jeudi 30 novembre 2006

Eau limpide

Je me sens tout bien propre. Comme si j'avais été surpris par un violent orage de soir d'été. J'aurais couru sous la pluie jusqu'à une rivière turquoise. Alors j'aurais sauté dans cette eau limpide et j'aurais nagé jusqu'à une chute où je me serais doucher en riant...

mercredi 29 novembre 2006

Tout changement est bon


BIEN QUE JE ME SENTE ENCORE TELLEMENT FRAGILE, MA PROF DE YOGA N’ARRÊTE PAS DE ME DIRE, AVEC SON BEL ACCENT LATINO :
«TU ES FORT, JOCELYN. TU ES UN GUERRIER. TON CŒUR EST OUVERT GRAND COMME ÇA, JE LE VOIS. TU ES PLEIN DE LUMIERE…»
PENDANT LA SALUTATION AU SOLEIL, LA SEMAINE PASSÉE, JE PLEURAIS A CHAUDES LARMES. ÇA COULAIT, LA MORVE, LES LARMES… MAIS C’ÉTAIT PAS GRAVE. JE CONTINUAIS DE RESPIRER ET D’ENCHAINER LES POSITIONS
(POUR CEUX QUI CONNAISSE LE YOGA, ON FAIT UNE SALUTATION TRES ACTIVE. JE SUIS AU NIVEAU INTERMEDIAIRE, MAIS PARFOIS, C’EST ROCK EN CRISS !)
ET MA BELLE PROF ME SOURIAIT ET ELLE DISAIT TOUT HAUT :
«ON LAISSE ENTRER LA LUMIERE. ON OUVRE NOTRE CŒUR. ON CAPTE L’ENERGIE… C’EST BEAU JOCELYN. TU ES TRÈS BEAU…»

Imparfait


"Je suis debout. Je vais bien. Mais je trouve quand même que... Le monde est...

IMPARFAIT

Je grille une cigarette
Je suis du bois d'allumette
Qui se consume et je présume
Que tout chemin se termine
Autant pour prince que vermine
La vie est ainsi faite

Or que tout est bête
Tout est vain et inutile
Lorsqu'épuisé fatigué
Le corps n'est plus qu'un autre projectile
Propulsé depuis matin
Jusqu'au soir en bus en train
Je sais qu'un coeur peut s'arrêter pour moins

Imparfait
Le monde est imparfait
Imparfait

Le vent est si tendre sur midi
Tu es septembre sur ma vie
Je pense à toi ça fait du bien
Toi dans ton bois et moi dans ma grande ville

Qui t'aime et qui t'adore
Puis qui se hait d'aimer si fort
L'amour est comme je le redoutais

Imparfait
L'amour est imparfait
Imparfait

-Daniel Bélanger (Réarrangé par moi)

... S'il y avait eu un autre moyen d'apprendre, avant de tout perdre et de grandir après, j'aurais aimé qu'on me le dise. J'aurais surtout aimé l'écouter. Parce qu'on me l'avait dit. J'aurais vraiment aimé me rendre compte avant de payer cher la leçon. Mais j'accepte. Je regrette certaines choses. Mais j'accepte. Parce que je sais que je ne les referai plus."

mardi 28 novembre 2006

Petits pas, grande victoire!




Depuis plusieurs semaines, je ne passe jamais une soirée seul à la maison. J'ai peur. Alors, je vais chez mes amis. Des soirées pizza-bière-films de Louis de Funès avec Super-Hu, des bouffes, des clopes et du vin avec Bob, des soirées de danse au Pop80 ou encore de la peinture et des clopes avec Belle-Rousse...
Voilà que ça fait 2 soirs que je reste chez moi. J'ai repris l'écriture intensive de mes projets. Un peu d'ordi, un peu de télé, un peu de ménage, beaucoup de rires avec ma coloc. Et savez-vous quoi? Je ne panique pas! Je me sens bien chez moi. Tout seul.
Bien sûr, je mentirais de vous dire qu'un bel amour qui vient me déranger pendant que j'écris ou encore qui me colle quand je me couche dans mon lit tout froid, ça ne me manque pas... Ces petits moments de bonheur au quotidien me manquent. Mais ça va bien.
...
Je blogguerai beaucoup moins. Deux raisons:
Premièrement, je sais que certains de mes écrits ont blessé des gens très précieux, que j'aime beaucoup, autour de moi. Je reconnais que ce n'était pas une bonne idée de me servir de ce lieux public pour me défouler. Je demande pardon à tous ceux que j'aime et à qui j'ai fait du mal et je leur promets de ne plus écrire de billets blessants pour qui que ce soit sur mon blog.
Deuxièment, si j'avais utiliser toute l'énergie, que j'ai mis ici à rédiger des billets, à développer mes projets de téléséries (par exemple) et bien, il y aurait sûrement déjà au moins un de mes projets entre les mains d'un producteur, et ce producteur serait en train de travailler très fort pour qu'il se réalise...
...
Je ne regretterai jamais par contre certaines rencontres merveilleuses, comme Fairy, L'Ex, Nitram ou Matou(e)... Ces êtres exceptionnellement beaux que je veux toujours apprendre à connaître, par leurs écrits ou encore dans la vraie vie... Merci d'être là.
XXX

lundi 27 novembre 2006

Pas une seule!

Première journée sans larmes! Aucune larme n'a coulée le long de mes joues!... Et non seulement je n'ai pas pleuré, mais je n'ai même pas eu envie de pleurer!!!
Pourquoi? Je sais pas.
Novembre achève (enfin!) et tous les malheurs qu'il a emmené avec lui laisse maintenant la place au renouveau...

jeudi 23 novembre 2006

PHOÉNIX

LA NAISSANCE DE JOSS

Merci d'être là

xxx

mercredi 22 novembre 2006

BIRTHDAY!!!

J’ai reçu ça dans les commentaires:

Il n'y a plus lieu d'entretenir de l'espoir avec Ex-Chum et c'est tant mieux comme ça. Aujourd'hui est le premier jour de ta nouvelle vie!

Et c’est exactement comme ça que je me sens. Je pleure, bien sûr. Beaucoup. La première journée du reste de ma vie est un jour d’orage terrible. J’ai l’impression que ce premier jour pourrait être le dernier. Mais n’est-ce pas toujours très difficile une naissance ?
Merci à celle qui m'a laissé ce message.

mardi 21 novembre 2006

Lézard au soleil

Dans mon cours de Yoga, ce matin, mon tapis était en plein soleil.
Je m'énergisais avant d'apprendre la trahison d'un ami.

vendredi 17 novembre 2006

Sourire orange

Si vous voulez me faire sourire,
achetez-moi des clémentines...
Parce que, comme le disent les colocs de Nitram :
"Les clémentines sont comme des petits soleils que l'on traîne avec soi et que l'on mange."
(Excuse Nitram, je trouvais ça trop beau et je peux pas aller m'en acheter. (Je travaille, cibole!) Ça te déranges-tu que je t'ai piqué cette si belle phrase?)
...
Je veux des belles surprises ce week end!

jeudi 16 novembre 2006

Bob et Superbe

Mes deux amies-fous-rires, imaginées en train de poser pour des magazines.

mercredi 15 novembre 2006

Ma soeur est une chanson d'amour country

J'ai terminé d'écrire une pièce...
Ce matin, j'ai terminé l'écriture de ma dernière comédie. Première fois de ma vie que j'ai de la difficulté à finir un projet... De l'angoisse, des trous, des blancs, des noirs, ça revient, ça repart... Trois mois plus tard, Ça y est, c'est terminé.
Cette pièce est écrite dans le but d'être jouée dans un théâtre d'été. On aimerait beaucoup pour l'été prochain. C'est une pièce que j'ai écrite en voulant faire un espèce d'hommage à la carrière du duo comique (bien connu chez nous) de Dominique Michel et Denise Filiatrault. Parce que, dans ma vie, je suis entouré de deux folles (Bob et Superbe (ma coloc)) qui, ensembles, que ce soit sur scène ou dans ma cuisine, me font mourir de rire. Bob étant la petite Dodo, et Superbe, la grande jaune!
Alors, juste pour vous...


En GRANDE PREMIÈRE MONDIALE,
voici un extrait de
"Ma soeur est une chanson d'amour country"
- comédie de Jocelyn Roy -
Cet extrait surfe sur un des moteurs classiques en comédie:
Le quiproquo.
Mise en situation:
Le personnage de Mélancolie est dans une chambre avec Simon, le pompier, qui s'est blessé à la cuisse (après avoir défoncé une fenêtre) Elle observe donc l'éclat de verre qui s'est logé dans la cuisse.
La soeur de Mélancolie, Bob, observe et écoute la conversation entre Mélancolie et Simon. Elle imagine (évidemment!) qu'ils parlent d'autre chose que d'une blessure à la cuisse...
Préalablement, un coup de foudre s'est produit entre Bob et Simon. Le personnage de Rosita est la bonne de Mélancolie qui ne parle pas un mot de français... (Juste le résumé, et c'est déjà du grand n'imporet quoi, imaginez la pièce au complet!)


Scène 22
Pendant ce temps, dans la chambre à coucher à côté.

MÉLANCOLIE, cherchant une chemise dans une commode.
Ça fait quand même beaucoup d’aventures pour une seule soirée.

SIMON
À qui le dites vous? D’habitude, c’est vraiment une petite job tranquille… Je pensais jamais…
(Il stoppe sa pensée)

MÉLANCOLIE
Vous ramasser deux fois à l’urgence?

SIMON, qui pensait en fait à sa rencontre avec Bob
Ben… heu… Oui, c’est ça…

MÉLANCOLIE
Vous êtes tout rouge! Qu’est-ce que vous avez? Vous, vous avez l’air d’un homme qui me cache quelque chose…

Elle lui donne une claque amicale sur la cuisse.

SIMON, poussant un cri
HAAAAH!… Ma jambe! J’pense que je me suis fait mal... Un peu… Tantôt…

Le cri de Simon a attiré l’attention de Bob et de Rosita. Elles vont écouter à la porte.

MÉLANCOLIE
Laissez-moi voir ça.

Simon enlève son pantalon. Il a un bout de vitre enfoncé dans la cuisse. Mélancolie se met à genoux et regarde la plait.
Bob entrouvre la porte, et regarde subtilement ce qui se passe. Elle voit sa sœur à genoux devant Simon qui se tient debout. Elle referme la porte en pensant que sa sœur fait une fellation à Simon. Ça la met en colère.

MÉLANCOLIE
Oh! C’est plus gros que je le pensais…

BOB
Oh!

SIMON
C’est rien!

BOB
Ben là!!!

MÉLANCOLIE
Non, non… Je sais de quoi je parle, j’ai déjà vu ça et je peux vous dire que ce que vous avez là est beaucoup plus gros que la moyenne! (Elle s'assoit sur le lit) Venez ici. Nous allons changer de position, je serai plus confortable pour vous aider à... (Elle regarde de nouveau et ne peut s'empêcher de sortir une exclamation devant la blessure.) My God! Vous n'y êtes pas aller avec délicatesse. C'est entré très profond!

Rosita, qui ne comprend évidemment rien, essaie de demander à Bob ce qui se passe. Bob lui fait signe de se taire.

SIMON
Et c'est rentré comme ça! D'un coup... J'ai presque rien senti!

Bob mime pour que Rosita comprenne ce qu'ils sont en train de faire (ce qu’elle croit) dans la chambre. La bonne veut voir. Bob l'en empêche.
Elles écoutent avec de plus en plus d'intérêt, ponctuant leur écoute de "Oh!" et de regards choqués.

MÉLANCOLIE, regardant la plait de près.
Ça pourrait rentrer encore plus profond… Je pense... Mettez-vous comme ça que je... (Elle touche la vitre pour voir si elle peut la retirer) Oh! Mais, je crois que c’est coincé!

SIMON
Je peux la retirer moi-même vous savez.

MÉLANCOLIE
Attendez un peu. J’ai peur que ça enfle encore plus si on la retire de là tout de suite…

SIMON
Mais non… J’ai l’habitude, vous savez, à l’école de pompier ce genre de situations arrive assez souvent…

MÉLANCOLIE
Quoi? Vous vous faites ça entre vous?

SIMON
Parfois, oui. Par accident. Une fois, dans les douches, un de mes amis s’en ai enfoncé un très gros dans…

MÉLANCOLIE
Aille! Je n’aurais pas voulu voir ça!

SIMON
C’était, en effet, plutôt répugnant! (Il tente d’enlever l’éclat de vitre) Ouch! Oh! C’est enfoncé plus profond que je le pensais…

MÉLANCOLIE
Ah! Attention! Je suis fragile quand même!

SIMON
Ne regardez pas.

MÉLANCOLIE
Hou! Ha! ... Je pense que je vais m’évanouir!

SIMON
Prenez une grande respiration!

MÉLANCOLIE
Quel homme vous faites quand même!

SIMON
Merci!... Heu… Oh! OH! NON! Ça gicle!

MÉLANCOLIE
Oh!... Ohh! On ferait peut-être mieux d’appeler Bob… (elle appelle) BOB! BOB? Peux-tu venir ici?

Scène 23
Bob entre dans la chambre en se cachant les yeux.

BOB
J’aimerais que vous cessiez ce que vous étiez en train de…

MÉLANCOLIE
Bob? Qu’est-ce que tu fais?

BOB
Je ne veux pas voir ça…

MÉLANCOLIE, allant lui enlever les mains de devant les yeux.
Tu vas arrêtez de faire l’enfant? Tu as déjà vu ça, du sang!

BOB, enlevant ses mains
Je… (Elle voit le sang sur la cuisse) Oh! Mais… je… Il saigne! Je…

MÉLANCOLIE, épongeant le sang avec le pantalon déchiré de Simon
J’espère que tes réflexes d’infirmière sont plus à vif quand tu travailles que maintenant… Ben? Restes pas plantée là! Va nous chercher des guenilles… Quelque chose…

À SUIVRE...
Hi! Hi! Hi!
Je sais que vous brûlez d'envie de savoir ce qui se passe après (ou même avant!)
Il vous faudra être patient!
;)

vendredi 10 novembre 2006

CARPE DIEM

SAISIR LE JOUR. PROFITER DU MOMENT.
JE SUIS UN P'TIT GARS QUI S'AMUSE TELLEMENT DANS LA VIE.
MEME SI J'AI L'IMPRESSION DE DESCENDRE UNE RIVIERE DECHAINÉE CES TEMPS-CI,
JE SAIS QU'EN BAS DE LA CHUTE, J'EN SORTIRAI VICTORIEUX.
ET PUIS, ETRE HEUREUX, C'EST UN CHOIX QUE L'ON FAIT. ÇA NE DEPEND PAS DE CE QUI NOUS ARRIVE, ÇA DEPEND DE QU'EST-CE QU'ON FAIT AVEC...

vendredi 3 novembre 2006

Je veux...

JE VEUX du soleil tout les jours.
JE VEUX garder mon sourire quoi qu'il arrive.
JE VEUX rester en santé physique et mentale, rester ouvert, curieux et actif.

JE VEUX être en amour par dessus la tête avec un amoureux de la vie, qui partage tous les plaisirs avec générosité, joie de vivre et bonheur. Un homme "qui connaîtra l'immense faille qu'il y a en moi, mais qui ne sera jamais tenté de l'utiliser contre moi." Un arbre planté solide dans la vie, qui saura dresser un mur entre la laideur du monde et moi, juste pour que notre vie soit toujours plus belle... Un homme beau, solide, fort et sensible. Un homme qui m'épaulera dans mes projets, qui prendra le temps de lire mes textes, qui aimera me conseiller... Un cuisininier épicurien qui me fera rire et danser. Un homme au coeur immense, à l'intelligence aiguisée, au sourire ravageur, aux yeux profonds, qui sera jovial et ricanneur lors de soupers entre amis, passionné et glouton au lit, ouvert et accueillant pour la famille. Un homme qui aimera les voyages, la mer, les lacs, les rivières et qui combattra aussi fort que moi cette maudite routine! Un homme avec qui je n'aurai pas peur de devenir vieux.

Avec lui, JE VEUX ... qu'on danse comme des ados sur des succès kétaines, qu'on nage tout nu dans des lacs à la belle étoile, qu'on s'habille ultra chic pour une soirée de Première, qu'on boive des bières sur le bord d'un feu de camps, qu'on fasse du kayak avec les baleines sur le Fleuve, qu'on marche dans des sentiers déserts sous des gros flocons les soirs de décembre où il fait doux, qu'on se régale de fruits de mer et de vins, qu'on parte sur un coup de tête pour aller passer une fin de semaine à New York, qu'on fasse le tour du monde en riant et qu'on découvre... Mon Dieu! Qu'on découvre ensemble toutes les richesses et les beautés de ce monde!!!
JE VEUX être un auteur de théâtre et de télé reconnu et bien payé!!!
JE VEUX, à tous les jours, continuer de verser ma petite goutte de bonté ou de beauté, pour que le monde finisse par changer pour le mieux.
Ha oui... JE VEUX une grande maison en bois sur le bord du Fleuve, avec un grand escalier pour monter aux chambres, et une grandes tables dans la cuisine pour recevoir ceux qu'on aime à souper...

Dieu! Que c'est bon de vivre!!!

Assez simple finalement... Facile même!

mercredi 1 novembre 2006


"JE T'AIME COMME L'ALBATROS AIME LA LIBERTÉ"