vendredi 31 août 2007

Joss 25/08/2007



mardi 28 août 2007

Pink Power in Provincetown

Salut mes road-trash-trippers préférés,
Difficile retour en ville pour moi... J'espère que le votre se passe mieux! (J'ai vraiment "la tête dans l'cul" comme le disent nos cousins Français!)
Je vous envoie un instantané "version Joss" de notre road-trippe. Ma manière à moi de vous dire merci. Un immense merci. Gros comme l'Atlantique! J'ai adoré chaque moment de ce voyage de fous! Le vent du large m'a fait du bien. Tout est plus clair maintenant. Dans ma tête. Et dans mon coeur. Ça fait du bien de surfer sur la vague!
C'était un réel plaisir de vous découvrir tous et de chanter en choeur:
"Do you believe in love at first sight ?
It's an illusion, I don't care
Do you believe I can make you feel better
Too much confusion, come on over here"

Merci!
À tantôt!

JOSS
XXX

mercredi 22 août 2007

C'est l'histoire du gars qui était dans une ostie de soupe aux pois!

Je suis content que le fait de m'être fait dire depuis l'automne que je suis TROP INTENSE soit devenu un running gag... Peut-être que c'est juste moi qui le rit ce gag, mais de toute façon, l'important, c'est de rire et pas le contraire... La vie est belle, non? Fuck! Ça paraît-tu tant que ça que j'ai arrêté de fumer??? I need nicotine! FUCK!
À part ça, j'essaie de bâtir quelque chose de solide et de sérieux avec un gars un coeur grand de même, avec qui j'ai vécu une passion de malade mental v'là 10 ans. Et puis, mon ex amoureux d'Australie (avec qui je suis allé vivre en 1995) est à Montréal pour 4 semaines pour suivre une formation, il est donc notre coloc à Superbe et à moi. Aussi, j'ai le fantôme des jours heureux avec Ex-Chum planté dans le coeur depuis que j'ai passé toute la semaine dernière avec Bob et Belle Rousse dans Charlevoix (pays des beaux grands jours de bonheur remplis de soleil avec Ex-Chum.) Il me manque, le salaud! En plus, je me prépare à aller me mettre le cul dans le sable chaud des plages de CapeCod. Je pars avec une gag de gars du travail... dont Superman! Sinon, il y a toujours cet homme de rêve, qui est toujours en couple avec son crapet, et qui, à chaque fois qu'on se rencontre, se sent obligé de me dire qu'il n'est pas amoureux mais qu'il est content d'avoir réussi à baisser ses critères. Fuck you! Ha oui! Il y a aussi le jumeau qui regrette de ne pas avoir fait un move avant et pour couronner le tout, la cerise sur le sunday!, qui j'ai revu ce matin en sortant du gym? Donnez votre langue aux chats, vous ne pourrez pas deviner. Mister Coup de foudre en personne. Pas revu depuis le printemps. J'avais comme oublié. Le feeling s'était engourdi avec l'été... et PAF!
Demain matin, je me sauve littéralement de Montréal et de ma maison hantée et je vais jouer à faire le vide total on the beach! Sans cigarettes (il va sans dire!) mais sûrement avec beaucoup d'alcool!
J'me regarde de profil, le ventre pleins, et je ris. De moi, évidemment. Je peux-tu être plus "gars dans une ostie de soupe aux pois" que ça! Cibole! Je sais qu'il y a quelque chose... J'y touche du bout des doigts... Mais je ne sais pas encore ce que c'est... Je le vois presque... Je le sens en criss... Ha! Comme je suis impatient... Et TROP INTENSE en plus!!! I really need a smoke! C'est dans ces moments-là qu'on voit ce qu'on a dans les trippes. Non! Je ne fumerai pas!
À lundi (sans fumée!)
xxx

lundi 20 août 2007

Suivre la vague...

Ça y est! Même si je trouve que je perds déjà tellement de temps sur internet, je n'ai pas pu résister: I'M ON FACEBOOK BABE!!!
Et en quelques heures, je me suis fais énormément de fun... Et j'ai tout fait, sauf travailler!!!
...
"Depuis l'hiver dernier, j'ai dû entendre au moins 100 fois que j'étais un gars intense... Très intense! Sans doute trop intense... Je n'ai qu'une chose à dire pour ma défense: FUCK OFF!!!"
...
Samedi, j'ai travaillé sur un gros mariage au Château Dufresne (WOW!!!) pendant les 19 heures où j'ai travaillé, au moins 10 personnes sont venu me parler du coup de foudre... Sans raisons apparente. Ils sont tous venu m'en parler à moi. "Quand j'ai rencontré ma blonde, tout de suite j'ai su que c'était "elle" et que j'allais faire ma vie avec! Quand tu rencontres la bonne, tu le sais tout de suite!" Pourquoi on me dit ça à moi?

...
;)
XXX

vendredi 10 août 2007

Savoir ronronner...

Dernièrement, j'ai annoncé à Belle Rousse la bonne nouvelle à propos de Plaisirs, le si beau film de Yannou, où j'ai un des rôles principaux. Le film a été sélectionné pour être présenté à Los Angeles (Yeah baby! L.A.!!! Here we go!!!) dans un gros festival de cinéma indépendant. Belle Rousse avait été là à la Première de Montréal et elle a sa copie autographié du film. On a eu le goût de le revoir... Et par la même occasion de le faire découvrir à un ami présent ce soir-là.

"Je pense qu'il faut essayer d'être des chats. Savoir retomber sur ses pattes. Être curieux, mais indépendant. Ronronner. Être vif! Savoir repérer les rayons de soleil et les donneurs de caresses..."

C'est comme si c'était la première fois que j'entendais ce petit bout. Je regarde Belle Rousse. On a les yeux pleins d'eau tous les deux. Elle m'avoue qu'elle trouve ce film très beau. Qu'il l'avait beaucoup touché à la Première et qu'il la touche encore...
...
Yannou... Merci pour cette petite parenthèse sur les chats... Merci pour ce film, généreux et personnel et merci d'être dans ma vie, si précieuse et merveilleuse.
T'M!
XXX

jeudi 9 août 2007

Ma plus grande blessure...

J'ai peur de paraître trop grave. J'ai peur d'encore me faire lancer des tomates. N'allez pas croire que je suis malheureux. Tout va bien. Je me laisse porter par un courant fort. Je réalise ce que je suis. Qui je suis. Et, chanceux que je suis, il y a des êtres extraordinaires qui aiment profondément l'homme que je suis. Avec ses failles et ses montagnes. Il y a des êtres extraordinaires qui tombent en amour avec qui je suis. Parce que justement, je suis!
Un soir, la semaine dernière, je soupais avec quelques unes de mes meilleures amies. Une d'entre elles commencent à parler d'une fille qu'elle connaît et qui est en couple depuis peu. Ce couple a choisi d'habiter ensemble très tôt... Et depuis qu'ils habitent ensemble, leur couple bat de l'aile... Et voilà que cette fille vient de tomber enceinte. Ça fait étrangement comme si elle avait peur que son chum la quitte, alors, elle a eu comme idée de faire un bébé pour sauver le couple. C'est ce que j'en déduit. Je juge. J’ai presque immédiatement pogné les nerfs. Comme si mon amie avait pesé sur le bouton panique. Je vois rouge quand j’entends qu’il y a encore des filles qui pensent qu’un bébé va sauver leur couple… C’est tellement l’opposé qui arrive. Un bébé fait tout le contraire. Ça me mets bleu parce que je suis un bébé conçu pour sauver un mariage, un bébé avec pour mission de garder son père à la maison… C’est lourd à porter comme mission. Toute ta vie tu te sens pas à ta place…
Anyway, je pogne les nerfs, solide. Je me mets à juger sévèrement cette fille enceinte, que je ne connais même pas. Mon amie m’écoute et me remet à ma place en me disant que ce n’est pas de mes affaires et que de toute façon, cette fille est une excellente mère. Ce bébé va trouver sa place… Et elle ajoute :
«Joss, une chance que ta mère a essayé de sauver son mariage en te mettant au monde… C’était sûr que le mariage finirait pareil, mais imagine si tes parents avaient su que c’était fini avant que tu arrives… Tu serais même pas là. Ça serait triste un monde sans Joss ! Une chance que tu es là ! Moi, je dis merci à ta mère !»
J’ai comme réalisé sur le coup le venin que je me transmettais depuis toujours en ne voulant pas valider positivement ma propre venue au monde. Comme si, dans le fond, j’avais pas vraiment eu le droit d’exister au départ… Alors que, en toute humilité, j’apporte jour après jour, tellement de beauté, de joie et de douceur à ce monde…
Quelle grande preuve d’amour elle m’a fait ce soir-là cette merveilleuse amie au grand cœur…

Plus tard, autre grande preuve d’amour, encore de la part de cette amie d’exception. Je suis allé m’excusé d’avoir pogné les nerfs et d’avoir jugé cette fille qu’elle connaît. L’amie me regarde :
«Tu n’as pas à t’excuser. Tu a émis une opinion et ça a provoqué une discussion. Je ne veux pas que tu te censures jamais avec moi, Joss. Tu peux tout me dire, même si des fois ça ne fait pas mon affaire. Je vais toujours être capable de le prendre parce que je t’aime. Les opinions et les idées de mes amis sont hyper importantes pour moi. Jamais je veux que tu t’empêches de parler de quoi que ce soit avec moi, okay ?»

Avoir cette liberté. Avoir le droit d’être ce que je suis. Entièrement. Et être entièrement aimé dans ce que je suis. Avoir le droit d’exister. Mon Dieu que cette soirée m’a fait du bien ! Mon Dieu que je suis chanceux d’avoir de si belles amitiés!
Merci !
XXX

Trio Moïto

Mercredi passé, Vivre la vie, Élise in Taïpei et Pieds dans l'eau, tête en ville, les amis du trio infernal (20 ans plus tard!) se sont retrouvés pour un délicieux souper et un rafraîchissant drink au Yulblog du mois d'Août qui se déroulait à La Quincaillerie sur Rachel. Il est rare qu'on se retrouve tous les trois, mais à chaque fois, c'est la fête. Inspiré par l'amitié, par la chaleur de l'été et par les douces effluves de menthes fraîches que dégageait les multiples Moïtos que préparait l'habile barmaid... Nous en avons commandé trois. Qu'on se le tienne pour dit, cette barmaid a vraiment beaucoup de talent! Vive l'été!

Pour réussir un excellent MOÏTO:

Pur, avec de la glace pilée ou en long-drink
Par verre ou par litre, ajouter:
moitié de la composition et moitié d'eau gazéifiée ou Perrier
4 à 5 feuilles de menthe fraîche à écraser à la cuillère
-Notre gentille barmaid, elle , a même ajouté des framboises fraîches- Hum!!!
Mettre des glaçons, servir très frais

Zoom Ingrédients

15 cl jus de citron
100 grs sucre de canne
25 cl Rhum blanc

mardi 7 août 2007

Jeu

En fin de semaine, je suis allé dans le bout de Québec (avec mon amoureux! Hi! Hi! Hi!) voir un de mes amis jouer dans un théâtre d'été. Nous avons dormi là-bas, dans la maison que les comédiens louent ensemble.
En prenant une bière sur la galerie en fin de soirée, un des comédiens s'exclame:
"Rocelyn Joy! Toi, ton nom inversé, ça fait Rocelyn Joy! Ça te va tellement bien!"
Explication: Pendant tout l'été, ils se sont mis à s'interpeler en inversant les premières consonnes de leurs noms: Ce qui a donné des Pranièle Douxl, Monathan Jichaud, Lierre-Ochivier Pampagne (ou Chierre-Opivier Lampagne) ou encore Lubert Hemire...
C'est assez surprenant ce que ça donne parfois. Comme le mien, qui me va presque mieux que mon vrai nom (Hi! Hi! Hi!)
Je me suis mis à le faire pour mes amis: Gannick Yélinas (ou Bannick G. Yélinas ou même Gannick Y. Bélinas) ou Émise Lichaud...
Essayez un de ces soirs d'amis sur votre gallerie en prennant un petit verre... Vous m'en donnerez des nouvelles!
XXX

mercredi 1 août 2007

N'importe quoi

Hier midi, nous sommes partis à trois dans la voiture de Belle Rousse pour aller faire chauffer nos corps de dieux sous le soleil de la plage de Rawdon. L'autoroute 25 Nord à 110 à l'heure. La radio au maximum. Les fenêtres ouvertes. On chante à tû-tête les plus grands succès de "Rock-détente". Immanquablement, on reconnaît la prochaine toune dès les premières mesures. Je l'aime pas d'habitude. Sauf dans les karaokés. J'ai la même voix rock que lui! On se lance. On dégueule cette toune de peine d'amour... On se laisse prendre à l'émotion. J'ai un ostie de motton dans la gorge. Ça fait des mois que j'ai pas pleurer en repensant à lui. N'importe quoi!...
Mais... C'est plus fort que moi. Y'a des larmes qui viennent inonder mes joues.

Tu m'avais dit
Les mots les plus fous
Ceux qu'on ne croit
Qu'une seule fois
Tout c'que tu veux
Si tu veux tout
Je te promets
N'importe quoi

Tu m'avais dit
Les mots les plus doux
Je n'aimerai
Jamais que toi
Notre histoire ira
Jusqu'au bout
Tu m'avais dit
N'importe quoi

Pour te plaire
J'aurais pu soulever la terre
J'aurai mis
Le feu à l'enfer
Pour toi j'aurai pu faire
N'importe quoi

Je t'appelais dans la nuit
Pour te dire
N'importe quoi
J'avais si peur
Que tu m'oublies
Et de n'être
Plus rien pour toi
Comme si j'étais
N'importe qui
N'importe quoi

Tu disais
Nous deux c'est plus fort que tout
Rien ne nous séparera
De notre amour
Le monde entier sera jaloux
Tu disais
N'importe quoi

Pour te plaire
J'aurais pu soulever la terre
J'aurais mis le feu
À l'enfer
Pour toi
J'aurais pu faire
N'importe quoi

Je t'appelais dans la nuit
Pour te dire
N'importe quoi
J'avais si peur
Que tu m'oublies
Et de n'être plus rien pour toi
Comme si j'étais
N'importe qui
N'importe quoi

Pour toi
J'ai marché à genoux
Jusqu'à la folie
J'ai porté ma croix
Et pourtant si ce soir
Tu revenais chez nous
Va savoir pourquoi
Je croirais encore
N'importe quoi

Je t'appelais dans la nuit
Pour te dire
N'importe quoi
J'avais si peur
Que tu m'oublies
Et de n'être plus rien sans toi
Comme si j'étais
N'importe qui
Comme si j'étais
N'importe quoi

Je t'appelle dans la nuit
Réponds-moi


Snif! Snif!
Ostie qu'il y a des vagues qui arrivent et on les prend en pleine gueule!
...
Ne vous en faites pas. Soleil, plage, bières, amis... Tout était parfait! On avait même des fraises... Alors, elle est belle la vie!