vendredi 30 mars 2007

Oiseaux du paradis


jeudi 29 mars 2007

Fairy

C'était sa fête vendredi.
Et j'ai raté son party de fête samedi.
Bonne fête Fairy!

mercredi 28 mars 2007

Papillons doux

Je viens de rentrer de travailler.
Il m'a déjà laissé deux messages.
J'ai des millions de papillons fous qui me grouillent dans le fond du ventre.
YAHOOOOOO!
P.S. J'attends quand même à demain pour le rappeler!

Vague à l'Âme

Je ne me sens pas capable de m'ouvrir à New babe, alors que c'est un gars fantastique... Je sens Ex-Chum hyper proche de moi... Je le sens, et je ne sais pas pourquoi. Je le sens triste. Je le sens en train de combattre je ne sais pas quoi... Anyway...
Hier, par Superbe, j'ai su sans doute pourquoi je me sens comme un gros ciel d'automne plein de pluie qui ne tombe pas... Ex-Chum se débarasse du chalet du bonheur. Il reviendra vivre à Montréal le 1er mai. Et je dois avouer que ça me tue. Un espèce de rewind... Je sais pas trop. Je n'y allais plus au chalet du bonheur, mais j'y ai été tellement heureux dans ce fameux chalet. J'ai tellement aimé cet endroit magique... Le fait qu'il s'en débarasse me fait extrèmement de peine. On dirait qu'il y a une partie de moi qui meurt...
Et sans le savoir, je devais le sentir mon beau chalet se faire "abandonner"...
Pas que je ne comprends pas les raisons qui poussent Ex-Chum à ne plus vouloir y vivre... Je comprends tout à fait. Et il doit avoir raison de ne plus vouloir vivre là...
J'ai été honnête avec New Babe ce matin... Pas trop le choix, anyway, je pleurais comme un bébé quand il m'a téléphoné. J'ai peur de lui faire de la peine. Je ne suis pas capable de lui donner la place à laquelle il aurait droit. Il a tout pour me séduire et me rendre amoureux, malheureusement, il n'est pas Ex-Chum! Je sais que je suis mal fait, mais c'est moi. Tout à fait moi. Et je ne peux combattre ça. Je ne peux pas me raconter des histoires. Je suis.
J'ai reparlé de Bobby ce matin avec Superbe. Plus de deux semaines après l'annonce de sa mort et nous en sommes encore complètement chavirés. J'ose à peine imaginer dans quel état sont ses très proches. Il allait avoir 30 ans... Oui, encore la fameuse crise du 30 ans qui frappe. Je ne sais pas si c'est juste moi, mais je pense que pour notre génération d'hommes, avoir 30 ans correspond à ce que vivaient nos pères à 40 ans. La fameuse crise de la grande remise en question. Je ne connais pas un gars qui a fait le saut entre le 29 et le 30 sans capoter. Sans tout remettre en question. Les plus solides sont restés sur leurs pieds et on fait passer l'envie de tout crisser au bout de leurs bras en prennant une très grosse brosse. D'autres ont cogité longtemps, pesant le pour et le contre sur leur vie actuelle et ils ont pris des décisions majeures... Souvent drastiques, parfois cruelles... Quand on pense que c'est ce qu'à dû faire Bobby. Il a regardé sa vie. Ce qu'il avait accompli. Et ce qui s'offrait à lui. Et en pesant dans la balance, il n'a pas vu de solutions pour le reste. Ou les solutions qu'il a vu ne lui convenaient pas. La vie qu'il avait espéré l'a déçu. Tellement qu'il n'y a plus cru. Et Bang! Il a décidé de tout arrêter. À 30 ans, même pas." (...) Le lendemain de l'annonce de son suicide, j'ai appelé tous ceux que j'aime pour leur dire de faire attention à eux, pour leur dire à quel point je les aime... J'ai signalé ton numéro souvent... et puis j'ai chocké. Mais là, je m'en fous, Ex-Chum... La vie est si fragile, et puis, il n'y a personne qui a plus compté dans ma vie que toi. Et puis aussi pathétique que cela puisse paraître, je t'aime. Je t'aime encore et encore... Ça ne me dérange plus d'être seul. Parce que je l'aime ma vie. Je ne regrette rien. Je suis bien en ce moment. Je suis le gars le plus chanceux du monde d'avoir vécu un amour aussi beau pendant 5 ans. Très peu de gens peuvent se vanter d'avoir été autant aimé que moi, et d'aimer autant... De rire autant à chaque jour... Juste dommage que la force de cet amour n'ait pas réussi à se transformer en levier pour nous hisser encore plus haut... J'en aurais pris encore et encore de cet amour-là... Je pense que j'y aurais cru toute ma vie.
Je sais que tu sais tout ça. Et bien plus. Mais voilà... Depuis la mort de Bobby, plusieurs signes me viennent et me ramène à toi. Peut-être que tu avais besoin d'entendre que je vais bien. De ne pas t'en faire. Que je suis heureux... Je ne voulais pas. J'ai décidé de lâcher prise... Fais attention à toi, profites de la vie et dis à ceux que tu aimes que tu les aimes...Tu es merveilleux, ne laisse personne te dire le contraire."

Extrait d'un mail envoyé à Ex-Chum.

C'est terminé avec New Babe. Merci pour tout. Tu es vraiment un homme exceptionnellement bon et beau.

Mon coeur se déchire juste à l'idée que...

Adieux Chalet du Bonheur...

Est-ce que les 50 tulipes que nous avions plantés à tes pieds ont commencé à sortir de terre?

P.S. Photos du Chalet du bonheur. Avec Belle Rousse et Margot, couché sur le toit en janvier 2006. Le Chalet en Août 2005, quand nous y avons emménagé. Le chalet du bonheur, noël 2005.

mardi 27 mars 2007

La peur du vide

On s’attache souvent à des gens par peur du vide. On vit avec des gens par peur du vide. On garde des amis par peur du vide. On prend des bières par peur du vide. On fait l’amour parce qu’on a crissement peur de ce maudit vide…
Alors, qu’en laissant bien plein le vide, on ne laisse pas la chance à ce qui est vraiment bon pour nous de venir jusqu'à nous.
En fait, il faut oser le vide pour trouver qui ont est vraiment et qui on aimera vraiment aussi.

No rain

All I can say is that my life is pretty plain
I like watchin the puddles gather rain
And all I can do is just pour some tea for two
And speak my point of view but itts not sane, its not sane

I just want someone to say to me
I'll always be there when you wake
Ya know I'd like to keep my cheeks dry today
So stay with me and I'll have it made

And I don't understand why I sleep all day
And I start to complain that theres no rain
And all I can do is read a book to stay awake
It rips my life away but its a great escape...escape...escape

All I can say is that my life is pretty plain
You don't like my point of view
Ya think that I'm insane
Its not sane... its not sane

I just want someone to say to me
I'll always be there when you wake
Ya know I'd like to keep my cheeks dry today
So stay with me and I'll have it made
C'est ce qui joue en boucle dans ma cuisine...
Je l'ai entendu quand je suis allé prendre une bière pour rendre hommage à Bobby, l'ami qui s'est enlevé la vie.
Je l'avais couché sur une vieille cassette audio.
J'avais 20 ans...

vendredi 23 mars 2007

Y'a peut-être un "Joss" qui se joue près de chez vous?

Un peu d'auto-promotion si ça ne vous dérange pas. Voici quelques unes de mes pièces de théâtre qui seront jouées d'ici peu... Peut-être près de chez vous?
"LA PLUS BELLE JOURNÉE DE NOTRE VIE"
cette comédie sera jouée le samedi 14 avril 2007
Au Collège Héritage de Châteauguay
Par des étudiants de secondaire 5.
J'y serai!!! (et j'ai très hâte!)
;)
"CECI N'EST PAS UN FILM AMÉRICAIN"
cette satire décapante sera joué les samedi 31 mars et dimanche 1er avril 2007
Au Carrefour Beausoleil à Miramichi (Nouveau Brunswick)
Par une troupe amateur qui fait la promotion de la culture francophone en Acadie.
D'ailleurs, mon texte a été adapté en langue acadienne.
J'aurais adoré voir ça et rencontrer la troupe.
Je ne peux malheureusement pas m'y rendre!
:(
"LE JOUR OÙ TOUT S'EST MIS À ALLER MAL"
(Avec un titre aussi atroce, je ne croyais jamais qu'elle serait jouée quelque part!!!)
Cette pièce était, au départ, un simple exercice d'écriture sur les quiproquos, mais ça s'est avéré être très drôle!
cette comédie de situation sera jouée les 11 et 12 mai 2007
par la troupe des Ouaouarons à Maniwaki.
Je ne sais pas encore si j'y serai, mais j'ai reçu l'invitation et ça me tente...
Une petite fin de semaine en Outaouais quelqu'un?
;p
Et puis, une ÉNORME DÉCEPTION:
Ma pièce "LA PLUS BELLE JOURNÉE DE NOTRE VIE"
a été jouée les 28, 30 et 31 janvier 2007
par des étudiants en médecine de l'Université de Sherbrooke (Hé ben!!!)
Les méchants! Ils ne m'ont pas invité. Je suis tombé là-dessus, par hasard, hier.
Ça m'a tellement déçu!
C'est sûr que je ne peux pas toujours me déplacer pour aller voir mes textes quand ils sont montés, surtout quand c'est à l'extérieur de Montréal, (Pas de voiture!)
mais là: À Sherbrooke!
Je viens de là! Toute ma famille est là-bas!
C'est sûr et certain que j'aurais voulu voir ça, accompagné sûrement d'une très grosse partie de mon clan!
...
IL FAUT ME PRÉVENIR QUAND ON MONTE UN DE MES TEXTES!
C'est çà, ma paye, de voir du monde s'amuser avec mes niaiseries!
Y'a rien de plus beau que des yeux d'acteurs, quand ça brille après un show, parce qu'ils ont le sentiment de s'être dépassé, tout en s'étant amusé. Mes textes donnent çà!
...
Pour vrai, je ne crois pas à l'élitisme en art, et encore moins en théâtre. Mes textes sont écrit dans le but d'être joués, dits, criés, ris, gueulés, machouillés... Je ne porte aucun jugement sur qui sont les gens qui montent mes textes, tant que le coeur et la passion y sont. Je trouve sincèrement que les gens ont du talent. À chaque fois, c'est un grand honneur pour moi qu'un de mes textes ait été choisi. Je suis complètement comblé quand des metteurs en scène ou des acteurs m'écrivent des mails en "osant" me demander des conseils ou des éclaircissements sur tel bout du texte ou tel personnage. On m'appelle "Monsieur Roy", gros comme le bras, et ça me fait sourire... Pourquoi met-on l'artiste comme une personne intouchable, si souvent?
...
Tiens, j'ai comme une envie soudaine de m'embraquer dans un projet...
Et si je montais un de mes textes?


Photos de Raphaël Kann
prisent lors de la première de VIE BLANCHE
à l'ALIZÉ en novembre 2002.

jeudi 22 mars 2007

New babe in the family

mercredi 21 mars 2007

Oups!


Ne jamais parler de politique, de sport ou de religion en famille... J'aurais dû suivre ce conseil!

Il faut avouer que mon humour était un peu tordu...

Désolé, le mot "Imbécile" était un peu (beaucoup!) GROS (j'avoue!) j'aurais dû formuler: "Je ne comprends pas pourquoi il y a encore des gens qui donnent leur confiance à des hommes comme Boisclair, ou encore pire Charest???"
Alors "Pourquoi???"
P.S. Je tiens à préciser que les amis qui ont été agressé par mes propos hors proportions sont loin d'être des imbéciles.
L'imbécile, c'est le gars qui a pas réfléchi avant d'écrire des choses blessantes.
Désolé!
;)

Québec Solidaire


Merci à mon amie Yannou d'avoir mis en ligne ces quatre vidéos (transport, déchets,

Mal-bouffe et Anti-fucking-méga-maison !!!) qui ouvrent les yeux et qui m'ont décidé pour qui voter, définitivement.
(j'hésitais entre les Vert et QUÉBEC SOLIDAIRE!)

Est-ce qu'il y a encore des imbéciles qui vont oser voter pour Boisclair ou pire, pour Charest??? Des fois, je vous le dis, j'ai tellement honte de faire parti de cette masse d'humains ... J'irais me cacher dans le fin fond des bois!

Joss malade

Serais-je rendu trop vieux pour être un amant à la hauteur?
Ou est-ce que c'est Nouveau babe qui est trop jeune pour mes capacités physiques?
JE SUIS MALADE!!!
Fièvre, mal de gorge, fatigue (je pense juste à dormir!) , mal dans la colonne et dans la nuque, mal de tête...
OUILLE!!!
Je fais très pitié...

lundi 19 mars 2007

Des fleurs

Qui est-ce qui a reçu des fleurs aujourd'hui à son travail?
Hi! Hi! Hi!

vendredi 16 mars 2007

Ma vie est un SITCOM - Épisode 1

La vie en appart avec Superbe se vit un peu comme si nous étions les deux personnages principaux d'un SITCOM. Voici quelques phrases toutes droites sorties de notre bulle:
Superbe sort de sa chambre, ne portant qu'une brassière et qu'un immonde collant vert. Elle lève le bras et me lance:
"Je vais faire un statement: "BRING BACK THE PETER PAN!!!"
(Ha! Du grand n'importe quoi de bon matin! Ça part tellement bien une journée!)
...
JOSS- "Avant de vivre avec toi, je ne criais jamais le matin!"
SUPERBE- "QUOI?????????" (de sa chambre, le volume au maximum!)
JOSS- "J'EN
PEUX PLUS DE TOI!!!!!" (en ultrason du fond de ma chambre)
...
Dimanche soir, Superbe rentre à l'appart et fait presqu'une crise cardiaque en voyant ma nouvelle coupe de cheveux (Je me suis rasé la tête!)
Superbe- "Tu ne vas pas sortir comme ça???"
Joss- "Ben oui!"
Superbe- "T'as pleins de coches! T'as l'air d'avoir le cancer!"
Joss- "Ben non! Je suis ben correct!"
Superbe- "T'es tellement pas un vrai gai! Un vrai gai voudrait jamais se montrer comme ça!"
Joss- "M'en fous! À chaque fois que je me suis rasé la tête, ça a toujours été ces soirs-là où j'ai rencontré mes amoureux!"
Superbe- "Everytime?"
Et lundi matin, je sors de ma chambre, le sourire de Farrah Fawcett dans la face et je lance à ma Superbe, en me frottant la tête: "Everytime!"
...

Superbe, un soir cette semaine, me tient un monologue qui mélange ses notes à l'école, son nouveau petit bourrelet sur le ventre, le fait qu'elle soit en retard dans ses devoirs et le poids qu'elle a pris depuis le début de l'hiver.
Je lui réponds:

JOSS- "Si je comprends bien, pour qu'une fille réussisse bien à l'Université, il faut qu'elle perde déjà 25 livres avant de rentrer?"
...
Superbe me parlant de son amoureux, elle m'explique qu'elle aurait aimé ça qu'il ait fait telle chose...
Joss- "Est-ce que tu lui a demandé?"
Superbe- "Non..."
Joss- "Superbe, combien de fois il va faloir que je te le répète: Les gars ne sont pas télépathes!!!"
(Ceci est une bonne chose à retenir, mesdames!)
...
Superbe dansait et chantait dans une langue incompréhensible, devant la télé (pour m'empêcher de regarder "So you think you can danse?")

JOSS-
"La preuve est faite, Superbe! Tu assumes enfin tes origines Greco-Suédo-Coréenno-Américaine! BRAVO!!!"
...
Superbe est rentré à l'appart un matin, en même temps que Nouveau babe et moi nous préparions à partir travailler (chacun de notre côté)
Elle ne le voit pas, mais elle se doutait qu'il avait passé la nuit chez nous, elle me regarde et me demande (sans parole- juste en bougeant les lèvres)
Superbe- "Y'é-tu encore ici?"
Je réponds fort.
JOSS- "J'ai quelqu'un à te présenter, Superbe!"
Superbe- "Pas Isabelle Boulay!!!"
JOSS- "OUI!!!"
Superbe tombe face à face avec Nouveau babe et lui sert la main en souriant.
Superbe- "Je suis très heureuse de te rencontrer Isabelle! Mais tu ne ressembles pas beaucoup à tes pochettes de disques! Je suis très déçue!"
Nouveau Babe- "Je connais pas trop mes chansons non plus!"
Superbe- "Ça c'est pas grave, t'auras juste à écouter tes CD une fois, pis tu vas voir, elles vont te rester en tête facilement!"
...
Après, elle m'a appelé au travail pour me crier dans le téléphone:
"Y'É BEAU!!!! Mais y'a l'air un peu jeune... Hum... Y'a quel âge???"
Hi! Hi! Hi!
...
Et pour finir en beauté et en émotion ce premier épisode de "Ma vie est un SITCOM", voici un portrait de notre clan en train d'écouter "Donnez au suivant":

mardi 13 mars 2007

Le sourire de Farrah Fawcett étampé dans' face!


Dimanche soir
Tu m'as fait un sourire.
Je t'ai fait un sourire à mon tour.
...
Tu arrêtais pas de te retourner pour me re-sourire.
Et je te re-souriais aussi.
...
Tu es venu te présenter avec le sourire.
J'ai encore plus élargis le mien.
Et on a fini par s'embrasser.
...
Je riais sans arrêt en marchant vers chez nous.
Je pense même que j'ai volé au-dessus du parc Lafontaine.
En sourirant
Évidemment.
...
Hier, on s'est appélé 5 fois.
Pour rien se dire d'autre.
Que pour se sourire au téléphone.
...
C'est moi qui t'a devancé pour te souhaiter Bonne nuit! hier soir.
C'est toi qui a été plus rapide pour me souhaiter Bonne journée! ce matin.
...
Depuis dimanche soir, j'ai le sourire de Farrah Fawcett d'étampé dans la face.
Les petits yeux brillants et tout le reste aussi...
...
Le printemps est vraiment très tôt cette année!
;)

lundi 12 mars 2007

Shérif fait moi peur!

Ça sent le printemps!
Avec l'heure de plus de soleil par jour
Et la neige qui fond sur les trottoirs,
Ma Superbe coloc et moi avons décidé de sortir nos chapeaux de cow-boy...
HIIIII HA!

vendredi 9 mars 2007

Monologue de Colette

Je suis (déjà!) à travailler un nouveau texte de théâtre. J'y reprends un de mes personnages fétiches: COLETTE, la coiffeuse. Je l'avais créé à l'origine pour Bob, qui l'interpréta pour la première fois lors de nos Soirées Courtes Pièces en mars et avril 2002.
COLETTE est une petite femme de la banlieue, qui pratique la coiffure dans le sous-sol de son split-level. Elle a tout pour être heureuse, et pourtant, sans trop comprendre pourquoi, elle traîne un mal de vivre qui la fait fondre en larmes pour des riens.
COLETTE est le personnage que j'aime le plus remettre dans mes textes.
Mes thèmes récurents: Avoir le sentiment de se tromper de route, être malheureux malgré la réussite, être en couple avec quelqu'un que tout le monde trouve fantastique, mais avec qui pourtant, on a l'impression de passer à côté de notre nature profonde... (Hé ben dit donc! Y'a un peu de nous autre là-dedans!)
Voici donc un extrait tout chaud, d'une pièce en plein chantier. COLETTE y commence une thérapie avec un nouveau psychologue:
SCÈNE X
Colette est couchée par terre, face contre terre.
COLETTE, se relevant, elle parle au public comme s'il s'agissait de son psy
Je ne suis pas sûr… Non… Pas que je ne crois pas en vos techniques… Non… C’est sûr que la première fois que je suis rentrée dans votre bureau pis que je vous ai vu… Ben je veux dire… Pas que je suis raciste! Ben non! Ben… Je veux dire, on n'voit plus la différence maintenant… Je veux dire… Ce que je veux dire c’est que… Je ne m’attendais pas à ce que vous soyez un... Votre secrétaire devrait le dire quand on prend un rendez-vous au téléphone que vous êtes une personne… Que vous venez du… Que vous êtes plus foncé… Ça éviterait les surprises… Ben je veux dire, je dois pas être la seule qui sursaute? Non?… Enfin, Je veux dire… Ce que je veux dire, c’est que c’est pas de mon enfance dont je veux parler… Dans mon enfance, j’étais très heureuse… Pas que je vous fais pas confiance. Oh non! Je vous fais confiance, je vous recommande à plein de gens… Mais, je ne vois pas en quoi « revivre ma naissance » … Un « rebirth » comme vous dites… Oui, c’est ça… Je ne vois pas en quoi ça va m’aider à être heureuse aujourd’hui… Ce que je veux dire c’est que… Je veux pas dire que je suis pas heureuse. Oh! Non! Je veux dire que… Je suis heureuse… Pourquoi je ne serais pas heureuse? J’ai aucune raison d’être malheureuse. J’ai un bon mari… Il est beau. Il m’aime. On se chicane jamais… Il a un bon travail. Je suis... J’ai une belle maison. Je l’ai décorée comme je voulais…J’ai une voiture. Je vais dans le Sud une fois par année… J’ai de l’argent autant que je veux pour aller magasiner… Comme je veux… J’ai mon salon de coiffure… À moi… C’est pas rien… Mais… Je sais pas… Souvent… Je pense que… Je pense que si je mourais, ça changerait rien… Comme si personne ne s’en apercevrait… Des fois, je suis dans ma voiture. Je roule. Pis j'ai comme envie de donner un coup de roue. Je pense que j’aurais juste un p’tit coup de roue à donner pour me retrouver dans le décors pis j’existerais plus… Vous comprenez? Je... Je comprends pas pourquoi je pense à ça alors que j’ai tout ce qu’il me faut pour être heureuse. Est-ce que mes voisines pensent à la même affaire?

Petit bonheur # 6


Mon côté égocentrique m'oblige quelques fois à taper mon nom sur Google pour y voir combien il y a de liens qui parlent de ma petite personne. Depuis l'ouverture de mon blog, je suis toujours dans les premiers, et je me bas avec moi-même sur ma page d'auteur de l'AQAD. Et bien, je viens d'en découvrir un nouveau qui m'a fait vraiment plaisir:

DRAMACTION est un site conçu pour les enseignants de théâtre. Grande fierté et beau gros bonheur pour moi de voir qu'on apprécie une de mes pièces, sans même que j'ai su qu'on l'avait monté ou sans que je connaisse le professeur qui en parle.
Il faudrait par contre lui dire que je ne suis pas enseignant!;)
Si vous connaissez un enseignant en Art dramatique, n'hésitez pas à lui refiler ce lien utile... Et faire de la publicité pour moi!
Y'a pas de mal à s'occupper de son nombril une fois de temps en temps!
Hi! Hi! Hi!

Simon a une nouvelle blonde

Voici un extrait de ma toute dernière pièce "SIMON A UNE NOUVELLE BLONDE" - encore quelques corrections, et elle prendra, d'ici la semaine prochaine, le chemin de l'éditeur.
Il s'agit d'une courte pièce d'environ 30 minutes. Ça raconte l'histoire d'un gars, JOSS (tiens donc!), dont la blonde, ISABELLE, le quitte pour son meilleur ami (double tiens donc!), SIMON. Le noeud de la pièce est que JOSS est une expert de l'abnégation. Il ne veut pas voir la vérité en face (Hé ben! C'est vachement intéressant, dis donc!) L'extrait que je vous montre est au début de la pièce, quand JOSS rentre chez lui après avoir jasé avec SIMON. ISABELLE était sur le point de partir pour de bon. Évidemment, elle s'attend à ce que SIMON ait tout dit à JOSS. Elle ne s'attend pas de revoir JOSS non plus. Évidemment, JOSS n'a pas compris de quoi SIMON voulait lui parler.
Place au ThyÂt'e:
SCÈNE 2
Joss entre chez lui. Il est complètement à bout de souffle. Isabelle arrive. Elle a son manteau.

ISABELLE
Déjà là ? T’es ben essoufflé…

JOSS
Ciboire ! J’ai failli me faire frapper par un taxi !

ISABELLE
C’est pas la première fois que ça t’arrive… J’te l’ai dit cent fois que c’est dangereux de traverser la rue sans regarder…

JOSS
Hey ! T’es-tu ma mère ? Il y avait pas un chat su’ Mont Royal quand j’ai traversé… Pis rendu en plein milieu, y’a c’te maudit malade de chauffeur de taxi qui breacke en fou à ça de moi pis qui me fait pleins de signes… Ça chauffe en malade mental, pis ça serait supposé être de ma faute !

ISABELLE, en sourdine
C’est sûr, c’est jamais de ta faute…

JOSS
Quoi ?

ISABELLE
Oh ! Rien… Je… (Changeant de sujet) Je pensais que tu rentrerais plus tard. Ça s’est mal passé avec Simon ?

JOSS
Ha ! J’ai écourté ça. Simon est tombé sur la tête. Imagine-toi donc qu’il... (Il s’enfarge dans des valises qui bloquaient l’entrée et qu’il n’avait pas vues.) Que cé ça ? (Il regarde les valises et Isabelle qui a son manteau sur le dos.) Tu t’en vas ?

ISABELLE
Ben oui. Je… (Elle sort un papier de sa poche.)

JOSS
Où ça ?

ISABELLE
Je t’ai écrit une lettre. (Elle la lui donne.) Je t’explique tout là-dedans.

JOSS
Tu m’expliques tout? Tu m’expliques tout quoi ? (Il regarde la lettre- les lettres se mélangent.) Explique-moi.

ISABELLE
J’m’en sens pas la force. Tu liras la lettre.

Elle veut partir. Joss la retient.

JOSS
Isabelle ! Tu reviens quand ?

ISABELLE, les yeux pleins d’eau
Je reviendrai pas. C’est fini, Joss.

JOSS
C’est fini ? Qu’est-ce qui est fini ?

ISABELLE
Toi… Moi… Nous ! Je peux plus continuer et faire semblant.

JOSS
Faire semblant ? Faire semblant de quoi ?

ISABELLE
Faire semblant de t’aimer, Joss. J’ai fait l’erreur de penser pouvoir te changer, mais tu resteras toujours toi : Un homme…

JOSS, il la coupe
Ben non, reste ! J’vas changer. Qu’est-ce que tu veux que je change ? J’vas le changer…

ISABELLE
C’est justement ça le problème. Tu peux pas changer ! T’es un homme qui… Tu changeras jamais !

JOSS
Try me, ostie !

ISABELLE
C’est de ça que je parle ! Ton maudit côté « mâle borné » ! J’en peux plus ! Moi, j’ai besoin de féminité dans ma vie ! J’en peux plus de vivre avec un homme qui voit jamais rien !

Isabelle quitte l’appartement avec ses valises. Elle pleure. Joss se retourne. Il voudrait pleurer, mais n’y arrive pas. Il avance dans l’appartement. Son visage devient rouge tomate tellement il force pour pleurer. Il se cogne le pied sur un meuble massif qu’il n’a pas vu. Il grogne. Il frappe le meuble très en colère.

jeudi 8 mars 2007

Don't you forget about me

Voir le Fichier : simpleminds-dontyouforgetaboutme.mp3
La première nuit où j'ai fait l'amour,
c'est cette chanson qui a joué quand le réveille-matin a sonné...
On dirait que ça fait un million d'années.
...
Je me sens incroyablement en vie...
Et j'ai incroyablement le goût de faire l'amour.

...

Un gars que je connaissais bien s'est enlevé la vie dans la nuit de mardi à mercredi. Il s'est pendu. Je suis aux premières loges parce que je suis très proche de plusieurs de ses proches. Mais je ne le considérais pas comme un ami. On ne s'aimait pas beaucoup. Moi, je m'en méfiais parce qu'il avait une petite tendance à mentir et à faire pitié pour se faire pardonner. Lui, il ne m'aimait pas parce que j'avais révélé des choses qu'il avait faites dans le dos de certaines personnes que j'aimais... Ça fait une éternitée de ça. À chaque fois que je le voyais, je me disais qu'il n'avait pas l'air d'aller bien. Mais je ne faisais rien.
La dernière fois que je l'ai vu, c'était la semaine passée. Il est venu où je travaille pour voir un de mes collègues. Après qu'il soit parti, j'ai demandé à mon collègue si c'était sérieux entre eux. Le collègue m'a répondu Peut-être... Et je n'ai pas pu m'empêcher de le mettre en garde, en lui racontant en gros ce qu'il avait fait à mes amis.
Une heure plus tard, je me sentais mal. J'ai rappelé mon collègue à son bureau et je me suis excusé. Écoute, tout ce que je t'ai raconté, ça s'est passé v'là presque 10 ans. J'ai l'impression d'avoir été langue sale, pis je me sens mal. Je trouve vraiment que tu es un gars fantastique et je ne voudrais pas qu'il t'arrive du mal, c'est tout. Fait toi ta propre oppinion. Peut-être qu'il a changé. Je souhaite vraiment qu'il ait réglé ses mauvais paturns, parce que je pense que ça fait plusieurs années qu'il ne va pas super bien. Mon collègue m'a dit qu'il avait compris que j'avais fait ça par amitié et non pas pour détruire l'autre...
Hier soir, encore plein de remords suite à cette nouvelle mort, je me disais que toutes les fois où je l'avais croisé et où il m'avait semblé aller mal, j'aurais peut-être pu lui demander s'il avait besoin d'aide. Je restais avec une mauvaise impression vieille de v'là dix ans, et je continuais ma route. Moi qui prone l'entraide et qui donne ma chemise à des étrangers, j'ai même pas été capable d'aider ce gars-là. Je focussais sur les quelques mauvais souvenirs au lieux de regarder ce qu'il y avait de beau en lui: C'était un excellent acteur. Je l'avais vu jouer deux fois au théâtre et les deux fois, il m'avait jeté par terre. Il avait donné de son temps, une fois, pour lire un de mes textes dans une lecture publique. J'ai passé presque tous mon été 2001 avec lui et sa gang dans les bars du village, à danser et à boire... Il aimait vraiment la fête...
La dernière fois que j'ai pensé à lui, c'était il y a quelques jours. Je lui avais souhaité, dans mon coeur, de trouver sa lumière... Je ne savais pas pourquoi j'avais pensé à lui. Et hier, j'apprends ce geste d'une violence infinie. Je trouve ça d'une tristesse incroyable. Il n'aura pas trouvé la force pour la surmontée sa montagne. Et je trouve que c'est terrible. Honnêtement, je le jugeais beaucoup sur ce qu'il avait fait, et je ne devais pas être le seul. Je m'en veux beaucoup. J'ai manqué à mon premier accord: Que ma parole soit impéccable. J'ai été tellement dur avec lui. Qui sommes-nous pour juger? Qu'est-ce qui me dit que je n'aurais pas fait pire dans les mêmes situations, avec le même bagage? On ne devrait jamais juger. Jamais! Ce que je trouve le plus triste c'est que la personne qui le jugeait le plus, c'était lui. On récolte ce que l'on sème. À force de s'autodétruire, il n'a pas su voir les mains tendues autour de lui. Pour ce faire du mal au point tel de se tuer au bout d'une corde, il faut s'en vouloir et s'haïr à mort. Et ce qui me vient à l'esprit ce matin, c'est qu'il faut savoir se pardonner. Il faut absoluement arrêter de s'infliger des punitions violentes!
Alors voilà. Que dire de plus, encore une fois? Que la vie est si fragile...

Cher B. depuis hier, je n'arrête pas de t'entourer de lumière et d'amour.
Je te demande pardon de t'avoir si durement jugé. Et d'être resté avec mes sentiments négatifs pendant si longtemps.
Au fond, je t'enviais.
Je te souhaite de reposer en paix. Complètement.
Je t'envoie tout l'amour du monde, bel homme.
Bon voyage!

XXX

mercredi 7 mars 2007

On ne se change pas...


If you're lost you can look and you will find me
Time after time
If you fall I will catch you I'll be waiting
Time after time

mardi 6 mars 2007

Fleur bleue


Quand je suis seul et que je peux rêver,
Je rêve que je suis dans tes bras...
Je rêve que je te fais tout bas...
Une déclaration
Ma déclaration...
Juste deux ou trois mots d'amour,
pour te parler de nous...
Deux ou trois mots de tous les jours,
C'est tout...

lundi 5 mars 2007

Infiniment triste


Éliane Fontaine était une fille que j'aimais beaucoup. Une comédienne que j'ai connu dans les soirées d'impro et dans les party bénifice de théâtre. Je n'étais pas un de ses amis proches. Je l'aimais beaucoup parce qu'elle me faisait rire. J'étais son fan. Je la trouvais drôle et généreuse. Elle est morte d'un cancer lundi passé. Elle avait notre âge. Elle avait 38 ans. Trop jeune pour mourir. Elle était maman de deux petites filles, dont la plus jeune, Constance, n'avait pas encore 2 ans. Trop de vie pour partir... Et pourtant, elle s'est éteinte presque sans avertir ses proches. Shhhh...
Vendredi, je trainais une tristesse incroyable sans trop la comprendre. J'avais envie que quelqu'un me prenne dans ses bras et me réchauffe. Mon premier amoureux, Sexy barbu, m'a invité à dormir chez lui. Et on a dormi collé. Emboité l'un dans l'autre. Samedi matin, c'était les funérailles. L'ambiance au salon funéraire était lourde, à un point tel que je n'arrêtais pas de sortir dehors pour prendre de l'air. Pourquoi je suis si triste, je la connaissais à peine? J'étais infiniment triste parce que je voyais beaucoup de gens que j'aime pleurer. Je sentais mon impuissance. Je ne savais pas quoi dire. J'étais triste parce que je savais qu'Éliane aimait la vie. Elle se créait des journées entourées de petits bonheurs. Son bonheur du matin, c'était de prendre son café en aidant son amoureux à faire ses mots croisés. Le bonheur du soir, ce décrivait souvent en invitant des amis pour jouer à des jeux. Elle adorait jouer aux cartes. Un autre de ses grands bonheurs, que j'ai vécu une fois avec elle, était d'organiser des pic nic au parc Lafontaine. Elle avait toujours de bonnes bouteilles et nous vantait les mérites des bons vins, tout en nous faisant goûter. Elle était drôle et spontanée. À ce pic nic, je me rappelle avoir eu des crampes tellement je riais. Elle aimait la vie et elle répandait la joie de vivre. Et soudain... Shhh...
Sa petite Constance, pendant toute la messe criait et riait dans l'église. C'était beau d'entendre ça.
Quand mon oncle Émile est mort, j'avais 4 ans. Sa fille, ma cousine Jo, avait 4 ans aussi. À cette époque, nous étions déjà des inséparables. À 4 ans, nous ne réalisions pas du tout la lourdeur et la tristesse de ce qui se passait. Je me souviens qu'en voyant mon oncle dans sa tombe, Jo m'avait demandé pourquoi son père dormait encore. Quand est-ce qu'il va se réveiller, papa? Mon souvenir le plus intense de ce jour, et il y en a très peu, fut que Jo et moi jouions ensemble dans le vestibule du salon funéraire. Je me souviens d'escaliers du haut desquelles nous sautions et une rampe pour glisser. Nous devions rire très fort et crier de joie. Soudain une vieille tante, très laide et très épeurante (dans mon souvenir elle ressemblait à la méchante sorcière de Wizard of Oz, sans la peau verte!) m'agrippe le bras. Elle me fait mal. Elle me brasse. C'est pas l'endroit pour jouer, espèce de petit mal élevé! Il y a des gens qui sont tristes icitte! C'est pas le moment de rire!
Heureusement, Constance a pu rire et crier autant qu'elle a voulu. Elle nous faisais sourire aussi. Aucune sorcière n'est venue l'arrêter dans ses élans de vie.
Après les funéraille, je suis rentré chez moi. J'avais du travail. J'ai eu de la difficultée à me concentrer. J'arrêtais pas de pleurer. L'impression de vide. L'envie de profiter de chaque instant, sans savoir trop quoi faire. La fatigue aussi dans la colonne. Se rendre compte qu'à 33 ans, on est loin d'être invinsible. Le sentiment de perte aussi. Dans le ventre. Une boule de regret. Je suis-tu en train de passer à côté de ma vie? Pendant les 5 dernières années, j'avais la certitude que je misais sur les bonnes choses. Je faisais des concessions, mais je me pensais à l'abris du chaos. Pourtant, j'ai misé sur le mauvais cheval. J'ai perdu ma course. J'y ai cru et j'ai perdu la mise. Qu'est-ce qu'elle vaut ma vie maintenant?
Je sais que c'est égoïste.
Éliane avait deux magnifiques petites filles, un amoureux depuis plus de 17 ans, une carrière qui va bien, la passion du vin et de la vie... Et shhh... La flamme s'éteint.
Moi, ma flamme est toute là. Vivante. Plus vivante que jamais. Je me sens bien. Je sais ce que je veux, et je sais surtout ce que je ne veux plus. Je crois que c'est important d'être pleinement heureux seul, même si c'est triste de ne plus avoir personne avec qui partager l'intimité et les doutes. Je profite de chaque instant. Je fais vraiment ce que j'ai envie. J'aime mon travail. Je vois mes amis. Je retrouve d'autres amis. Et j'aime retrouver ma ville la fin de semaine. C'est juste qu'il y a des fins de semaine où on se dit Moi, si ma flamme s'éteingnait maintenant, qu'est-ce que j'aurais laissé aux autres? Quelle ombre? Quelle empreinte sur la vie? Est-ce que j'ai assez donné de moi? La flamme est fragile. Prenons en soin.

vendredi 2 mars 2007

Tout nu dans la neige

Ce matin, je me suis retrouvé tout nu dans la neige! Et non, ce n'était pas un trippe érotico-sadique... C'était bel et bien un accident...
À l'appart, notre robinet d'eau chaude de la douche est brisé. En attendant qu'il soit réparé, notre propriétaire nous laisse utiliser la douche qu'ils ont installé en haut de leur atelier (qui est en haut de leur garage.) Pour y parvenir, nous devons passer par la porte de la chambre de Coloc, pour traverser sur une petite passerelle à l'extérieur, et nous avons ainsi accès à l'atelier et à sa douche. La passerelle fait environs 1 mètre. Ce matin, malgré l'immense tempête de neige qui est en train d'engloutir Montréal, je me rends à la douche avec, comme unique parrure, une serviette autour de la taille. La neige est froide pour les pieds, mais c'est bon pour la circulation sanguine! Je prends ma douche. Jusqu'ici tout va bien. Je me sèche. Je ressors dans la tempête, toujours avec uniquement une serviette drapée autour de ma taille. Je tourne la poignée de la porte de la chambre de Coloc... FUCK! La porte est barrée! Je suis littéralement tout nu en pleine tempête avec de la neige au mollets... Je retourne dans l'atelier. Que faire? Je n'ai pas mon cellulaire. Je n'ai pas mes clés. Je suis nu pied, nu torse... Et j'ai un contrat d'enregistrement de voix dans une demie heure!...
Ma seule chance est de descendre dans la cours de nos propriétaires et d'espérer qu'un des deux soit à la maison. Ça représente un escalier en tirbouchon à descendre et 300 mètres dans la neige et le vent, toujours tout nu, dois-je le rappeler? Je me lance... Ouf! Ma belle propriétaire n'est pas encore partie travailler. Elle m'ouvre la porte de sa cours avec des points d'interrogations à la place des yeux. Et je lui raconte mon aventure en riant (et en grelottant!) Elle me prête des bas de laine et va m'ouvrir la porte de mon appart. Heureusement qu'elle était à la maison! J'ose même pas imaginer la journée de cul que j'aurais eu si jamais j'avais été pris en serviette dans l'atelier en attendant que quelqu'un revienne...

jeudi 1 mars 2007

Bonne fête Margot!

Elle a 5 ans aujourd'hui, ma poule!