jeudi 24 avril 2008

Les 30 ans de Cricri, le gentil


Quel party hier soir au Théâtre Plaza pour les 30 ans de mon ami Cricri, que j'aime tant et que je ne vois définitivement pas assez souvent!
Moment fort (parmi les moments fort du show organisé par ses colocs) :
Tous ensemble sur scène qui lui chantons
" Five Hundred Twenty-Five Thousand
Six Hundred Minutes
How Do You Measure
A Year In The Life

How About Love?"

Bonne fête Cricri!

mardi 22 avril 2008

Road trip à Québec!


Hier, c'est la fièvre du printemps et le lancement de la saison 2008-09 du Périscope qui nous a fait prendre la route vers Québec city pour une journée lumineuse avec des amis qu'on aime!

Les Canadiens de Montréal victorieux!


Parfois l'humain me fait peur. Extrêmement peur. Particulièrement quand il se retrouve en groupe et que le fanatisme et la bêtise l'importe:

"Les amateurs des Bruins portant encore leur chandail à ce moment-là l'ont regretté. L'un d'eux, Patrick O'Connor, 18 ans, résidant de Boston et étudiant à l'Université du Massachusetts, a tenté de traverser la foule massée devant le Centre Bell à la fin de la partie. Il a reçu un coup de poing sur le nez. «Je crains qu'il ne soit cassé», a-t-il dit, dépité et la tête basse.

Va-t-il conserver un mauvais souvenir de Montréal lui a demandé La Presse.

«C'est correct. Nous avons aussi des trous de cul à Boston. Mais ça ne devrait pas être comme ça.»

Benoit Mondor, un Montréalais qui a toujours pris pour les Bruins, portait lui aussi un chandail jaune et noir avec les mots «Habs Sucks» écrit dans le dos. À sa sortie du Centre Bell, il a été pris en chasse par une horde de 50 amateurs qui l'ont invectivé, lui ont lancé de la bière et lui ont donné des coups de pied."

La Presse, ce matin.


Aujourd'hui, j'irais me cacher dans le plus profond des bois.
L'humain est profondément cave!

dimanche 20 avril 2008

Le lendemain de la fête!


C'est un excellent film!
À NE PAS MANQUER!!!
Aussi grand que le roman "Je voudrais me déposer la tête" de Jonathan Harnois
Aussi percutant que la mise en scène de Claude Poissant à l'Espace Go!
Un documentaire sensible qui fait se croiser et la littérature et le théâtre et le cinéma de fiction...
J'y serai ce soir...
Et vous?

samedi 19 avril 2008

Le plus grand téléroman


Je l'ai dit au début des séries, juste pour taquiner un peu mes amis-fan-finis et autres fiévreux (et nouvellement fiévreux) du hockey...
Après les deux premières victoires, j'ai quand même eu un doute...
Quand Boston a remporté le 3e match, de peine et de misère, j'ai trouvé que ça arrivait juste à point!
La troisième victoire des Canadiens était là pour donner un sentiment d'invulnérabilité au Québec...
Le 5e match et la victoire écrasante des Bruins est le meilleur revirement de situation jamais imaginé par Hollywood pour que le monde s'accroche encore plus...
Je vais me faire des millions d'ennemies, mais je le pense de plus en plus:
C'EST ARRANGÉ!
Il doit y avoir plusieurs scripteur qui travaillent fort pour écrire ce téléroman-là... Parce qu'il est bon en chien! Il y a trop d'argent en jeu pour laisser une série se terminer en 4 matchs, quand on pense aux millions qui rentrent dans les poches des dirigeants à chaque nouveau match...
Si les Bruins gagne ce soir, je serai sûr et certain que c'est écrit d'avance... La fièvre va être à son maximum si jamais ça se rend au 7e match... Mais il faut l'avouer, c'est franchement bien écrit!
Reste à voir si les grands scripteurs décideront de faire gagner Montréal...
Ha! Et puis pourquoi pas, hein? On aime bien la lutte aussi, même si on sait qu'il vont tous prendre des bières après les matchs! Go! Habs! Go!

vendredi 18 avril 2008

Crash!

Si j'ai été particulièrement silencieux et même totalement absent depuis plusieurs mois, c'est parce qu'il y a eu un très gros projet dans lequel je m'étais embarqué vers la fin novembre. J'y ai cru et j'ai travaillé fort pour que tout fonctionne... Croyez-moi, je n'ai pas ménagé le travail! J'avais l'impression d'enfin atteindre un de mes plus grands buts... Celui d'écrire une série télé! Je me sentais en total confiance avec l'équipe de producteurs et mon script-éditeur allait être un des auteurs télé les plus talentueux du moment... Radio-Canada s'intéressait à mon idée... Et puis il y a eu le Go! officiel... Et puis la bouteille de champagne! Pop! et puis... quelques jours plus tard, le crash... Comme ça arrive très souvent... "Non, ça ne fonctionnera pas comme on l'avait espéré... " - J'ai pleuré comme si ça avait été une peine d'amour!

Et puis les jours sont passés. Je suis retourné travailler pour mes Traiteurs. J'ai commencé à travailler (non sans avoir un goût hyper amer dans le fond de la gorge) dans un petit café dans le Vieux Montréal... J'ai dû annuler mes vacances au soleil (qui m'auraient pourtant fait tant de bien!) avec Yannou... Et puis, j'ai recommencé à écrire... Écrire autre chose que cette série que j'ai porté tout au long de l'hiver dans mes trippes... Ça a commencé par sortir en mails à mes amies, ma famille:

"Bien que le printemps soit ensoleillé ces jours-ci à Montréal, les jours sont loin d'être à la fête ici. Difficile, difficile, difficile le milieu où je me suis engagé à faire carrière. Pas beaucoup de place disponible. Il faut jouer du coude. Pousser. Se battre. Et se préparer à en recevoir des bonnes par la gueule aussi!
Je suis à me demander si je ne suis pas en train de m'acharner pour rien. Quand est-ce qu'on sait si on s'acharne ou on persévère? C'est quoi la différence? Je ne pense pas qu'il est trop tard pour moi. Je suis encore un "jeune" dans le milieu des auteurs. La trentaine pour les auteurs, c'est la vingtaine des gens "normaux". La plus part se font reconnaître dans la quarantaine, alors je pourrais ne pas m'en faire trop avec ça. Mais je suis tanné, écoeuré et grandement jaloux des "autres"... Pas seulement les autres auteurs, mais les "autres" at large... Autour de moi, les autres de mon âge... Ils en sont déjà à s'acheter leur première maison (quand c'est pas la deuxième) les premiers bébés sont déjà nés depuis un bout et les familles sont déjà solidement enroutinés... Je dois être un des seuls parmi mes amis à ne pas avoir eux de sous pour aller dans le Sud cet hiver et surtout à encore me faire payer mes billets d'autobus par mes parents...
C'est dans ces moments-là qu'on se dit : " Bon, qu'est-ce que je fais de ma vie?" Qu'est-ce que je suis en train de faire? Je suis-tu en train de passer à côté? Je cours-tu après un rêve qui se réalisera jamais? ...Je ne sais pas, je n'ai pas de réponse...
(...)On m'a rassuré: "Ce n'est pas un manque de talent!" mais on m'a assuré que pour écrire de la télé, il faut "entrer dans les cases" pré-défini, et ce que je propose manque trop d'expérience pour passer le test de Radio-Canada ou même d'une autre chaîne. Nous ne sommes plus dans les années 60 ou 70, quand on pouvait passer du Cabaret au théâtre et du théâtre à la télé, l'ère des vases communiquants est bel et bien résolu. Partout il y a se manque d'argent et cette compétition constante... Expérience en théâtre égal zéro expérience en télé! La tarte qu'on se partage est de plus en plus petite, et nous sommes, malheureusement, le plus en plus nombreux à en vouloir un morceau...
(...) On m'a suggéré d'aller chercher une formation, des stages... Investir, encore et toujours, avant que ça rapporte, peut-être... Alors, je suis allé ce matin à la cueillette d'informations sur les formations en scénarisation... Je pense que je vais faire des demandes... Formation à l'INIS, Certificat en scénarisation à l'UQAM, stages... ? Trouver les armes, les moyens pour ne plus avoir cette crainte de ne pas être à ma place (pendant tout l'hiver, pour être parfaitement honnête, il y a eu constamment cette crainte d'être "découvert" comme étant un imposteur, qui m'a fait être complètement insupportable pour tous les miens, incluant mon amour à la patience d'ange!) mais bel et bien apprendre ce métier, ces rouages et sa discipline, connaître des gens qui le pratiquent, m'en faire un vrai réseau et avancer...
(...)En attendant de voir si je peux "fiter" dans une formation, ou si là aussi je vais être rejeté, je travaille dans un petit café... Et à tous les jours, vient à mon café un gars avec qui je suis allé au secondaire. Lui a toujours le porte feuille plein et les habits bien repassés. Il est avocat et semble réussir à merveille. À chaque fois, c'est toujours un peu plus humiliant de lui sourire et de faire comme si...
"Bonjour Ian. Oui! Ça va super bien, toi? ... Super! Passe une bonne journée! C'est ça, à demain..."
Rien de réjouissant. Rien non plus qui ressemble à des bonnes nouvelles. À part peut-être les yeux brillants de Janette aux portes ouvertes de l'INIS. Je sais qu'elle a vu quelque chose en moi. Je m'accroche donc (sans savoir si je m'acharne ou si je persévère)Mais j'ai le goût d'y croire encore... J'y crois comme un con!"


L'espoir m'est revenu au coeur comme le soleil est revenu briller sur Montréal. Je ne sais pas pourquoi, mais tout semble s'arranger pour le mieux!
La vie me semble à nouveau belle et généreuse!

jeudi 17 avril 2008

Premier rosée


Ça se passait ce soir, sur ma galerie d'en avant, avec Belle Rousse, Margot et la chatte "Mélanie-Jocelyn"... Bonheur!

lundi 14 avril 2008

Bonne fête Bob!


J'y tenais absolument à ce verre de vin sur ma terrasse pour célébrer l'anniversaire de Bob!
Qu'il vente! Qu'il neige! (encore de l'ostie de neige sacrament!!!) On va ouvrir ma galerie!
Hier, ce fut donc, un d'apéro froid... mais fantastique!

dimanche 13 avril 2008

Soirée Crockpot

Ce soir, je participe pour la deuxième fois aux soirées Crockpot. Trois de mes textes y seront lus.
Extrait de "Simon a une nouvelle blonde". Joss vient de se faire crisser-là par sa femme Isabelle, n'arrivant pas à pleurer, il va voir sa soeur, Fannie qui est psychologue. Le truc c'est que Isabelle a quitté Joss pour Simon, le meilleur ami de Joss ainsi que son beau-frère (le mari de Fannie). Fannie est au courant de tout et pleure le départ de Simon, son mari. Joss arrive:
Joss s’assoit. Il y a un long silence.

JOSS
Isabelle m’a quitté.

FANNIE
Je sais.

JOSS
J’ai rien vu venir. Avoir su, j’aurais pu… Je sais pas… J’aurais sûrement pu…

FANNIE, elle renifle, se mouche
Tu sais pour qui elle t’a quitté ?

JOSS
Je sais pourquoi elle m’a quitté. Elle dit que c’est à cause que je suis un homme.

FANNIE, elle pleure de plus belle, avec un ton ironique
Simon, lui, était juste parfait!

JOSS
Quoi ? Arrête de brailler! Je comprends rien de c'que tu m'dis !

FANNIE
Excuse moi. Ça sort tout seul.

JOSS
C’est ça qu’il me faut ! Comment tu fais pour que ça sorte tout seul ?

FANNIE
Je sais pas ? J’ai de la peine, fait que ça sort!

JOSS
Ça a l’air tellement simple. Ciboire que t’es chanceuse !

FANNIE, à travers un flot de larmes
J’pensais jamais que quelqu’un pourrait m’envier dans cet état…

JOSS
Faut dire que tu as le métier pour. Tu dois en voir du monde brailler icitte.

FANNIE, larmoyante
Ça arrive en effet.

JOSS
Quoi ?

FANNIE, plus fort
Ça arrive en effet que le monde pleure quand ils viennent consulter.

JOSS
C’est quoi tes trucs ?

FANNIE
Mes trucs ?

JOSS
T’es psychologue, Fannie. Tu dois ben avoir des trucs pour faire brailler le monde ? Non ?

FANNIE
Je sais pas !

JOSS
Comment ça se fait que je pleure pas ?

FANNIE
Je sais pas.

JOSS
C’est-tu parce que je suis un « mâle borné » ?

FANNIE, elle pleure toujours mais commence à trouver son frère agaçant
Je sais pas. Je sais pas…

JOSS
J’pense que j’ai jamais pleuré de ma vie.

FANNIE
Ta femme te quitte pis tu ressens rien ?

JOSS
Ben non. Je ressens des affaires-là…

FANNIE
Des affaires ?

JOSS
Des affaires en dedans.

FANNIE
Ok. Pis qu’est-ce que tu ressens par rapport à tes « affaires en dedans» ?

JOSS
Qu’elles ne veulent pas sortir.

FANNIE, dans un élan de découragement
Hey ! P’tit frère, y faut que tu m’aides un peu là, si tu veux que je t’aide… Parce que j’y arriverai pas toute seule !

JOSS, un peu en colère
J’veux ben, moi, mais c’est pas facile de parler de ces affaires-là.

FANNIE
C’est pas si compliqué que ça non plus !

Fannie se lève enervée, et sort du bureau. Joss reste seul un instant.

JOSS, il appelle
Fannie ? FANNIE ? (Il se lève.) P’tite sœur ? Ça va ? (Il va voir) Fannie… Reviens, j’vas me forcer-là.


Venez en grands nombres. 5 $ à l'entrée et tous les profits vont aux sans-abris de Montréal... C'est pas cool ça? Hein?


Heure:
20:00 à 21:30

Lieu :
Salon Daomé

Adresse :
141, Mont-Royal Est, 2e étage, coin de Bullion

Ville :
Montreal, QC

À plus
xxx

dimanche 6 avril 2008

Bonne fête Fred!