes cousines et mon cousin que j'aime comme des frères et soeurs étaient là. C'est la dernière fois que je les ais vu. Ma mère pleurait beaucoup. Moi, je ne pensais pas pleurer. À l'Église, j'étais le porteur de croix (et je trouve ça très significatif!) J'étais donc assis à part, avec une vision globale de l'assemblée. Ma mère et mes tantes pleuraient beaucoup. Mon oncle Roger a fait un témoignage touchant, en admettant que sa mère ne montrait presque jamais de gestes affectueux envers ceux qu'elle aimait et pourtant, il était sûr qu'elle nous aimait. Mes deux cousines, qui servaient la messe, se sont mises à pleurer à chaudes larmes, quelques cousins aussi... Et moi aussi. En descendant l'allée, la croix sursautait. J'étais comme inconsolable, avec les autres. "Pourquoi je pleure??? Je l'aimais même pas!" Je comprennais pas. Et finalement, en parlant, j'ai compris. Je faisais mon deuil. Je pleurais pour trouver une sorte de paix. On aurait tous aimé avoir une grand-maman amour, une grand-mère qui nous innonde de bisous, qui nous prend dans ses bras et nous dit à quel point on est beau... Armoza n'a pas fait ça. Nous, nous avons eu une grand-mère grande grise. Et c'est pour ça que je pleurais avec ma famille... C'est terminé, on aura jamais une grand-mère comme on aurait voulu... Et c'est correct, grand-maman... Pars en paix, essaye de trouver la paix...
2 Commentaires:
Joss, Je t'aime.
Armoza c'est refermée derrière les soufrances que lui ont apportées le départ prématuré d'Oscar. N'ayant jamais fait le deuil de ce départ et étant malhabile à exprimer l'amour qui l'animait, elle n'a jamais refait confiance à la vie. Refusant de se remarrier, malgré les offres, soit disant par amour de ses enfants. Par son attitude, elle aurait voulue empêchée ses enfants d'être heureux, quelque soit ce bonheur. Avec les années, elle est devenue acariâtre. Moi, son gendre, j'avais pitié d'elle. Il est domage qu'elle continue à hanté la vie de ceux qu'elle a ''aimée''.
Je me sens préviliégié d'être née dans une famille optimiste, ou l'amour reignait en maître. Ce matin je fais une prière pour le repos de l'âme d'Armoza et je souhaite le Meilleur à ses descendants.
Continue d'aimer ta mère Fiston.
Papoute
Eh bien, bravo, vous deux !
Vous aurez réussi à me éclater en larmes !
Devinez donc pourquoi !
Publier un commentaire
<< Home